Ma Motivation
Par Ramy • 22 Avril 2018 • 6 268 Mots (26 Pages) • 485 Vues
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Je rince et je sèche dans le même ordre, je lui mets de la crème hydratante. Je préviens Mme H. que je vais nettoyer son dos, tout en gardant la barrière de sécurité de l’autre côté. Ensuite j’enlève sa culotte et lui lave les fesses. Je rince et sèche délicatement. Je retourne Mme H. sur le dos pour faire sa toilette intime. Je prends le gant avec le gel intima, je fais les coins et les recoins de haut en bas ensuite je rince et je sèche. Pendant la toilette, pour détourner son attention sur la gêne ou la honte, on discute de l’actualité, un peu de tout. Je lui enfile sa culotte, ses chaussettes, son pantalon et ses chaussures. Je baisse un peu le lit, redresse la tête du lit et remonte la barrière du lit. Je range les produits utilisés. Pour le reste de la toilette, nous le faisons dans la salle de bain. Elle se brosse elle-même les dents, se lave le visage, met la crème du jour, se coiffe ses cheveux, se maquille et se parfume.
Situation2 : Le transfert
Je vais chercher le fauteuil roulant dans l’autre pièce, que je place en parallèle du lit et bloque les freins. Je baisse la barrière ensuite je glisse son bras derrière mon dos avec l’autre bras, je fais glisser ses jambes vers le bord du lit pour l’aider à s’asseoir. Quand ses pieds touchent le sol, je cale mes pieds contre les siens, je lui prends le bras par-dessous pour la ramener vers moi. Je la pivote pour l’installer dans le fauteuil, tout en la prévenant. Après l’installation je lui demande si tout va bien, si elle se sent mal, comme c’est une femme diabétique, elle peut avoir des vertiges, je fais toujours attention à ses gestes. Je débloque les freins et je la ramène dans la salle à manger.
- Comment situez-vous le champ et les limites de votre intervention en matière d’actes de soins et d’hygiène ? Donnez des exemples illustrant ces limites
Mon rôle est d’assurer les soins d’hygiènes, le confort et le bien être des personnes âgées. Je n’accomplis pas d’acte médical. Je peux aider à la prise des médicaments, je veille et aide à l’exécution. Sinon c’est l’infirmière ou aide-soignante qui sont aptes à réaliser ces soins médicaux. Mme D Alzheimer, ses médicaments sont rangés dans une boite à pilule. Je veille à ce que Mme D n’oublie pas de les prendre.
De plus je suis très attentive à l’émission d’urine de Mme D, je remarque que Mme D va souvent aux toilettes à tout instant, je fais part de ce fait à ma collègue et à sa fille. Le médecin traitant est consulté.
Actes des soins : limites
En cas de chute, blessures ou malaise, je préviens les secours et ne manipule pas la personne. Je suis les consignes que donne le service alerte (Pompiers, SAMU). J’alerte la famille dès que possible ainsi la responsable du service.
- A partir d’une ou deux situations rencontrées (vous pouvez utiliser les situations décrites précédemment), expliquez comment vous repérez les besoins et les capacités des personnes et comment vous évaluez les facteurs de progression ou de régression des personnes ?
Mme D.90 ans a la maladie d’Alzheimer. Confuse par la mort brutale de son mari. Elle se déplace difficilement et manque d’équilibre. Elle vit dans la peur. C’est une femme autoritaire qui aime décider d’elle-même. J’essaye de discuter avec elle pour lui remonter le moral. Elle n’a pas d’appétit, elle ne mange pas bien, elle est souvent triste, elle n’arrive pas à dormir la nuit. Je lui pose souvent des questions pour qu’elle évacue sa colère. Ma collègue et moi, nous notions tout dans un cahier d’observation. J’utilise le fauteuil roulant pour l’accompagner au parc, elle regarde les enfants jouer. Souvent, on rend visite son amie qui est sa voisine aussi. Elles prennent le café ensemble. De temps en temps, on va à la boulangerie pour chercher du pain ou des croissants. Le fauteuil roulant lui permet de se déplacer, d’être en permanent à côté de moi. Elle est avec moi, quand je prépare le repas ou je fais la vaisselle. Cela permet de participer à la vie de la maison, je peux lui parler, l’intégrer les activités du quotidien. Mme D. accepte facilement les moments de mobilisation, cela lui permet d’être moins fatiguée, moins isolée. Elle se sent en sécurité et a le plaisir de sortir. Malgré la régression de sa mobilité, Mme D. a pu être stimulée et sortir de son isolement dans la journée.
- A partir d’une situation donnée, décrivez comment vous avez utilisé des actes essentiels de la vie quotidienne pour établir et renforcer la relation d’aide à la personne.
Mme M. âgée de 87 ans atteinte de démence. Après six mois d’hospitalisation, elle a souhaité revenir vivre chez elle. Elle a fait appel à l’association dans laquelle je travaillais et c’est de cette manière que je l’ai rencontré. Le début a été difficile, elle a dû réapprendre à vivre avec son handicap. Elle avait du mal à accepter ma présence. Je lui ai expliqué que j’étais là pour l’aider. Il a fallu un peu de temps pour qu’elle me fasse confiance. Je me suis armée de patience. Je savais que ce n’était pas contre moi qu’elle en avait mais contre la situation. Un jour, j’ai demandé à Mme M. de faire appel à un coiffeur. Elle m’a répondu que je pouvais s’occuper de ses cheveux. Quand je lave les cheveux de Mme M, je l’installe confortablement dans la salle de bain chauffée si nécessaire. Je rapproche son fauteuil de la baignoire, je m’assure sur ma main et mon coude que la température de l’eau lui convient puis je commence doucement à mouiller ses cheveux, applique du shampooing puis lui masse délicatement le cuir chevelu. C’est un moment de détente pour elle, de relaxation. Je poursuis la séance en lui limant les ongles, en lui mettant du vernis. Elle est ravie.
- A partir d’exemples, expliquez comment vous procédez pour respecter l’intimité des personnes
Même si j’ai la clé des bénéficiaires, je sonne avant de rentrer chez eux pour respecter leur intimité. Quand Mme B reçoit de la visite ou un coup de téléphone, je ne reste pas dans la pièce. Si une personne, la rend visite, je salue cette personne, échange parfois quelques mots. Je propose du café puis j’explique que le travail m’attend, je n’impose jamais ma présence.
J’accompagne Mme D aux toilettes car elle ne peut y accéder sans mon aide, elle a besoin de moi pour se lever et s’asseoir. Je referme la porte et reste derrière attentive, lorsqu’elle tire la chasse d’eau, c’est le signal, et frappe la porte pour l’aider.
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