Faut-il modifier son corps pour se sentir mieux ?

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Par exemple, une personne refusant l’utilisation de cet implant risque de se retrouver marginalisée, tout comme le langage des signes.

Ainsi, grâce à de nouvelles technologies, un handicap peut être facilité ou soigné, au détriment d’anciennes normes, qui vont être supprimées.

Aussi, les normes peuvent être culturelles selon les origines. Par exemple, on modifie sa peau par des tatouages pour la beauté d’un motif. Cette pratique, pourtant très ancienne, a perdu sa véritable signification au fil du temps.

Pourtant, dans la tradition japonaise, le tatouage avait une véritable signification traditionnelle, appelé Irezumi. Il permettait d’afficher l’appartenance à un clan, un métier, ou encore de punir les criminels.

Contrairement aux tatouages modernes qui sont entrés dans les mœurs et que l’on souhaite afficher aux yeux de tous, le tatouage au Japon est très mal vu, malgré les traditions anciennes.

De nos jours, on modifie son corps non pas pour une tradition, mais pour montrer son appartenance à une société.

En effet, en suivant les normes que peut nous imposer la société, nous renions nos origines.

Par exemple, Michael Jackson, chanteur noir afro-américain est devenu « blanc » grâce à la chirurgie esthétique. Ce choix de changement physique montre l’importance des normes sociales qui ont influencées le chanteur.

Ainsi, plutôt qu’accepter son physique et sa couleur de peau, Michael Jackson a fait le choix de renier ses origines pour mieux se sentir intégrer à la société, face à son succès grandissant.

Sans doute que les personnes qui pratiquent de nombreuses chirurgies esthétiques n’accordent pas assez de valeur à leur propre personne et n’ont pas assez d’estime de soi. Elles oublient que notre personnalité ne se résume pas uniquement à notre apparence.

De nos jours, le corps est de plus en plus sollicité. En effet, il est devenu une figure médiatique selon les différentes sociétés.

Nous adaptons le plus souvent notre corps selon les normes imposées, en oubliant qu’un corps devrait être modifié pour son propre bien-être, et non pour le regard des autres.

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