Le langage, culture et société
Par Plum05 • 18 Janvier 2018 • 1 409 Mots (6 Pages) • 560 Vues
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- Les codes linguistiques sont conventionnel mais ils ne sont pas quelconque, il traduisent le rapport entre la société et réalité → Des cultures ≠ font donc des humanités. Dans chaque langue se reflète les idées, la mentalité, la vision du monde propre a une communauté. C’est bien par cette langue qu’un peuple créé un monde originale. Ce qui remet en cause le mythe biblique qui décrit Adam en train de mettre les mots sur les choses. En réalité les langues ne seront pas des répertoires des mots qui correspondent à des choses. A partir du moment où il y a un univers de sens, il y a un être humain. Quant il y a un homme il y a un univers de sens qui est totale.
« Il y a pas de rapport naturelle entre le mot est la chose » Platon
- Le vocabulaire change selon les sociétés. En apprenant sa langue maternelle, n’apprend-t-on cas parler ? Apprendre c’est accéder à un certain savoir par l’expérience ou par l’intermédiaire d’autrui. C’est en ce sens que l’enfant apprend à utiliser un langage qui est sa langue maternelle. L’individu apprend à utiliser des mots mais aussi à maîtriser du sens. La parole est bien la manifestation vocal et individuelle d’un langage qui est aussi un langage commun. Dans la langue, il y a un aspect collectif mais aussi coercitif (=Pouvoir brutal qui s’impose à un individu), c’est-à-dire qui s’imposent aux individus. Mon langage c’est d’abord le langage de tous, il faut parler comme tout le monde. Mais la parole est aussi un engagement personnel mais s’il l’était vraiment nous ne devrions parler comme personne. Par rapport à ce langage commun qui constitue une banalisation il y aurait de l’autre coté un langage personnel c’est-à-dire un langage poétique (=ouverture au monde ) → il enrichira le bouquet des sens . Parler c’est n’est donc pas que de produire de l’information parce que la parole est fondamentalement l’expression de la pensée que par conséquent apprendre à parler c’est aussi apprendre à pensée . En ce sens, donc on ne parle pas seulement pour parler parce que toute parole suppose rapport au réel et donc à autrui.
Apprendre sa langue maternelle c’est s’initier à une certaine forme du monde et donc de pensée. Les mots ne sont pas des étiquettes posées sur les choses, ils deviennent aussi des idées et des concepts qui structurent la réalité.
« Venir au monde c’est prendre la parole c’est-à-dire transfigurer l’expérience en un univers de discours » Georges Gusdorf , La Parole
- Dans la langue, on apprend à former et ordonner ses idées. L’écriture accentue l’exigence de pensée rigoureuse. La pensée nait bien de cette combinaison des signes entre eux mais aussi de la combinaison des idées entre elles. Donc on apprend un enfant à maitriser la parole et en même temps on le rend progressivement capable d’abstraction = plus il parle plus il pense car le langage apporte dénominations, précision et devient le support de la conscience et de la connaissance. Il y a dans cette langue une mise en ordre des pensées mais aussi des Hommes entre eux : dans cette fonction de communication qui fait sortir l’individu du cercle étroit de ses expérience.
- L’information c’est ce qu’il nous est donné de croire à un certain moments.
« Croire ce n’est pas savoir » Gilles Deleuze
- Par essence, le langage manifeste l’être relationnel de l’Homme, sa volonté de vivre ensemble constitue de la culture et de la défense d’un patrimoine commun. Notre langue maternelle est la langue française avec ses défauts/qualités, son histoire, elle nous fait vivre et on la fait vivre, nous enrichit et on l’enrichie.
- En apprenant notre langue maternelle on n’apprend pas seulement à parler mais on devient le sujet d’une parole, on est aussi l’acteur d’une parole.
Se faisant on apprend aussi à penser, à avoir des idées et aussi à exister en relation avec l’autre. On est introduit dans un monde humain, un monde de présence, un monde de subjectivité mais aussi un monde de respect. Les philosophes ont soulignés l’importance du dialogue et notamment du dialogue philosophique.
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