Les Lieux dans les contes

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Poucet et ses frères, la maison est un piège :

- pour les uns, elle est en pain d’épice afin de les attirer auprès de la sorcière mangeuse d’enfants.

- et pour les autres, un abri déguisé car c’est en réalité la maison de l’ogre.

Et enfin, pour Blanche Neige, la maison est toujours un lieu d’emprisonnement : soit elle est renfermée par sa marâtre soit elle est à l’abri dans la chaumière des sept nains.

3-2 La forêt, c’est le lieu de passage

La forêt est un lieu que l’on retrouve presque systématiquement dans le monde des contes.

Elle est le plus souvent hostile, sombre et dangereuse. C’est là que le héros ou l’héroïne se retrouve face au mal : le loup pour le Petit Chaperon rouge ou l’Ogre pour le Petit Poucet ; à la mort ou au surnaturel.

Elle peut être un abri ou un refuge comme pour Blanche Neige et un lieu d’épreuves comme pour le Petit Poucet et ses frères. C’est un endroit ou le ou les personnages principaux du conte se perdent comme le Petit Poucet ou Hansel et Gretel.

Il arrive aussi qu’elle soit un lieu coloré, fleuri et merveilleux où l’on retrouve les fées et les animaux fantastiques qui viennent en aide au héros, où l’on fait des rencontres.

3-3 Le palais et le château, c’est le lieu d’arrivée

Le château ou le palais fait parti aussi des lieux rencontrés dans un conte. En général, il est le symbole de la réussite du héros et d’une nouvelle vie qui s’offre à lui : « Ils se marièrent et ils vécurent heureux».

C’est ainsi qu’à la fin du conte la Belle au Bois Dormant, Cendrillon, ou Blanche Neige, elles retrouvent le bonheur et la fortune auprès de leur prince. Toutefois, il arrive qu’il soit dangereux comme pour la Belle au Bois dormant : elle trouve dans le grenier du château la quenouille qui l’endormira pendant cent ans.

4 – Des lieux illustrés…

Gustave Doré, le plus célèbre illustrateur de contes, propose un traitement de l’espace imprégné de merveilleux ; les effets de clair-obscur, les éléments architecturaux mêlés à une végétation luxuriante créent un climat d’étrangeté. La volonté de G. Doré est de conserver une part de mystère pour laisser courir notre imagination. Il rejoint ainsi les auteurs de conte qui laissent souvent une part d’imprécision dans la définition des lieux.

Ses lieux de prédilection sont la forêt et les châteaux de style gothique.

5 - Conclusion

Dans tout conte, on retrouve très souvent la forêt, le château (habitation riche de la bourgeoisie) et la chaumière (habitation sans commodité des pauvres). Leur description reste vague pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur.

FIN