Notion de dépendance face à la vieillesse

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La grille Aggir permet d’évaluer les différentes activités de la vie courante de la personne âgée en les classant chacune en trois catégories :

- La personne fait seule

- La personne fait partiellement

- La personne ne fait pas

Les relations entretenues avec l’entourage et les interactions quotidiennes sont coproductrices du vieillissement, mais aussi de supports du processus. Interrogations sur leurs aptitudes, manque de patience ou attitude protectrice ou condescendante sont autant de signes qui, pour les personnes âgées, les classent dans la catégorie de personnes âgées. La difficulté des interactions avec les gens et les choses constitue ainsi un déclencheur de la déprise, contribuant au repli sur l’espace domestique.

Les trois moments marquants du vieillissement selon Vincent Caradec se nomme « moment de transition », et informent cette expérience : la retraite, le veuvage, ou l’entrée en maison de retraite

Mais plutôt que d’entrée en maison de retraite certaines personnes ont pour souhait de rester chez soi le plus longtemps possible, même en perte d’autonomie. Un souhait aujourd’hui de plus en plus réalisable grâce au développement des services d’aide à domicile. Ces services désormais très professionnalisés ont vocation à faciliter la vie quotidienne de la personne dépendante.

L’agence Aidadomi dans laquelle j’ai fait mon stage a pour objectif de pallier les difficultés mais aussi de préserver, voire de restaurer l’autonomie de la personne et de contribuer au maintien d’une vie sociale

En conclusion, lorsqu’on vieilli on doit faire face au phénomène de « déprise » c’est-à-dire le processus de réaménagement de l’existence. En effet, les personnes qui vieillissent doivent faire face à des circonstances nouvelles telle que la déficience physique, une fatigue importante, moins de sollicitation d’autrui. Ce phénomène permet de mieux comprendre les comportements de repli. Lors du vieillissement les autres sont coproducteurs du sentiment de vieillir. La retraite marque symboliquement l’entrée dans la vieillesse, le veuvage, avec l’effondrement de soi qui entraine la reconstruction d’un « moi individuel ». Ces transitions transforment l’environnement relationnel et les « routines » du quotidien se trouvent déstructurées. L’approche de la mort est la prise de conscience de sa propre finitude et l’expérience ultime de la dernière étape de la vie encore trop peu explorée par les sociologues.

Annexes :

- Sociologie de la vieillesse et du vieillissement. Vincent Caradec :

- Les processus d'organisation des modes de vie chez les personnes âgées. Jean-François Barthe, Serge Clément et Marcel Drulhe.

- http://handicherche.fr/content/la-notion-dépendance