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La relation d’aide pendant un prélèvement sanguin.

Par   •  7 Mai 2018  •  1 169 Mots (5 Pages)  •  509 Vues

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rassurer en lui donnant des informations.

Mais avec le recul, au niveau de la communication non verbale, la posture n’était pas en adéquation avec la situation et peut être pas avec les attentes du patient. En effet certaines attitudes peuvent être mal interpréter et traduire des messages forts. J’ai parfois l’habitude de croiser les bras pendant une discussion, ce qui est mal perçu en communication, car peut signifier que l’interlocuteur n’est pas ouvert ou n’accepte pas les idées des autres. De plus il existe d’autres gestes tels que les grattages, pincements ou stylo tripoté peuvent témoigner d’un trouble et parasitent le message. Selon le cours sur les soins relationnels de 2ème année, il est recommandé de les éviter face aux patients, car ils peuvent faire douter des compétences du soignant. Pour Andrew S. Grove, «La qualité de notre communication est déterminée non par la manière dont nous disons les choses, mais par la manière dont elles sont comprises ». La communication non verbale peut influer le message porté par la communication verbale. On ne peut pas tout exprimer par le langage.

L’article 16-3 du Code Civil indique que : « le consentement doit être recueilli préalablement à tout acte de soins hors le cas où l’état du patient rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n’est pas à même de consentir » Le Code de déontologie médicale a repris cette obligation de recueillir le consentement et de respecter la volonté du patient. (articles 35 et36) Avant tout soin, l’accord du patient est requis au préalable. Il y a donc un pouvoir décisionnel du patient leur permettant de refuser un soin.

L’article R 4311-2 du Code de la Santé Publique relatif à l’exercice de la profession d’infirmiers, stipule que «les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade». Il est nécessaire de comprendre que parfois nous sommes confrontés à des situations relationnelles qui peuvent parfois nuire à la qualité de notre travail. Cela signifie que nous devons être capables d’adapter notre «savoir être», c’est-à-dire notre posture, notre attitude et donc ce que nous devons faire. La relation établie avec le patient est basée sur la « confiance » et l’entraide.

Après avoir développé les différentes composantes de la relation soignant – soigné vues en cours sur l’UE 4.2 sur la relation d’aide, je constate que l’ensemble de notre corps s’exprime, nous parlons avec notre corps. La communication entre l’infirmière et la personne soignée se doit d’être de qualité afin d’établir une confiance et aboutir à un réel échange. Cela demande beaucoup de travail personnel pour pouvoir connaître ses émotions et s’adapter à la situation. Socrate disait en son temps, « Connais-toi toi-même », et c’est toujours nécessaire de nos jours, car c’est une relation qui demande d’abord de se connaître afin de pouvoir d’être authentique (selon les sept concepts de la relation d’aide de Carl Rogers) et connaître ses limites, les respecter mais aussi les éviter.

La relation d’aide est un soin complexe et qu’il faut savoir maîtriser. Réussir cela est la particularité et la difficulté de « l’art de soigner ».

Vous sentez-vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seule : Oui, je me sens autonome car j’ai donné les informations préalables au soin et j’ai respecté son choix. Ce qui n’empêche pas le sentiment d’échec ressenti pour ne pas l’avoir convaincu d’accepter.

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