Les super-heros et la société

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En 1963, c’est la naissance d’Iron man, personne iconique dont les pouvoirs sont dépendants de la science, une super fusion entre l’homme et la machine. Une incroyable armure, une technologie qui créée des choses extraordinaires.

A travers cette multitude de super-héros et de leurs actes, l’homme peut facilement s’identifier.

- La société et les super héros

- Les supers héros, outil de propagande :

(Sarah) Ici, on utilisera donc l’exemple de Captain America.

Durant la seconde guerre mondiale les éditeurs de comics américains, fidèles à leurs « traditions », on arrosés leurs compatriotes d’histoires de leurs super-héros favoris, sur un fond de propagande. Les deux maisons d’édition principales de comics sont : Marvel et Dc Comics.

Cette première de couverture annonce ici, un récit des aventures du Captain America contre des ennemis jurés des Etats-Unis d’Amérique, les communistes. Ce magazine est une arme de la propagande américaine pendant la Guerre Froide qui oppose les Etats-Unis à l’URSS. Captain America et les autres super-héros sont les outils de cette propagande. Les premiers destinataires de celle-ci sont les soldats américains engagés dans cette guerre. (Image diapo)

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Captain America est représenté comme super puissant porte les couleurs de son pays ainsi que son nom. Également la position de victoire du héros américain vise à apaiser la population. Il est le symbole de l’Amérique puissante prête à protéger le monde de la menace communiste. Message destiné aux Américains eux-mêmes et au reste du monde, URSS compris. Captain America n’a pas de superpouvoirs, c’est un homme capable de faire appel à toutes ses capacités physiques, à affronter le danger, à risquer sa vie : il est un exemple pour mes soldats de l’époque.

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(Diapo) autres exemples de super héros comme outils de propagande :

- L’enjeu de superman dans la seconde guerre mondiale

- Iron Man contre le communiste

- L’histoire de Thor contre la Chine et durant la guerre froide

Les super héros ont donc eu une place très importante dans la propagande américaine, certains, comme captain america, ont été créés spécialement pour cela. La majorité des super héros ont été créés également pour combattre les régimes totalitaires ou bien ont été impliqués dans les conflits internationaux.

Aujourd’hui, les Super-héros ne sont plus utilisés comme des outils de propagande, mais comme un divertissement culturel dans le domaine artistique, cinématographique et littéraire.

- La société et les super héros :

(Mathieu) On considère qu’il y a trois périodes d’engouement pour les super-héros. La première va des années 40,. jusqu’au début des années 50. C’est une période qui s’explique probablement par le fait qu’on est encore en pleine crise économique et au début de la guerre. Et Le super-héros est une réponse imaginaire donnée à la crise économique. La deuxième période est celle des années 60. La troisième est le renouveau des super-héros. Elle débute au début des années 2000 avec les X-Men portés à l’écran. Ou avec Batman dans les années 90.

Dans les années 60, les super-héros étaient en déclin. Stan Lee, de l’équipe Marvel, décide d’inventer des super-héros d’un nouveau genre. Des super-héros plus humains. Il commence avec Les 4 Fantastiques, quatre super-héros qui ont des super-pouvoirs mais n’ont pas d’identité secrète. Ils vivent la vie de monsieur tout le monde et sont très humains. Peter Parker, Spiderman, est un adolescent qui va au lycée, puis en fac. Il a des soucis d’adolescent, doit s’occuper de sa vieille tante et veut travailler.

Des super-héros qui ne ressemblent pas à ceux des années 40. Et surtout qui ne se développent pas dans un contexte de crise. Ce sont tous ces super-héros qu’on retrouve aujourd’hui dans les films.

Dans les années 40, les super-héros les plus importants sont Batman, Superman et Captain America. Ils obtiennent leur pouvoir de manière scientifique pour Captain America, quasiment magique pour Superman. Ils mettent leurs super-pouvoirs au service des forces du bien et pour lutter contre des ennemis. Ils ont un moral inébranlable et sont de très grande valeur. On les appelle des demi-dieux et ce n’est pas par hasard. Ils sont quasiment parfaits. Ils représentent le remède fictif au cancer de l’humanité, et aux malheurs du monde.Dans les années 60, ils n’obtiennent plus leur pouvoir grâce à la science mais par des accidents. Ce sont des héros plus fragiles. Ce sont toujours des braves gars avec des valeurs fortes, mais ils ont des faiblesses. Ils sont soumis à la colère, à la passion. On voit une dégradation vers l’humain. Ils sont maintenant devenus des « pièces d’identité » qui servent d’exemple aux adolescents qui bâtissent encore leur personnalité.Les super-héros sont donc passés d’outil de propagande à outil de développement personnel mais aujourd’hui ils sont surtout sujet à la notoriété, chacun à son super-héros préféré et aussi son super-méchant

Il semblerait donc que la désignation de héros et d’antihéros soit à la fois le moteur et le résultat des mouvements du groupe. Ils vont permettre d’orienter le groupe en établissant ce qui est bien/mal, les exemples à suivre, en nous donnant une ligne directrice à nos actions… Mais, par le phénomène du mimétisme, le groupe va parfois sélectionner ses héros en dehors de toute rationalité. C’est le phénomène du « il est connu principalement du fait de sa notoriété »

Les super-héros ont donc subit l’influence de la société et pour la société dans les contextes de crise mais on aussi influencer, et cela continu encore maintenant, la société d’aujourd’hui.

Conclusion:

(Mathieu) Le contenu des histoires des super héros favorise également un fort sentiment d'identité sociale. Si l’héros est efficace, il exécute des actions qui illustrent et affirment les valeurs les plus chères de la communauté. La validation d'une vision du monde partagée, racontée vivement dans la narration, ciment les liens sociaux.

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