Le joueur d'échecs cas
Par Plum05 • 7 Mai 2018 • 1 584 Mots (7 Pages) • 489 Vues
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Mirko : J’ai choisi de décrire Mirko car je trouve que c’est quelqu’un qui nous inspire beaucoup d’émotions différentes. En tant que champion du monde d’échecs, on s’imagine un homme imposant, respectable et intelligent. Alors que pas du tout. Mirko est quelqu’un de vide, de mou, sans personnalité. Comment a-t-il acquit ce savoir des échecs, c’est un mystère, car le pauvre garçon est idiot. Hormis les échecs et l’argent, il ne sait rien. Tout au long du livre, il nous inspire du mépris car il est orgueilleux, cupide et profiteur. Quand McConnor lui demande une partie, il demande 250 dollars, une fortune ! Il se sent supérieur à tout le monde. L’auteur l’a décrit comme quelqu’un de très étrange. Quand il commence à perdre ses moyens contre Me B., on ne sait plus trop quoi penser de lui. Mais à la fin du livre, on peut penser qu’angoisser, que risquer de se faire battre, tout cela aurait pu le changer, le rendre un peu plus humain. Mais non, quand Me B. abandonne, pour des raisons que Mirko ignore, il lui trouve une excuse minable. Il se fiche de savoir ce que Me B. a pu avoir, il se sent toujours au-dessus de tout, il n’y a que lui qui compte. Ce genre d’homme ne changera jamais, ils nous font pitié, nous déçoivent mais quoi qu’il arrive, ils ne s’intéresseront jamais à d’autres personnes qu’eux.
Biographie de l’auteur
Stefan Zweig est un écrivain autrichien, né à Vienne le 28 novembre 1881, et mort à Pétropolis (au Brésil) le 23 février 1942, par suicide.Issu d'un père juif (sa famille est croyante mais modérée) riche tisserand et d'une mère issue d'une famille de banquiers italiens, il étudie la philosophie et l'histoire de la littérature, l'aisance financière de la bourgeoisie israélite lui permettant de suivre ses goûts.
Avant la première guerre mondiale il voyage beaucoup en Europe, à la découverte des littératures étrangères. Il sera notamment le traducteur en allemand de Verhaeren. Il se rend ensuite puis en Inde et aux États-Unis. Il s'engage dans l'armée autrichienne en 1914 mais reste un pacifiste convaincu. Durant la guerre il s'unit avec d'autres intellectuels, Sigmund Freud, Emile Verhaeren et Romain Rolland dans un pacifisme actif.
Face à la montée du nazisme en Allemagne, il prône l'unification de l'Europe.
Sa vie est bouleversée par l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Dès les premières persécutions, il quitte l'Autriche pour l'Angleterre (Bath puis Londres. Il sera naturalisé en 1940. L'année suivante, il part pour le Brésil et s'installe à Pétropolis, sur les hauteurs de Rio de Janeiro. Effondré par l'anéantissement de ses rêves pacifistes et humanistes d'union des peuples, il se donne la mort s'empoisonnant au Véronal avec Lotte Altmann, sa seconde épouse.
En 2006, l'association Casa Stefan Zweig a acquis la maison de Pétropolis et chargé l'architecte Miguel Pinto Guimarães de la rénover afin de la changer en musée.
Stefan Zweig est notamment l'auteur de "Brûlant Secret" (1911), "Jérémie" (1917), "La Peur" (1920), "Amok" et "Lettre à une inconnue" (1922), de biographies ("Marie-Antoinette", 1932; "Marie Stuart", 1935), "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme" (1934), "La Pitié dangereuse" (1938) et "Le joueur d'échecs" publié en 1943.
Vocabulaire
Ahaner (page 49) respirer bruyamment
Indolence (page 51) mollesse
Arcanes (page 55) secrets
Trait (page 64) coup (vocabulaire spécialisé des échecs)
Bistrées (page 72) sombres
Pusillanimité (page 75) timidité, lâcheté
Burin (page 83) tige d’acier qui sert à graver
Émousser (page 93) user, perdre
Ma psyché (page 97) mon psychisme, mon esprit
Vociférer (page 103) hurler
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