Projet Professionnel en Sciences Technologies de l’Agriculture, de l’Alimentation, et de l’Environnement
Par Martial • 8 Janvier 2022 • Synthèse • 2 991 Mots (12 Pages) • 564 Vues
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Master I
Sciences Technologies de l’Agriculture, de l’Alimentation, et de l’Environnement (ST2AE)
UNIVERSITE DE PICARDIE JULES VERNE (UPJV)
Nom et Prénom : KPAKOSSOU Martial Année universitaire : 2020-2021
UE PROJET PROFESSIONNEL
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Qui suis-je ? Quels sont les métiers que j’envisage ? Comment mettre en place mon projet ?
Tuteur universitaire : Frédéric Dubois
INTRODUCTION
Etudiant en Master 1 Sciences Technologies de l’Agriculture, de l’Alimentation, et de l’Environnement (ST2AE) à l’Université de Picardie Jules Verne à Amiens, je suis amené à rédiger un mémoire qui présente mon parcours et mon objectif professionnel dans le cadre de l’UE3 portant sur le projet professionnel.
Bien choisir son parcours et sa formation universitaire permet à la fin d’avoir les compétences, connaissances, qualités et aptitudes nécessaires pour réussir le volet le plus important qui est le projet professionnel. Ce dernier, est intrinsèque à chaque individu et est fondé sur plusieurs bases et des objectifs fixes. Dans ce document je parlerais de moi c’est-à-dire de mon parcours et de ce que ce j’envisage faire à l’issu du master 2.
Je présenterai tout d’abord, un bilan personnel relatant mon parcours, mes expériences professionnelles. Par la suite, je parlerai du(des) métier(s) que j’envisage faire ainsi que les compétences requises pour ce(s) métier(s). Pour finir, une analyse critique sera faite afin de mettre un point sur les compétences à acquérir ainsi que les bases indispensables, dont j’aurai besoin pour affronter le métier que j’exercerai plus tard, et faire face au monde professionnel.
Mon Bilan Personnel
I-1 Mon Parcours
Titulaire d’un Baccalauréat scientifique (Série D), mon objectif depuis mon brevet d'études du premier cycle était de devenir pharmacien. Je me suis donc inscrit après mon baccalauréat à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) dans l’UFR des sciences pharmaceutiques au Bénin. A la fin de la première année universitaire, j’ai obtenu une moyenne de 11.7/20 au lieu du minimum requis qui était de 12/20 pour passer en deuxième année. Je n’ai de ce fait, pas validé mon année universitaire. Croyant en moi et à mon objectif, j’ai décidé de reprendre la première année, où j’ai cette fois ci obtenu une moyenne de 13.5 qui m’a permis de passer en deuxième année. Cependant, passionné de chimie, biochimie, physiologie et botanique, j’ai décidé de laisser tomber la formation en pharmacie. En effet, étant en tronc commun avec les étudiants en médecine, la plupart des matières enseignées en ce moment étaient liées à l’anatomie humaine, la pathologie, l’enzymologie et autres matières destinées principalement au cursus de médecine. Je me suis donc orienté vers une autre filière qui comportait mes matières de prédilection et toujours dans le domaine pharmaceutique.
J’ai choisi le domaine de la production industriel qui comportait des matières ayant trait à la chimie, tout ce qui concerne les réactions chimiques, les molécules naturelles et leurs effets ainsi que leurs formulations. En 2014, je me suis donc inscrit en première année de Procédés de Productions Industrielles (PPI) à l’Institut Régional du Génie Industriel et des Biotechnologies (IRGIB-Africa).
J’ai revu plusieurs modules que j’avais déjà étudié à la FSS, notamment la chimie organique, analytique, la physico-chimie et la physiologie végétale. Mais le module de la technologie industrielle de cette première année m’a fait prendre conscience et a déclenché un déclic en moi, sur beaucoup de manipulations que je faisais sans connaitre le but ni la raison. Il s’agissait des opérations comme la salaison, la fermentation, les méthodes de conservation par le froid, la chaleur etc. J’ai validé ma première année avec une bonne moyenne et j’ai trouvé les nouvelles matières très passionnantes. J’ai donc continué la formation en m’inscrivant en deuxième année toujours dans l’optique de m’orienter dans le domaine industriel et particulièrement la production pharmaceutique puisque la formation était polyvalente (pharmacie, agroalimentaire et la cosmétique). J’étais donc confiant, déterminé et prêt pour réussir cette nouvelle année. J’ai acquis de nouvelle connaissance et approfondis des notions qui était déjà acquise. A travers le module de technologie industrielle II, j’ai commencé à avoir une passion pour le domaine agroalimentaire : les différents protocoles pour les formulations, les opérations unitaires, les réflexions et les démarches pour réaliser un produit alimentaire ou améliorer ses caractéristiques organoleptiques. Le module sur l’Evaluation et Maitrise de la Qualité des Aliments, nous a permis, avec mon groupe de travaux pratiques (TP), de travailler sur la dégustation d’un produit réalisé, qui étant dans notre cas des cookies à base de zeste de citron. Notre travail a été félicité et apprécié par les professeurs et nos collègues qui nous ont encouragés à penser à une commercialisation.
En troisième année, je me suis donc orienté définitivement vers l’option de la production agroalimentaire où j’ai beaucoup appris dans les modules comme la normalisation, la toxicologie et la technologie des groupes de produits alimentaire. Les TP m’ont aussi permis de mettre en pratique les connaissances théoriques et d’acquérir des compétences, du savoir-faire et de mener des réflexions face à des situations ou difficultés données. J’ai fini major de ma promotion dans l’option agroalimentaire avec une mention Très Bien.
En 2019, j’ai décidé de compléter et finir ma formation en partant vers de nouveaux horizons. Le principal pour moi était de découvrir de nouveaux procédés et les différents avancés réalisés dans le domaine de l’industrialisation car c’est un secteur très peu développé dans mon pays : le Bénin. J’ai fait des recherches pour l’obtention d’une bourse d’étude qui m’aurait permis de faire mon Master avec comme pays de destination la Turquie, la suisse ou la France. J’ai finalement choisi de faire la procédure campus France, car trouvé des bourses était très compliqué. J’ai postulé à sept licences professionnelles (L3) et j’ai été retenu par trois universités. En fonction de la maquette de formation j’ai choisi la L3 en agroalimentaire-agronomie proposée par l’université de Haute-Alsace Colmar. La formation m’attirait du fait des différents modules présentés et le volet projet sur un produit d’innovation alimentaire. Je suis donc venu à Colmar en France en Septembre 2019 afin d’y débuter ma formation. Au cours de l’année j’ai découvert plusieurs disciplines comme la génétique appliquée, l’analyse sensorielle, la biochimie alimentaire, la statistique appliquée, la qualité, la phytopathologie, vignes et vins et les procédés industriels. La maquette de leur formation de master étant plus basée sur l’agronomie et la vigne j’ai décidé de postuler en Master Sciences Technologies et l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement (STAAE) à l’Université Picardie Jules Verne d’Amiens (UPJV). Ma candidature a été acceptée et j’ai donc entamé cette année universitaire 2020-2021 en Master 1 ST2AE à l’UPJV. Plusieurs modules ont été et seront vus dont notamment, la connaissance des additifs alimentaires technologiques et organoleptiques, la nutrition humaine, le Génie Industriel Alimentaire abordant aussi bien la Mécanique des fluides que la conservation des aliments ; le Génie Industriel et Microbiologique (GIM) ; la Génétique, le Management de la qualité et sécurité en Industries Agroalimentaires, et les Additifs nutritionnels et alicaments.
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