Management responsable
Par Christopher • 4 Avril 2018 • 3 897 Mots (16 Pages) • 363 Vues
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ISR : consiste à associer des critères sociaux et environnementaux aux objectifs financiers dans toute décision d’investissement. Cet investissement est réalisé dans le but d’encourager une « responsabilisation » accrue de l’entreprise.
Cette démarche consiste à choisir d’investir dans des entreprises qui prennent en compte dans leurs modèles de développement des notions qui ne sont pas uniquement financières mais de nature sociale et environnementale.
Normes ISO 14 001 : (publiée en 1996 – révisée en 2004) c’est une norme internationale qui concerne le management environnemental et qui s’applique, sur la base du volontariat, à tous les types d’organisations quelles que soient leurs tailles et leurs activités.
Norme ISO 26 000 : (publiée en 2010) c’est l’unique norme internationale qui vise à fournir aux organisations des lignes directrices de la responsabilité sociétale. Ce document établit par consensus (90 pays ont participés à son élaboration) décrit les principes et thèmes que recouvre la responsabilité sociétale et propose une méthode d’appropriation et de mise en œuvre dans une organisation quelle que soit sa taille, ses domaines d’actions. Sur la base du volontariat.
Grenelle de l’environnement : Lancé en juillet 2007, il a réuni les représentants de l’Etat et de la société civile pour prendre des mesures à long terme en faveur de l’environnement et du développement durable. Une loi importante a été votée en 2010 mettant en œuvre 6 chantiers majeurs :
- Habitat et urbanisme : accroître la performance énergétique des logements.
- Transport : privilégier les modes de transport durable et réduire les nuisances.
- Energie : développer la part des énergies renouvelables/énergies fossiles.
- Biodiversité et agriculture : protéger les espèces animales et végétales en danger d’extinction, limiter les pratiques agricoles trop intensives.
- Santé, environnement et gestion des déchets : renforcer les dispositifs de protection des habitants face aux pollutions de toutes sortes. Améliorer les circuits d’élimination et de traitements des déchets.
- Gouvernance et information : introduire l’obligation de communication et de transparence des grandes entités (publiques et privées) sur leurs pratiques concernant leur responsabilité sociétale et environnementale.
Agenda 21 : établi lors de la conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement en 1992 à Rio au Brésil (Sommet de la Terre), il est un guide de mise en œuvre du développement durable pour le 21ème siècle. Il est en France un véritable outil de développement durable pour les collectivités et les territoires.
Stress : déséquilibre entre la perception qu’à une personne des contraintes imposées par son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.
TMS (Troubles Musculaires et Squelettiques) : résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans un contexte de travail.
Les RPS (Risques Psycho-Sociaux) regroupent : le stress au travail, les violences internes et externes, les forme de mal-être, de souffrance, de malaises ressenties par les salariés ainsi que le burn out.
La prise de conscience quant à l’importance du Management responsable (RSE – DD) est réelle mais il n’est pas toujours facile de faire rimer : économie avec écologie et social.
Compétition mondiale. Coût horaire du travail varie d’un pays à l’autre. Délocalisation.
Les motivations des individus, des peuples et de leurs gouvernants sont très variables. Pyramide de Maslow (1908 – 1970).
Dans les entreprises, les styles de Management ne sont pas tous équivalents.
Ambiguïtés, paradoxes, absurdités… Produit Bio, aciérie en Italie, Nucléaire à Fessenheim, Ecotaxe, association des 4X4 pollueurs (USA).
Management responsable est un sujet très complexe !
Les trois axes du Management responsable.
Axe économique : Gérer et valoriser de manière responsable (prise en compte des principes structurants de la RSE et du DD) les ressources (humaines, financières et matérielles) dédiées au fonctionnement d’une entité avec une attention toute particulière portée au capital humain (diriger, en donnant du sens, sur la base d’une relation gagnant/ gagnant). Le tout visant à obtenir des performances économiques suffisantes pour que ladite entité vive et se développe dans un écosystème concurrentiel et constamment changeant.
- Compréhension des différentes activités (chaîne de valeur) :
Activités principales : logistique interne et externe, production, commercialisation et vente, services
Activité de soutien : Infrastructure de l’entreprise, gestion des ressources humaines, développement technologique, recherche et développement, approvisionnements.
- Vision 360° de l’écosystème dans lequel vit l’entreprise.
Matrice PESTEL : politique, économie, social, technologie, environnement, législation.
- Capacité à se mettre en perspective, à se projeter : Observation du marché, des tendances (ex : développement du e-bussiness), Orientation clients (switch statut : consommateur ➔ consom’acteur), Innovation, créativité, Compétition hors prix.
- Intelligence économique : Veille concurrentielle efficace.
- Fabrication et Suplly chain (logistique) : Sécurisation-qualification des intrants (matières premières, composants, approvisionnements divers, etc) ; et Obsolescence programmée.
L’Europe est le plus gros producteur de déchets électroniques au monde avec 15.6 kilos de déchets électroniques par habitant.
- Marketing, Know how. Le client devient de + en + un acteur clef du marketing mix.
Il est au centre des 4 P : Product, Promotion (communication), Place (distribution), Price.
- Politique commerciale. (Ré) introduire une part de collectif
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