Les cinq points parfaits de la maitrise
Par Orhan • 23 Septembre 2018 • 1 261 Mots (6 Pages) • 4 269 Vues
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sont ces cinq points parfaits de la maitrise
En se prenant la main avec la griffe de maitre, nous rappelant que les maitres maçons se doivent aide et secours. Cette griffe symbolise un flambeau, la lumière qui nous est transmise et que l’on doit répandre autour de nous afin d’éclairer les hommes pour les rendre meilleurs.
En se rapprochant simultanément le pied droit par le coté intérieur. Le pied fait office de pivot, d’ancrage lorsque le très vénérable maitre relève le néo maitre, celui, ci passe alors de l’horizontal à la verticale, de l’équerre au compas, du domaine de la matière à celui de l’esprit.
Le 3° point est de se toucher le genou droit fléchi, signe d’humilité contraire de l’orgueil que l’on doit vaincre. L’action du genou permet de se relever, de s’élever vers la spiritualité.
Ces trois points sont représentatif de la FORCE dont doit faire preuve un maitre franc maçon.
4° point se rapprocher les poitrines du coté droit, on rapproche ainsi nos cœurs ; symbole de vie, d’amour et de tolérance. Point qui rappelle la Sagesse dont on doit faire preuve dans notre conduite.
5° point, on se pose réciproquement la main gauche sur l’épaule droite en s’appuyant la main sur le dos. A ce moment, vu de dessus, cette accolade représente un huit symbole d’infini, un lac d’amour. . Représentatif de la beauté que l’on doit avoir dans notre caractère afin de rayonner partout autour de nous. Cette beauté reflète aussi la perfection de tout ce que fait Dieu. C’est durant cette accolade fraternelle que l’on se dit le mot sacré, substitué signifiant le fils du père ou la vie nouvelle. Substitué car le mot sacré avait été perdu, en effet les 3 maitres, Salomon, Hiram roi de Tyr et Hiram l’architecte en détenait chacun une partie, donc il fallait le remplacer de peur que celui-ci ait été divulgué et donc tombé entre de mauvaises mains. C’est ainsi qu’Hiram tué par trois mauvais compagnons renait grâce à trois maitres, le très vénérable maitre, aidé par le second et premier surveillant, ressuscite à travers le nouveau maitre.
La triade et le mot sacré étant reconstitués , les travaux du temple peuvent reprendre.
Ainsi la transmission devient perpétuelle, la mort engendre la vie. Le nouveau maitre devra transmettre à son tour, essayé d’acquérir la sagesse, la flamboyance d’HIRAM. Il doit maintenant répandre la lumière en chambre du milieu comme en dehors. C’est un nouveau départ et non un aboutissement, il a d’ailleurs 7 ans et plus, donc aucune limite vers son perfectionnement, à la recherche de la parole perdue .Mon rôle est maintenant de montrer le chemin aux apprentis et compagnons. J’ai tous les outils nécessaires pour cela. Les actes des 3 mauvais compagnons m’ont montré que ces outils peuvent être maniés à mauvais escient en faisant preuve d’ambition , d’ignorance et de fanatisme .Après la nuit la plus sombre resurgit la lumière , l’espoir renait. Après la mort, la vie. Tel l’épi de blé qui sème de nombreux grains, on doit mourir pour répandre la vie. On doit connaitre la mort pour ne plus en avoir peur, s’en détacher. L’œuvre d’Hiram était presque achevée, on doit continuer son œuvre. Notre rôle est aussi de perpétuer notre tradition et donc de recruter de nouveaux apprentis qui seront l’avenir de notre loge, a nous d’être vigilant, de faire preuve de discernement pour mener a bien cette lourde responsabilité.
A moi de m’élever, cette transmission de vie reçue par Hiram doit m’aider. C’est de son esprit qu’il faut que je m’imprègne. De cette influence spirituelle reçue en mon centre que je dois faire rayonner.
Hiram a dit à ses meurtriers : TRAVAILLE, PERSEVERE ET TU SERAS RECOMPENSE.
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