La Place des Enfants dans la Société
Par Orhan • 19 Octobre 2017 • 1 541 Mots (7 Pages) • 655 Vues
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liberté d’expression également énoncée dans ce même document, est peu respectée. Selon les
auteurs Jean-Pierre Rosenczveig et Pierre Verdier il est important de rappeler que chacun d’entre
nous a une identité dans le monde, la société, c’est pourquoi nos droits et nos devoirs sont
également confrontés à notre responsabilité. Selon eux, ceci s’apprend et cela s’appelle l’éducation :
principe fondamental de l’humanité et du vivre-ensemble. L’article pose d’ailleurs la question de
savoir si la parole de l’enfant est légitime ou non, la réponse que ces deux auteurs donnent est que
oui, la parole de l’enfant est légitime mais modestement. Le contraste de cette pensée est
notamment visible dans le dessin de Pancho ou les enfants sont muets.
Ces nombreux non-respects des droits de l’enfant ont des conséquences graves, voire désastreuses.
En effet, les enfants sont touchés par le non-respect des lois sur le plan physique tout d’abord
comme le signale Marie-Agnès Combesque, ainsi que Victor Hugo expliquant tous les deux que la
santé et le développement physique de l’enfant sont compromis, surtout par les abus du travail.
Victor Hugo illustre notamment dans son poème les maladies liées à ces abus : maigreur, anémie,
rachitisme, épuisement. L’article sur la légitimité de la parole de l’enfant aborde également ce sujet
en parlant de la violence faite à 17 millions d’enfants que l’on refuse d’écouter malgré la pertinence
de leurs propos qui semble choquer nos deux auteurs qui restent pourtant conscients de la réalité
des faits.
De même, le développement mental, l’équilibre moral sont gravement atteints selon Marie Agnès
Combesque qui donne un exemple concret en revenant sur l’exploitation des enfants au travail. Elle
insiste sur deux sortes de travail : le travail acceptable, c’est-à-dire effectué dans le but de satisfaire
l’enfant, ainsi le travail doit lui apporter quelque chose (assurance, fierté, amélioration des
compétences, performance, formation) ; et le travail intolérable à savoir l’exploitation et le freinage
du développement physique et moral de l’enfant qui est alors considéré comme un objet et donc
dépourvu de toute façon de penser. Ainsi les enfant pauvre vivant dans ces conditions perdent
l’estime d’eux-mêmes et reproduisent la misère. Tous les documents constituant le corpus
dénoncent le travail abusif des enfants qui les détruit intellectuellement et moralement, et engendre
malheur et tristesse.
Ce constat incite à prendre des mesures pour assurer à l’enfant une place décente dans la société.
Les premières mesures consistent à diffuser l’information pour qu’une prise de conscience puisse avoir lieu. C’est ce qu’avait déjà fait Victor Hugo au XIXème siècle, qui, en s’adressant avec émotion à ses lecteurs, voulait dénoncer le malheur des enfants exploités. De plus, comme le dit Marie-Agnès Combesque dans son écrit, les Nations Unies avaient également acté contre cette exploitation en déclarant en 1979 l’année de l’enfance.
Au niveau mondial, l’existence de la Convention permet de faire évoluer le droit international et les Etats qui la ratifient se doivent de modifier leur législation pour être en conformité avec les articles signés. Quant aux associations de solidarité, elles jouent un rôle majeur comme le rappelle Marie-Agnès Combesque avec l’exemple du Pérou et de l’Inde qui aident les enfants à s’organiser pour défendre leurs droits. Cette mission d’information touche aussi la France, qui publie en 1989 une version simplifiée de la Convention internationale des droits de l’enfant afin de fixer des règles de droit et de devoir. « Combattre le travail des enfants » nous montre que les organismes d’Etat comme l’OIT et le BIT enquêtent dans le monde pour se renseigner précisément sur le travail des enfants qui est encore difficilement identifiable et mesurable.
L’article de Jean-Pierre Rosenczveig et Pierre Verdier ajoute ce combat d’exploitation le droit de s’exprimer librement, qui selon eux se trouve être plus important et présent que l’on ne peut parfois le croire, notamment grâce aux droits accordés depuis le XXe siècle. Seulement qui dit droit, dit devoirs et il faut apprendre à concilier ces deux apprentissages et surtout à les respecter. Chose qui n’est malheureusement pas toujours faite comme dans le dessin de Pancho qui montre la vulnérabilité des enfants, car petits, dans la société.
Dans le monde, les enfants n’occupent pas la place qui leur est normalement destinée. Leurs droits sont souvent bafoués, ce qui entraîne des conséquences désastreuses tant sur le plan physique que moral. Il convient donc de remédier à cette situation en prenant des mesures qui s’imposent au fur et mesure dans le temps, et ce depuis le XIXème siècle
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