Histoire des métiers du travail social
Par Ramy • 16 Octobre 2018 • 1 565 Mots (7 Pages) • 557 Vues
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- Des principes révolutionnaires aux grands courants de pensées (essentiellement 19° siècle)
C’est une époque où émerge la question sociale à travers la révolution industrielle. Contrairement à ce qui était attendu, la libéralisation du travail n’a pas mis fin à la misère. Au contraire, la société du 19° siècle se caractérise par le paupérisme distinct de l’indigence et de la pauvreté. C’est-à-dire qu’il s’agit de l’ouvrier qui travaille et dont les revenus ne le protègent en rien de la pauvreté. Actuellement, ce sont les travailleurs pauvres. Ce constat ne conduit pas pour autant à la naissance d’un Etat providence. Cette question sociale recouvrait l’ensemble des problèmes liés à la révolution industrielle (afflux de population vers villes, conditions de travail, manque d’hygiène, logement insalubre, mortalité infantile…). Ceci a provoqué de nombreux débats d’idées et suscité des pratiques différentes de la charité. Plusieurs acteurs sont repérables, comme les associations philanthropiques laïques et les associations issues du catholicisme social. Cette période voit toutefois une intervention plus conséquente du rôle de l’Etat non pour sauvegarder l’ordre public mais dans un souci de sauvegarde des populations. On voit apparaitre des lois sanitaires en matière d’hygiène, des lois sur le travail, des lois sur l’éducation (1884). En rupture avec la tradition caritative et assistantielle, se développent de nouveaux services comme les mutuelles, les loisirs populaires, les logements pour jeunes travailleurs, les maisons de vacances…
Cette fin du 19° siècle voit apparaitre aussi de plus en plus de figures féminines issues de la bourgeoisie et qui vont prendre une place importante dans le traitement de la pauvreté.
- De l’organisation de l’état providence à la décentralisation (20° et 21° siècle)
Les 20° et 21° siècles ont vu se structurer le travail social à travers la professionnalisation des intervenants, l’organisation administrative, la politique et l’approche financière, la mise en place des systèmes de protection sociale, et tout ceci étant porté par un Etat providence (Etat providence = intervention de l’Etat) depuis les années 1980, les phénomènes d’exclusion et de précarité prennent des visages différents interrogeant la pertinence des interventions. Ces processus semblent toutefois impliquer des trajectoires et des approches récurrentes comme la reproduction des inégalités. Il s’agit des trajectoires qui se construisent sur deux pôles, le degré d’intégration socio-professionnelles des individus et leur participation à des réseaux sociaux autour de la famille, du quartier, des communautés locales. Il semblerait que la position dans la société soit liée aux ressources en termes de capital (capital culturel, social, familial, économique) et que la composition de ce capital de même que la capacité à le mobiliser marque les limites d’une possible intervention sociale.
- Le travail social demain, quel est-il ?
Le travail social doit surmonter les défis de la grande pauvreté en essayant de lier 2 logiques :
- préserver son identité et faire preuve d’initiatives afin de s’adapter sans cesse aux besoins des populations et aux orientations des politiques publiques. Il y a une réelle transformation du public et des modes de prise en charge. En poly de secteur on va avoir popu travailleurs pauvres, pers retraitées qui maintenant ne peuvent plus régler factures. On ne peut répondre à la demande car ne rentrent pas dans les cases des demandes d’aides car on n’a pas adapté les conditions des demandes d’aides. Cela impacte aussi sur les pratiques professionnelles. On est dans une marchandisation, et de chalandisation u travail social, c’est à dire qu’il y a un retrait par rapport au social qui commence à se faire de l’Etat, on est sur de la productivité, restriction du personnel, le travail social est invisible, manque de légitimité, mais on doit faire avec tout ça.
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