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UE 1.1 CULTURE, MALADIE ET PRATIQUES SOIGNANTES

Par   •  7 Juin 2018  •  1 353 Mots (6 Pages)  •  517 Vues

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à la société et qui peut être informelles (dû aux médias, etc…).

D’une manière ou d’autre il faut que je sois prête au regard des autres et que je m’informe. Si j’accepte la norme c’est parce que je veux m’intégrer. Mais si pour moi cette règle est contre la norme je vais quand même essayer de m’intégrer. Donc si la norme est relative, la déviance aussi est relative. (ex : il y a des pays où les homosexuels sont tués et d’autres où ils sont considéré comme tout couple).

Chaque proche ou chaque patient dont nous allons nous occuper vont vivre la maladie de manière différentes ( pour certains la maldie peut être du à un démon dans le corps = croyances différentes de la biomédecine).

Il y a trois questions pour lesquelles on peut toujours ce questionner quand on prend un patient en charge et qu’il a du mal :

– question de l’entourage : est ce que autour du patient il y a un fort entourage communautaire ou si au contraire il est délaissé

– question sur sa vision : qu’est ce que le malade pense et son entourage de sa pathologie (pourquoi moi ? D’où ça vient ? )

– question d’itinéraire : le parcours du malade et de son entourage. Quel est le parcours qu’ils ont engagés dans la démarche de soin ?

En réalité la maladie ne concerne pas seulement le malade. C’est un événement social. La famille est touchée aussi. C’est la famille qui va, avec le malade, relevé les symptômes. Et c’est à partir des ces symptômes que l’on va pouvoir entamer une démarche de soin.

Elle n’est jamais organisé en tête à tête avec des thérapeutes. Le malade es toujours rencontré avec son entourage. La PEC de la maladie est toujours prise en groupe.

Qu’est ce que la famille? Pour nous c’est une entité sociale bien délimitée et qui n’est pas unique. D’un pays à l’autre, on trouve des configurations de familles bien différente (polygamie, famille recomposé, etc...) la norme est relative au contexte. On ne peut pas traiter les autres comme si ils étaient anormaux car les normes ne sont pas les mêmes. On ne peut pas s’attacher à ce que tout le monde ait le même point de vue et la même vision au sujet de la famille. On ne trouve pas ici et ailleurs le même système de parenté. (cette question de la famille dans le soin est un sujet délicat → on parlait des familles comme des parasites des patients).

Avant, la famille était très mal traitée : « parce qu’ils sont sales, qu’ils font du bruit et qu’ils dérangent ! ». on leur demandait même de poser des perfusions au malade.

Les sens du malade : l’explication que les soignants donne à la situation du malade. Il y a cette question universelle : « pourquoi moi ? ».

en tant que patient on peut se dire que les causes ne sont pas seulement organiques. On peut se dire que c’est le corps qui nous fait comprendre qu’on a touché à la réponse qu’on cherchait (ex : le mari ui trompe sa femme → sa femme a des douleurs chaque fois que le mari ne rentre pas et va consulté → maladie = la femme pense que son cancer est dû à son mari → c’est l’explication profane dans laquelle la médecine ne trouve pas sa place, contrairement au vécu du patient → cette science du mal fait bien-sûr appel au corps!). En tant que soignant nous ne sommes pas obligé de croire aux croyances des familles. Nous avons chacun nos croyances. Mais il ne faut pas juger ! La nécessité sera de combiner les deux pratiques. Parce que même si ils ont des croyances, si ils sont à l’hôpital c’est parce qu’ils ont une certaine confiance en la biomédecine ( bien qu’ils pratiquent leur rituels en plus). Ils cherchent une autre typologie de soin.

Les itinéraires thérapeutiques = ils viennent à l’hôpital et utilisent les dispositifs de la biomédecine mais en parallèle ils utilisent les dispositifs de leur croyances (ils vont par exemple chez le shaman ou le magnétiseur). En tant que soignant il faudra comprendre. C’est une question de tension sociale. Le médecin soigne la maladie et les autres dispositifs me prenne en charge moi en tant que personne. Il y a des maladies où la biomédecine est efficace et des maladies où d’autres formes de médecines le sont.

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