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Intervention, apprentissage, didactique, pédagogie

Par   •  16 Avril 2018  •  10 049 Mots (41 Pages)  •  565 Vues

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- Dans toutes disciplines ont transmet des savoirs et des connaissances qui sont en phases avec les pratiques culturelles.

- L’enjeu pour toute discipline est d’enseigner une culture et de transmettre un patrimoine culturel

- Comme par exemple la musique, les arts plastiques…

- En EPS, la culture renvoie à un ensemble de pratiques sociales en perpétuel changement.

- Problème de l’éducation physique par rapport à la représentativité culturelle : savoir si les pratiques qui sont transmises aujourd’hui à l’école sont en phases avec les évolutions sociales.

- Avant : grammaire du mouvement, depuis les années 1960 : culture

- Sport  APS  APSA  On pourrait rajouter un E (Entretient)

C - Structuration des contenus/savoirs disciplinaires (processus d’élaboration)

- Chaque discipline se caractérise comme une matière d’enseignement par l’existence d’un programme sur lequel l’enseignant peut s’appuyer dessus.

1- Transposition didactique (M. Verret1975 et Yves Chevallard 1985)

a – Principes

- C’est la nécessité de passer soit d’un savoir savant (maths) soit d’une pratique sociale (EPS) et culturelle à un savoir scolaire (= objet d’enseignement : modèle explicatif)

- C’est un processus d’adaptation parfois de simplification, de décontextualisation afin de rendre possible l’appropriation des savoirs en fonction des élèves. Tout ce mécanisme peut aller jusqu’à une dénaturation du sport en oubliant les valeurs culturelles (ex : un sport co à l’école est transformé pour l’apprendre aux élèves, on valorise tout ce qui renvoie à l’échange au détriment de la confrontation.).

- Pratique sociale de référence (JL Martinaud) : APS  objets culturels

b - Les étapes

- 1ère étape « logique d’expert » :

- Représentants institution : objet culturel, objet d’enseignement.

- Concepteur-chercheurs

- 2ème étape : Programmes

- Déclinaison

- Hiérarchisation des savoirs

- 3ème étape : logique de transmission (enseignant/classe) :

- Recontextualisation du savoir par des situations/exercices  mise en œuvre

- Généralisation-application-réinvestissement

- La transposition revient à aboutir à une modélisation de l’objet culturel ou APSA, pour en faire un objet d’enseignement.

- Tout ce cheminement constitue à établir un programme en prenant compte les différentes caractéristiques des APS (déclinaison, hiérarchisation des savoirs)

- L’enseignant doit faire vivre ce programme comme une délivrance de contenus d’informations = traits essentiels, problèmes fondamentaux, logique interne, principe d’action)

- La transposition didactique est une décontextualisation puis une modélisation, et pour finir une recontextualisation que l’enseignant délivre à l’élève à l’aide d’un programme né de la modélisation.

- La transposition didactique est une décontextualisation de son contexte d’origine pour ensuite la recontextualiser.

- 5 niveaux dans chaque activité : 2 au collège, 3 au lycée

c - Définition des savoirs à acquérir

- Avant, pour caractériser les savoirs disciplinaires ont avait recourt à 3 types de savoirs :

- Savoir : savoirs fondamentaux théoriques.

- Savoir-faire : savoirs pratiques procéduraux.

- Savoir-être : attitudes comportement sociaux.

- Maintenant on utilise les termes de compétences et de connaissances.

- Pour comprendre l’arriver de ces termes, il faut comprendre les savoirs disciplinaires depuis Napoléon. En France, on a toujours valorisé les savoirs encyclopédiques, c’est une succession d’accumulation de savoirs à restituer. Il y a 15 ans on en mesure les limites. En effet le monde du travail a besoin de plus de gens organisé que de gens qui connaissent plein de choses sans savoir les utiliser.

- Le système éducatif doit donc être capable de former des gens qui savent utiliser leurs compétences (à partir des années 90).

- La loi d’orientation du système éducatif (1989) de Jospin met en place un conseil national des programmes en 1990.  Chartre des programmes

- C’est une réforme des programmes autour de l’articulation « compétences-connaissances ».

 L’accumulation des connaissances ne suffit pas à l’édification des programmes, les connaissances doivent être réutilisables

 Individu doit être capable de réinvestir, exploiter ses connaissances

- Les connaissances sont l’ensemble des concepts, des notions et des savoirs ; faire ce que l’on acquiert à l’école.

- Une compétence c’est une capacité à agir efficacement dans un type défini de situation dans un contexte particulier et en prenant compte les données de ce contexte. La compétence utilise, intègre et mobilise des connaissances mais ne se réduit pas à la somme de ces connaissances. C’est donc une capacité de jugement qui permet de mobiliser ses connaissances à bon escient, de manière permanente.

- Une compétence s’exprime donc toujours dans une situation complexe et globale nécessitant de faire des choix.

- Une connaissance s’acquière et une compétence se construit.

2 - Compétences – connaissances (Meirieu)

- Conditions d’appropriation d’élaboration des savoirs

- Les compétences sont considérées comme une savoir significatif : il faut que les connaissances

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