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Exercice de synthèse de sexologie

Par   •  3 Octobre 2018  •  2 489 Mots (10 Pages)  •  307 Vues

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Le cours « Rapport de genre » m’a beaucoup fait réfléchir quant à l’égalité homme/femme et m’a permis de forcifier ma passion pour ce sujet. Il a rajouté des cordes à ma connaissances sur le sujet. Je pourrai donc en tant qu’intervenante et citoyenne, promouvoir l’égalité entre les sexes de bien des façons.

Question no 4 L'hypersexualisation des rapports hommes-femmes

Francine Duquet est une sexologue diplômée de l’Université du Québec à Montréal détenant un doctorat de l’Université de Montréal en éducation. La sexualité des enfants et des adolescents est sa spécialisation et elle forme des professionnels qui œuvrent auprès de ces derniers (UQAM, n-d). Pour Francine, l’hypersexualisation est en relation avec la surenchère sexuelle dans la société occidentale. Elle crée une sexualité qui pèsent sur plusieurs sphères publiques (publicités, médias, chansons, vêtements, etc) et qui envoient des images stéréotypées et discriminatoires. D’après Francine Duquet, se sont surtout les filles qui sont touchées par l’hypersexualité. Celles-ci sont réduites à des objets sexuels à un âge de plus en plus hâtif. Ceci les fait croire qu’elles sont que de bons outils pour le plaisir des garçons. L’hypersexualisation réduit l’identité des personnes à leur seule dimension sexuelle. Cependant, cette dernière n’est pas saine, elle exclut l’amour, la tendresse pour les remplacer par le désir, le marchandage du corps, l’objet et l’artifice (Duquet et Quéniart, 2009).

Dans le film de Sophie Bissonnette « Sexy inc : nos enfants sous influence », Francine Duquet présente son point de vue sur l’hypersexualisation. Selon elle, les jeunes sont davantage bombardés par les messages à caractères sexuels stéréotypés qui leurs font comprendre que la sexualité normale était de telle, soit hyper campée dans les rôles de genre. Une femme doit plaire et rassasier les besoins de son homme coûte que coûte. On pourrait presque dire que leur sexualité est entre les mains des hommes. Les médias sont l’un des premiers agents de socialisation. En répétant toujours le même message, ils dictent aux enfants comment il faut être et comment se comporter. Dans la présentation visuelle, Francine explique que la popularité, quête absolue chez les adolescents, est devenue quelque chose de sexuelle. Maintenant, pour être populaire, il faut dégager une énergie sexuelle. Les jeunes miment alors les modèles sexuels qui reviennent sans cesse, soit des hommes « machos » et des femmes objets, comme ceux présentés dans les vidéoclips, les films, les pornos, etc. La sexologue est inquiétée par rapport à l’érotisation de l’enfant et des contraintes majeures que cela peut apporter. Selon elle, c’est internet qui a amené les plus grands changements dans les données. C’est très préoccupant, car il y aurait une exposition précoce aux images sexuelles qui peuvent être traumatisantes et inquiétés les enfants. Pour contrer l’hypersexualisation selon Francine, on doit parler de séduction, de consentement, de rapport égalitaire, de relation amoureuse et d’amour aux jeunes. Il faut une conscience collective engagée envers les jeunes et prête à enrayer l’hypersexualisation qui n’est pas appropriées pour ces derniers (Bissonnette, 2007).

Je suis du même avis que Francine Duquet, je crois que l’on présente trop la sexualité dans la sphère publique et ce, de la mauvaise façon. On enseigne aux jeunes un idéaux de beauté (mince, gros seins, grosse fesse, homme musclé) et un comportement à adopter qui campe tout le monde dans les rôles de genre rétrogrades parfois discriminatoires, qui sont exploités à l’extrême. Les petites filles ont rarement confiance en elles parce qu’elles ne correspondent pas nécessairement la norme de beauté. Pour contrer ce déficit, je pense que, souvent, elles vont adopter les comportements sexuels prescrits d’une manière exagérée. Elles vont essayer d’aller chercher les regards par le fait d’être « cochonne » ou un objet sexuel et ce, même si au fond, elles ne se sentent pas bien. Elles vont écraser leur désir d’être aimée sous une fausse carapace sexuelle. Puisque les médias projettent un univers ou l’amour et la tendresse sont quasi inexistants, les enfants vont adoptés des attitudes persécutrices et de plaisir génital.

Je ne suis pas d’accord avec Francine sur le fait que les filles sont plus touchées que les garçons par l’hypersexualité. Je crois que les garçons vivent autant de choses que les filles et qu’ils ne se sentent pas bien là-dedans. On le remarque moins parce qu’ils sont conditionnés à ne pas parler de leurs émotions. Pourtant, beaucoup n’a pas confiance en eux et désire une silhouette plus forte. Dans une étude sur la satisfaction du corps des étudiants du secondaire au Québec (63 196 jeunes), plus du quart des garçons de taille et poids santé désire une silhouette plus forte. Les garçons ont donc tendance à s’entraîner de façon intensive ce qui peut être dangereux. Seulement la moitié des garçons et des filles sont satisfaits de leur apparence physique (Camirand et coll. 2015). Je suppose donc que les garçons sont autant victimes de l’hypersexualité que les filles. Ils vont vouloir être musclés et adoptés les comportements de « machos » de peur d’être considérés comme des faibles et comme des faux hommes. Ceux qui ne collent pas à ces prescriptions sont stigmatisés, intimidés et rejetés. Je crois donc qu’il faut autant travailler avec les deux sexes et ce, main dans la main.

Dans le même ordre d’idées que Francine, je crois que l’hypersexualisation est néfaste pour les enfants et la société. Ce n’est pas de parler de sexualité à l’enfant qui cause problème, selon moi. Ce sont les mauvaises informations, celles qui sont stéréotypées, discriminatoires et qui tentent d’obliger les gens à adopter une sexualité X commune qui sont dommageables. Je crois que ce n’est pas seulement sur internet, mais partout que l’on nous projette des images et des façons de vivre notre sexualité. Pour moi, ce qui nous permettra de vaincre l’hypersexualisation est de parler de la sexualité partout et toujours, mais de la bonne façon et avec des faits. Tout comme Francine, je crois qu’il est important de parler de consentement, de rapports égalitaires, etc. Je crois fermement qu’il faudrait qu’il y ait des cours au primaire et au secondaire sur la sexualité, faits par des sexologues qualifiés. Ceci, même si des parents s’opposent à cause de leur religion ou des rumeurs qu’ils entendent. Il faudrait éduquer les parents aussi pour bien répondre aux questions de leurs

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