La solitude laudative dans l'Invention de la Solitude
Par Stella0400 • 3 Juin 2018 • 13 878 Mots (56 Pages) • 572 Vues
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La distinction de « littérature » et de « critique », est causée par certaines astuces de changement, il est question de l’imprimerie, machine magique, qui permet la diffusion et le cosmopolitisme intellectuel. La création des salons gouvernés par les érudits qui sont capables de défendre leur pays par la bonne réflexion, l’apparition d’un concept qui met en valeur le citoyen : le concept de l’honnête homme capable de se juger lui-même par le biais du libre arbitre.
La remise en question fournie par les Grands Rhétoriqueurs concernant les modèles qui peuvent correspondre à la littérature française antérieure.
L’imprimerie a joué le rôle d’intermédiaire entre le destinateur et le destinataire, non seulement cela, on retourne vers la tendance d’Antiquité, ce qui cause par la suite la critique philologique. La contrainte d’exposer aux récepteurs l’œuvre dans son originalité n’est pas seulement limitée à la seule condition Antique, ce qui contribue à une autre sorte de critique : la critique philologique.
Le paradoxe de la polémique se manifeste par l’opposition des deux œuvres : L’Art Poétique de Sebillet (1548) et La Défense et Illustration de la Langue Française de Du Bellay (1549), le premier défend la poésie française soumise dans la mesure du parfait et d’excellence, le deuxième se distingue entre le fait d’être un véritable poète et un rimeur qui joue seulement avec la sonorité des rimes et des mots. Sebillet donne une astuce pour les poètes d’avenir : le retour à la lecture classique surtout les poètes qui ont marqué leur période et la civilisation française. La Défense et Illustration est cependant la véritable proclamation contemporaine sous la tutelle des dogmes et de la polémique, c’est à partir de ce constat, qu’il ait eu lieu une critique qui échauffe et celle qui souligne : la première est liée à l’esthétique et les outils stylistique et la deuxième, c’est une critique qui met l’accent d’incise sur les points faibles et l’insuffisance d’une œuvre qui en aval d’un exemplaire réalisé en amont. Du Bellay, à Boileau, à Sainte-Beuve, à Valéry, c’est une évolution de la décadence qui se manifeste d’un critique à un autre. La langue française est issu du grec « la reine des langues », ce qui valorise la France sur sa concurrente l’Italie. La crise de 1548-1550 donne lieu à une critique sévère, mesurée : deux notions trouvables par la suite.
Montaigne est un humaniste-modèle de la France, vus cette époque du XVIème siècle, qui définit le lecteur actif. Une critique est mise au jugement de la morale et des valeurs. La sérénité dans les valeurs des œuvres littéraires, va contribuer à l’exotisme et au cosmopolitisme. Le français comme le latin semblait capable selon Estienne Pasquier de traduire la notion de beauté dans la littérature. Selon lui, la critique est un jugement équilibré, non impulsif, pas trop vantard dans ses admirations, et soumis à la fois sous la condition du relatif : chaque œuvre doit définir son auteur, son milieu et vice versa.
La critique du XVIème siècle est hétérogène, qui jugeait l’activité humaniste fertile. La littérature évolue, par le fait qu’elle ne soit pas tout à fait encagée, limité par le retour vers l’Antiquité, mais il faut savoir être moderne, par le biais d’innovation et de créativité. Malherbe joue un rôle prépondérant dans la relation entre écrivain et public.
La critique est l’anneau qui unit l’écrivain à son public, par quel moyen ?
La transformation du goût du public et ses besoins nécessitent la création des salons culturels : lieux où se déroulent les débats et les interprétations qui orientent le goût du public présent.
La critique pointilleuse, exigeante salue la critique du XVIIème siècle, au nom de l’évolution de l’esprit critique correspondant au besoin du public. Malherbe est la meilleure énigme de cette tendance, critiquant les bases de littérature du XVIème siècle. Selon sa conception, le vrai poète nécessite avant tout être un bon critique : selon Desportes, c’est la maitrise de la bonne réflexion et le fait ludique entre les mots employés.
Le procédé de Malherbe : suivre le texte étape par étape, fait de la critique, une critique de détails, cependant, Malherbe rejette la poésie qui ne s’adapte pas à ses conditions. Par contre, la polémique reste la vraie critique, mais ce dernier néglige l’une des valeurs incontournable : la concordance de la science et de la conscience, mais cette décombinaison n’ajoute rien comme effet sur la poésie.
Malherbe cherche à enseigner les notions primordiales du langage poétique basées sur la dimension oratoire, devise réservée au goût mondain, la littérature est un « ludo ». La différence optée par la critique du XVIème et du XVIIème siècle, c’est la rupture avec l’Antiquité et l’aller vers le modernisme, se séparer dans la mesure d’adaptation avec les besoins du public affamé d’une poésie qui soulage l’oreille et l’esprit, au lieu d’être lié implacablement aux dédains de l’érudit antique, c’était toute une littérature contemporaine plus soucieuse de plaire aux français en ignorant l’imitation des Grecs de jadis.
Malherbe espère d’être l’interprète convenable adapté aux nécessités de son temps, il s’agit de satisfaire un goût qui évolue à toute allure. C’est vrai que ce dernier cède l’opportunité aux critiques qui jouent bien le rôle des bons interprètes en bénéficiant de l’impact oratoire dans les salons et les académies.
L’Hôtel de Rambouillet possède une évanescence sur le développement des mœurs, qui déguise la critique selon un aspect nouveau, les salons regroupant les interprètes de haut niveau, les femmes ont leurs emprunts dans cet hôtel. La société considère que la littérature est un moyen de se délasser, le même concept, on le trouve chez Malherbe. La critique mondaine se développe et donne naissance à la critique orale, fugitive, que Sainte-Beuve rend hommage et la surnommant : « critique spontanée », chose qui contribue à la critique par lettres, d’où le représentant est J.L. Guez de Balzac.
Selon lui, le poéticien est à la découverte des secrets, des idées et profondes dans leur expression, il fait la distinction entre le « vrai critique » et le « faux critique » qui représente le simple orateur, le critique est censé de savoir transmettre l’opinion des gens du goût, en civilisant leur doctrine , par le biais du dépaysement. La clarté est la caractéristique de l’œuvre
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