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Perspectives pour une France sans turbulences?

Par   •  6 Septembre 2018  •  2 430 Mots (10 Pages)  •  508 Vues

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On voit donc, une montée des extrêmes par la Russie vers des pays Européens, ce qui ne concerne pas la France, les pays étant visés sont des pays de l’ancienne URSS. Malgré cela, la France connait ce problème des extrêmes en interne.

La seule différence avec la France, c’est l’extrême droite, celle pour l’autogestion, l’indépendance sans aucune organisation continentale et celle de l’autarcie contre le prolétariat et la force aux employés pour les pays de l’Est. Aujourd’hui, on parle de parti « antisystème » pour définir le parti d’extrême droite tout en incluant le terme « populisme » pour désigner leur idéologie politique. Ces derniers surfent actuellement sur deux éléments: la crise économique et la perte de l’identité européenne face à l’immigration et à l’islam. En France on observe un fort lien entre le vote Front National (FN) et la précarité, qui s’est nettement étendue dans certains départements. Si l’on regarde les choses sur une plus longue durée, la progression du FN depuis trente ans a été amplifiée par la crise de 1973, la politique de rigueur de 1983 et la précarisation liée à la mondialisation depuis les années 1990. Autre facteur de la montée des extrêmes c’est la crainte de la perte de l’identité nationale face à ce qui est qualifié de substitution de population. Les partis traditionnels s’occupant de l’intérêt économique dans le pays, ces partis montent donc dans les sondages et obtiennent de réelles prises de parole.

On voit donc que c’est avec la crise que les partis extrêmes obtiennent de l’écoute, quitte à ce que dans certains pays, on veuille sortir de cette Europe, qui a perdu de sa superbe et dont certains soupçonnent une alliance cachée entre la France et l’Allemagne.

Au niveau politique, la France se préoccupe donc des affaires internationales, que ce soit en Afrique ou en Europe, au niveau de la sécurité du peuple ou au niveau des opinions politiques. Nonobstant, la France se voit critiquée par sa population de fait de sa gestion interne de sa politique. Alors, comment la France gère-t-elle son pouvoir économique, elle qui appartient à la zone euro et au G8.

Hormis le cas Grec, la France se concentre à 100% sur son économie malgré son rôle important dans le système économique de l’Union Européenne. En effet, elle fait partie de la zone euro, et a donc accepté plusieurs critères : un déficit public inférieur à 3% du Produit Intérieur Brut (PIB), une dette publique ne dépassant pas 60% du PIB, une inflation maîtrisée, une indépendance de la banque centrale du pays et une devise nationale stable pendant au moins deux ans au sein du Mécanisme du taux de Change Européen. Cette zone euro bien que tentée d’être régularisée, était fausse depuis le début. Effectivement, les taux n’étant pas fixés lors d’une égalité entre les pays, la croissance de plusieurs pays était diverse et variée. Ce qui devait arriver, arriva, en 2008 la zone Euro subit la crise, Nicolas Sarkozy introduit un plan de relance de 26 milliards d'euros destinés à soutenir l'activité économique, suivi d'un grand emprunt de 35 milliards. Aucun n’aura d'effets notables, ne pouvant que retarder la crise. Toutefois, au plus fort de celle-ci, la France a mieux résisté que les autres pays industrialisés : le PIB s'est contracté en moyenne de 4% dans la zone euro en 2009, seulement 2% pour la France. Cette bonne résistance est liée à son système de protection sociale qui par les transferts qu'il organise la dote de forts stabilisateurs économiques. Toutefois ses stabilisateurs pèsent négativement sur la reprise ce qui, a pour conséquence, alors que la plupart des pays européens, connaissent un rebond économique, la France est l'un des seuls où l'analyse des indicateurs d'activité économique ne confirme pas de reprise.

La crise a affecté tous les pays de la zone euro. Ce qui emmène les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à demander leur intégration dans le G8 ou le G20. Ces organisations sont un groupe de discussion et de partenariat économique de 8 et 20 pays soit les grandes puissances économiques du monde. Seule la Russie était présente dans le G8 avant d’être suspendue pour crime envers la population Ukrainienne en 2014. Parmi ces BRICS, c’est surtout le Brésil qui depuis 2008 demande son intégration et son nouveau président est de plus en plus déterminé à le rejoindre. La France ne peut aider le Brésil, même si elle le soutient car son incapacité à rentrer dans le G8 est due à des règles fixées par le Fonds Monétaire International (FMI), en effet même si l’entrée du Brésil permettrait une aide financière à la Zone Euro, en contrepartie cette dernière doit autoriser ou favoriser la pénétration dans des secteurs clés de son économie, accorder des clauses commerciales plus favorables, ce qui est impossible comme la question de l’influence des membres du BRICS dans le FMI. Ils n’y disposent que de 11% des votes, ce qui leur interdit le droit de blocage fixé à 15%.

La France malgré le fait qu’elle soit devenue la neuvième puissance économique en 2016, a encore sa place dans le G8 qui devrait rester le G8 et non le G13, la faute à des règles fixées lors de la création du FMI. Le pays de la liberté d’expression a perdu de sa splendeur. Conséquence de la crise des subprimes arrivée en 2008 : cette dernière est constituée d’emprunts plus risqués pour le prêteur notamment fait sous la forme d’hypothèques. Cependant les banques n'avaient pas assez de réserves pour faire face à leurs pertes. Cela a débuté par une crise de liquidité conduisant à une crise de solvabilité puis à une crise financière internationale. La France a donc réagi avec l’instauration de deux plans de relance et d’emprunt. Les résultats sont autant positifs que négatifs. Certes dans un premier temps, ces plans ont permis d’amortir les effets de la crise et l’impact sur l’économie de la France reste minime. Mais, la France a perdu son pari en ce qui concerne sa reprise de l’activité et l’emploi.

Le chômage est en constante augmentation depuis la fin des trente glorieuses, et il est le principal combat des politiciens. La crise de 2008 a donc pesé lourd sur le chômage. La France est victime d'un chômage structurel important et d'un taux d'emploi salarié en dessous des taux usuels rencontrés dans les pays comparables ; la France connaît une forte augmentation des demandeurs d'emploi depuis Nicolas Sarkozy, qui en avait fait un de ses thèmes majeurs de campagne électorale. Ainsi, le nombre total de demandeurs d'emplois enregistrés

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