L’analyse et la décomposition des tâches
Par Andrea • 5 Mars 2018 • 968 Mots (4 Pages) • 581 Vues
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Un gestionnaire doit savoir laisser son personnel prendre des décisions. Cependant, on constate que M. Blanchette ne respecte pas le principe de l’initiative prôné par Fayol, comme on le constate dans l’extrait suivant tiré de sa déclaration : «Il estimait que les commis aux réclamations devraient être consultés (...). Pouvez-vous imaginer ça!». (Atkinson, s.d./1999, p.11).
Fayol note « Lorsqu’un défaut de discipline se manifeste ou lorsque l’entente entre chefs et subordonnés laisse à désirer, il ne faut point se borner à en rejeter négligemment la responsabilité sur le mauvais état de la troupe; la plupart du temps, le mal résulte de l’incapacité du chef.» (Fayol, 1962, p. 23). L’extrait suivant démontre un manque de discipline du supérieur hiérarchique: « Pour M. Blanchette, les éternels problèmes de coûts, de service et de qualité (...) causaient bien des frictions dans ses rapports avec ses commis.» (Atkinson, s.d./1999, p.10).
Question 3:
Pour la division du travail, Sécuriplus respecte l’ensemble du thème. Les tâches sont divisées afin d’atteindre un but commun à tous au lieu de créer des conflits. Chaque service de l’entreprise a ses responsabilités dans le travail à faire. Les extraits suivants en font la démonstration: «La société comprenait 3 divisions.» (Atkinson, s.d./1999, p.1). «Chacune de ses divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau.» (Atkinson, s.d./1999, p.2).
Pour l’administration, la centralisation de l’autorité détériore les communications au sein de l’équipe. Le gestionnaire est irrespectueux et fermé aux propositions. Son inflexibilité et ses ordres l’isole de ses employés car il ne favorise pas la communication. L’extrait suivant démontre la tension des rapports entre M. Blanchette et ses employés : «J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper, je tirerais sur sa chaîne mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction.»(Atkinson, s.d./1999, p.11).
Les relations entre les personnes et l’organisation ne sont pas bonnes. Il n’y a pas de motivations intrinsèques (appréciations, réalisation de soi au travail,...) dans l’entreprise. Dans l’extrait suivant, M. Blanchette fait montre du peu d’intérêt qu’il a envers le bien-être des ses employés:« Marie-Line Briens a 3 ans d’expérience dans ce métier. Je lui ai dit: "Marie-Line, tu as autant d’expérience que tout le monde ici, pourquoi est-ce que tu te plantes aussi souvent? À quoi tu penses quand tu fais ton travail? Tu travailles mal!" (...) Je suis toujours obligé de leur dire qu’ils ne font pas du bon boulot. Je fais mon travail de gestionnaire, il est à peur près temps qu’ils fassent leur travail de commis.(...) Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs.» (Atkinson, s.d./1999, p.10, p.11).
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