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Lecture analytique "le supplice de Quasimodo"

Par   •  7 Octobre 2018  •  1 024 Mots (5 Pages)  •  1 012 Vues

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la foule qui l’entoure

Déja on nous dit dès le paratexte que Quasimodo est est quelqu’un « dont le physique grotesque fait peur ou donne à rire » On sait déjà ce que va arriver.

Ensuite on voit L.21 L.32 que le personnage attire les regards avec « on vit » et « venez voir »

« Messieurs, Mesdames » nous invite clairement un spectacle. En effet les enfants veulent voir à tout pris le supplice comme nous le montre la L.32 « il était monté sur les épaules de Robin Poussepain »

On nous parle aussi de « foule de rire » L.36 ce qui nous indique qu’elle se moque de Quasimodo.

En bref la foule se moque de lui, on l’humilie et tout ça parce qu’il est différent et qu’il divertit la galerie.

l’impuissance de Quasimodo

Souvent, le monstre attire, fascine et dégoûte à la fois et Quasimodo n’y peut rien, il est enfermé dans un corps monstrueux et il est environné de rire et de haine

On retrouve aussi un personnage impuissant car il est attaché et on retrouve beaucoup de verbes en rapport avec la soumission tels que :

« ne sourcillait pas » L.1

« s’y laissa mettre » L.13

« se laissa faire » L.14

« il se laissa boucler et ficeler » L.15 la violence de ces mots accentue bien le fait que les hommes le traite comme un animal

« seulement de temps à autre il soufflait bruyamment » L.16 on remarque ici qu’il ne lutte même, c’est limite de la fatalité

le supplice du pilori

Le supplice de pilori est humiliation publique qui se déroule sous les regards de la foule. On attache une personne condamné à une espèce de planche en bois où uniquement la tête et les mains dépassent .

Dans le texte on retrouve une description assez détaillée de l’objet :

« les  lanières et les chainettes lui entraient probablement dans la clair »L.6

« planches circulaire » L.13

« système de courroies et d’ardillons » L.15

On retrouve aussi un autre objet de torture : le fouet. On retrouve à la L.28 une énumération qui permet d’insister sur l’horreur et la douleur de cet objet

Conclusion

Rappel du plan

La monstruosité, c’est avant tout le corps en tant que forme monstrueuse, insolite, terrifiante ou inédite. S’il est vrai que la monstruosité physique se signale par un excès, des formes surajoutées, des excroissances, ou alors, à l’inverse, par des manques, des pertes stupéfiantes, des défauts singuliers, il est vrai aussi que la monstruosité, c’est l’écart, qui peut s’agrandir un peu plus ,où l’alchimie des formes ne connaît plus de limites. Victor Hugo nous rappelle les accidents du développement qui précèdent parfois la naissance ou bien les déformations physiques. C’est pourquoi l’horreur qu’il suscite affecte le processus de reconnaissance ou d’appartenance de certaines personnes.

Il existe aussi une autre forme de monstruosité plus destructrice, la monstruosité morale. Dans le cas de la monstruosité morale, elle déshumanise ses victimes par des actes brutaux et ignobles comme ici.

La monstruosité, qu’elle soit physique ou morale, révèle l’extrême fragilité de tout ce qui donne un sens à notre existence.

On peut mettre en parallèle ce texte avec Eléphant Man de David Lynch car nous aussi à faire à un être difforme donné en spectacle.

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