L'analyse de discours.
Par Orhan • 27 Avril 2018 • 2 190 Mots (9 Pages) • 716 Vues
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La langue qui est le système, une construction abstraite;
2. Les combinaisons dans lesquelles le sujet parlant utilise le code (la langue) et
3. La parole, le mécanisme qui permet d’actualiser ces combinaisons.
Le discours c’est le pont qui mène de la langue en tant que système sémiotique à la parole vivante. Pour Buyssens la langue c’est une matrice universelle où sont chiffrées les connaissances du monde.
Emile Benveniste - le paradigme antropocentrique. Le discours est la langue
prise en charge par le sujet parlant (язык, присваиваемый говорящим). Подчеркивается субъективность. Benveniste lui il considère aussi le discours en tant que génération de la parole par le sujet parlant parce que la langue existe dans l’homme et l’homme existe dans la langue.
Бодуэн: язык существует только в индивидуальных мозгах, только в душах, только в психике индивидов, составляющих данное языковое общество.
Foucault et Pêcheux, l’approche philosophique du discours.
Foucault: il n’y a pas d’idéologie sans langage. 1. L’énoncé n’est pas égal à la proposition. L’énoncé se caractérise par la singularité, par ses liens avec la situation, par sa matérialité, par ses liens avec la sphère concrète de l’activité humaine. 2. Le discours c’est l’ensemble d’énoncés qui relèvent de la même formation discursive. La formation discursive est le même système de règles (position, fonctionnement, transformation).
Pêcheux: la formation discursive est l’ensemble de position politiques et idéologiques qui ne sont pas le fait d’un seul individus et qui influencent notre comportement communicatif.
Les représentants de l’approche philosophique le considèrent comme un certain mode de raisonnement comme idéologie qui s’exprime verbalement. Le terme a tendance pour s’employer pour les positionnement d’ordre idéologique. Ainsi on parle plus facilement de la formation discursive à l’égard des discours politiques pu religieux que pour le discours administratif ou publicitaire. Bref la formation discursive c’est tout ensemble d’énoncés socio-historiquement circonscrit: le discours islamiste, anarchiste, féministe. Or cette notion étant mal définie, elle a de la peine à trouver sa place dans la théorie actuelle du discours.
Charaudeau: la communication est un dispositif qui comprend quatre composante de nature différente:
1. La situation de communication d’ordre psychosocial;
2. Les modes d’organisation du discours de caractère langagier et cette composante correspond aux procèdes de la mise en scène et aux finalités (énoncer, d’écrire,
raconter, argumenter);
3. La langue d’ordre strictement linguistique. Cette composante constitue le matériaux verbal.
4. Le texte. Le produit-résultat de l’acte communicatif fabrique de la langue et de discours.
Les modes d’organisation de discours sont donc les principes d’organisation de la matière linguistique qui dépendent de la finalité communicative que ce donne le sujet parlant. Ces modes peuvent être:
1. Enonciatif (assercif). Ex.: évaluation, constat, déclaration, promesse;
2. Descriptif
3. Narratif
4. Argumentatif.
Sans donner de définitions précises Charaudeau sous-entend sous le discours plutôt le processus de la construction du produit textuel que le produit lui-même.
Discours/phrases. Le discours constitue une unité linguistique formée d’ une succession des phrases.
Discours/langue. La langue est définie comme un système de valeur virtuel qui s’oppose à l’usage de la langue dans un contexte particulier qui filtre ses valeurs et qui peut en générer des nouvelles.
Discours/texte. Le discours est interprété comme l’inclusion d’un texte dans son contexte (conductions de production et de réception).
Discours/énoncé. Les unités transphrastiques. L’énoncé est alors considéré comme une unité linguistique et le discours est considéré comme un acte de communication socio-historiquement déterminé.
Discours/récit (histoire). Émile Benveniste a introduit cette notion. Dans le discours qn s’adresse à qn, se présente comme un locuteur et organise se qu’il dit dans le cadre de la catégorie de la personne. Dans l’histoire (le récit) les éléments semblent se raconter elles-mêmes. Dans le discours il y a le repérage par rapport à la
situation d’énociation. Dans le récit il n’y a pas de se repérage. Dans le discours les éléments qui renvoient à la situation communicative s’appelle les déictique, le revoie c’est la dixice. Dans le récit il n’y a pas de renvoie a la situation communicative mais au texte lui même, cela ce fait au moyen de l’anaphore. Globalement le système de discours coïncide avec le présent de la parole. Le discours emploie aussi le passe composé, le futur, mais le passé simple y est absolument exclu. Quant aux formes personnelles le discours mobilise les forme je et tu qui désignent les locuteurs. Les faits subjectifs du discours résultent donc du choix des indices personnelles, temporelles, deictiques et modaux. Le plan de l’histoire concerne le récit des événement passées. La présentation des faits survenu a un certain moment du temps sans aucune intervention de locuteur. Le récit mobilise plutôt la troisième personne, la forme temporelle typique y est le passé simple, d’où est exclu le passé composé qui est rattaché au moment de la parole. Le fait de l’objectivité résulte à la mise en retrait du sujet parlant et à l’emploie des moyens linguistiques déconnectés de la situation communicative.
Les trait différentiels du discours.
1. Le discours suppose une organisation transphrastique. Cela ne signifie pas que tout discours doit absolument avoir la taille supérieur à la phrase. Le discours mobilise les structures d’autre ordre que celles de la phrase. Nous analysons non seulement le côté purement linguistique, mais les caractéristiques extralinguistique.
2. Le discours est orienté. Il est conçu en
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