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Histoire et memoire cas

Par   •  9 Mai 2018  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  477 Vues

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de l’émotion, et que notre époque, à cause d’Internet, de la télévision et du cinéma, fait primer l’émotion sur la raison, les lois mémorielles, loin de calmer le jeux, réveillent des souffrances qui auraient peut-être du rester endormies. Une loi sur la Saint Barthélemy servirait-elle à parfaire la réconciliation entre catholiques et protestants ? L’obsession de la transparence doit être mise en balance avec la cohésion nationale, laquelle passe parfois par l’oubli (qui n’est pas le pardon) et peut-être aussi, plus cyniquement et pragmatiquement, par le silence.

QUESTION 1 :

Qu’elle est selon vous l’idée maitresse du texte ?

QUESTION 2 :

comment concevez vous la notion de crime contre l’humanité ?

question 3 :

les états démocratiques ont-ils un devoir de repentance ?

Question n° 1

Qu’elle est selon vous l’idée maitresse du texte ? (développer en une dizaine de lignes)

Il existe sans doute une histoire vraie et une histoire officielle, réécrite après coup par des états désireux soit de se légitimer en filiation à des actions glorieuses du passé, soit de justifier une action au présent, comme un progrès moral par rapport à des exactions commises autrefois.

Mais l’histoire n’appartient à personne, sauf peut-être à ceux qui l’ont vécue mais qui ne sont plus là pour en parler, et surtout pas aux états.

Il ne faudrait pas confondre histoire et mémoire. L’histoire est une science objective, alors que la mémoire n’est que l’entretien d’un sentiment, bien évidemment subjectif.

Question n° 2

Comment concevez-vous la notion de crime contre l’humanité ?

La notion de crime contre l’humanité est apparue pour la première fois au tribunal de Nuremberg chargé de juger les crimes nazis, notamment à l’encontre de la communauté juive.

Il s’agit d’une qualification juridique s’appliquant à des massacres de communautés au nom d’une appartenance ethnique ou religieuse.

Plus près de nous, la notion de crime contre l’humanité a été appliquée aux crimes de guerre commis sur les théâtres ex-yougoslave et rwandais par les tribunaux pénaux internationaux mis en place pour les juger.

Mais au delà de cette approche juridique, le crime contre l’humanité possède au sens commun, une évidente connotation subjective, qui se rattache à la notion de droits de l’homme.

Dissertation

Les états démocratiques ont-ils un devoir de repentance ?

Problématique : pourquoi depuis quelques années certains chefs d’états affichent-ils une repentance au nom de leur pays ?

IM : L’actualité des dernières années, apporte quelques exemples de déclarations de repentance formulées par des chef d’états, à propos de « crimes d’états » commis dans le passé. Il ne s’agit pas là d’un devoir, un état n’a d’ailleurs sans doute de devoirs que par rapport à ses citoyens, mais plutôt de se démarquer d’un passé amoral, pour afficher une moralité présente.

IP1 : La repentance n’est pas un « devoir d’état »

IS11 : L’état ne possède à proprement parler de devoirs que vis à vis de ses citoyens et vis à vis du droit international, symbolisé par l’ONU, où ne figure pas la notion de repentance.

IS12 : La repentance, et d’autant plus qu’on s’éloigne dans le temps, s’appuie sur un jugement du passé à partir de critères présents. Elle repose donc plus sur une mémoire subjective que sur une histoire objective.

IP2 : Mais la repentance peut constituer une pédagogie morale.

Les démocraties modernes s’appuient de plus en plus sur l’adhésion d’une opinion publique en mal de valeurs, qu’il convient de convaincre.

La repentance collective, est peut-être une forme de thérapie destinée à évacuer les taches du passé et surtout à éviter que ne se reproduisent les atrocités commises par certaines dictatures.

Ouverture conclusion : La repentance n’est pas la mémoire, et s’il n’existe sans doute pas de devoir de repentance pour l’État, il lui incombe peut-être un devoir de mémoire, car c’est sur la mémoire que se construisent les principes

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