En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation
Par Plum05 • 7 Mai 2018 • 1 319 Mots (6 Pages) • 1 156 Vues
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Deuxièmement, un autre des postulats du mouvement des relations humaines est la division du travail entre les dirigeants et les ouvriers, et entre corps de métiers, différencie les tâches, mais ne crée pas de conflits d’intérêts irrémédiables. En effet, les diverses parties d’une entreprise ont des fonctions distinctes mais complémentaires; leurs rôles est de contribuer à la réalisation des objectifs ensemble. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.54) Chez Semco, il existe quatre types d’employés qui travaillent dans des «divisions autonomes» (Semler, 1993, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.8). Les conseillers (qui peuvent être comparés aux vice-présidents), les partenaires (qui gèrent les différentes divisions), les coordinateurs (qui se concentrent sur les activités de marketing, de vente et de production) et finalement, les associés (qui comprennent tous les autres employés).
Finalement, le modèle participatif a pour objet d’utiliser pleinement la motivation de la personne en modifiant les systèmes de gestion de façon à l’intégrer aux exigences techniques et économiques de l’entreprise. Il existe beaucoup de similarité entre le modèle de gestion participative et la gestion de l’entreprise Semco. Voici des exemples tirées du cas la Semco : avec ou sans Ricardo qui nous le démontre : Les employés sont impliqués pour chaque nouvelle embauche, même s’il s’agit de candidats qui deviendront leurs supérieurs (Shah et Goss, 2007, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.12), ils décident quel forme de salaire ils aimeraient recevoir mais aussi le montant, ils sont aussi invités à s’impliquer dans la gestion de Semco et à proposer de nouvelles initiatives. Dans cette optique, les employés et l’entreprise ont le même objectif ce qui améliore les attitudes et la productivité.
Question 3 (5 points)
En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.
Afin de bien répondre à la question, voyons d’abord en quoi consiste le capitalisme industriel et le capitalisme financier.
Le capitalisme industriel est un régime économique qui repose sur l’investissement matériel dans les moyens de production, d’optimisation de la production et de rendement des investissements à moyen et à long terme. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.23).
Le capitalisme financier est un régime économique fondé sur l’investissement immatériel spéculatif, la maximisation des profits et le rendement des investissements à très court terme. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.23).
L’entreprise Semco adopte une gestion différente qui est basé sur des valeurs socialistes (cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.14). L’entreprise par ce type de gestion, fait passer l’humain avant l’aspect économique et politique. Contrairement au modèle industriel qui s’apparente au Taylorisme et au Fordisme, il n’est pas question ici de divisé le travail et de simplifié les tâches dans le but de réduire au maximum les coûts de productions, mais bien de mettre en avant les intérêts et les idées des employés à l’avant afin de maximiser leur performance et ainsi assurer la pérennité et le succès de l’entreprise. De plus, il n’est pas question non plus de capitalisme financier qui requiert la maximisation des profits, puisque le partage des profits constitue la deuxième valeur de base chez Semco. […]1 Contrairement à d’autres organisations où le profit est automatiquement distribué aux actionnaires, les employés prennent en main cette décision car, selon Ricardo Semler, cette possibilité les incite à mieux effectuer leur travail (Semler, 1993). Ce sont donc les employés qui décident comment distribuer le profit et la part des employés au profit est habituellement de 23% (Stockport, 2010) […]1 (cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.7).
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