Roue de bicyclette, Marcel Duchamp
Par Orhan • 24 Août 2018 • 3 468 Mots (14 Pages) • 688 Vues
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- “Yvonne et Madeleine déchiquetés” 1911 → collage/découpage verticale.
- “Sonate” 1911 → système verticale/horizontale.
- “Dulcinée” 1911 → mouvement spirale qui tourne.
1912, une année charnière. Il visite à plusieurs reprises, une exposition futuriste, à la galerie Bernheim jeune. Tableau “joueurs d'échec” → “Le roi et la reine entouré de nu vites”. Il se lie d’amitié avec Picabia et Apollinaire, assiste avec eux aux représentations “Impressions D’Afrique” de Raymond Roussel. Il commence à rédiger des notes sur ce qui deviendra “Le Grand Verre”.
“Nu descendant l’escalier” n°2, Duchamp peint une première version du thème à la fin de l’année 1911, une petite huile sur carton. La seconde version, sur toile, est peinte en janvier 1912, en prévision d’une exposition au salon des indépendant ou elle sera refusée. Le sujet n’a de “nu” que le nom, dans la mesure où il n’a plus grand chose d’humain (mannequin, automate). Titre très important chez Duchamp. Les cubistes ne jugeaient pas convenable d’appeler autrement que “paysage”, “nature morte”, “portrait”. Reproche du titre trop littéraire. Futuriste et cubiste ne veulent pas de nu.
- “Le roi et la reine traversés par des nus vites” 1912 → aquarelle et gouache.
- “La marié mise a nu par les célibataires” 1912.
Duchamp est passionné, c’est un excellent dessinateur, peintre, toujours en recherche de perspective.
1913, il entre comme bibliothécaire à sainte geneviève à Paris (// avec le grand verre et les anciens traités de perspective). Il fait des dessins mécaniques, des études à l’huile et des notes qui aboutiront à l’oeuvre complexe “la mariée..”. à NY, le nu, fait scandale rendant Duchamp célèbre.
1914, il achète un égouttoir à bouteilles, dans un grand magasin parisien et l’installe ou Man Ray la photographie. Publication de la première boite de notes.
1915, réformé pour raison de santé, il débarque à NY et rencontre Louise et Walter Arensberg qui deviendront ses mécènes et ses principaux collectionneurs. Il devient rapidement une figure célèbre de l’avant-garde New-Yorkaise. Il devient ami avec Man Ray et Katherine Dreier, à 3 ils fondent la “société anonyme”, une organisation chargé de collectionner de l’art moderne.
En janvier 1916, il demande à sa soeur suzanne de vider son atelier parisien ainsi que de rajouter une inscription sur l'égouttoir: cette notion de Ready made à été conceptualisé en 1916 avec la pelle à neige.
Ready-Made et objet: après la guerre le terme anglais “ready made” (tout fait) s'impose à lui pour désigner “des oeuvres qui n’était pas des esquisses” et qui “ ne correspondaient à aucun des termes acceptés dans le monde artistique” (Malévitch carré noir).
Le dictionnaire abrégé du surréalisme (1938) donne une définition lapidaire du RM: “objet usuel promu à la dignité d’objet d’art par le simple choix de l’artiste”. Entre 1915 et 1938 les RM peuvent désormais être considérés comme des oeuvres d’art à part entière. “Transfiguration du banal” réussi malgré l’absence de toute invention fabricatrice → “fontaine” 1917 qui est signé “Richard Mutt”. Quand il soumet sous un pseudonyme au comité des indépendants(NY 1917) dont il fait parti, l'artefact jugé scandaleux est refusé. La longue épopée du RM véritablement inaugurée par ce scandale, commence. Stiegliz va prendre en photo “fontaine”, ce document paraît dans une revue éditée pour la circonstance qui s'intitule: “The Blind Man”.
Exposé: Man ray-Le violon d’Ingres.
Emmanuel Rudnitsky dit “ManRay”, american 1890-1976, études d’architecture puis d’art. Intéressé par le fauvisme puis la photographie. 1921 il va à Paris avec Duchamp, mouvement dada français puis la photographie. Il révolutionne la photo à Paris pendant 30 ans à Montparnasse des personnages, procédés du développement photographique faire émerger la surexposition. “Le violon d’Ingres” 1924, (28,2x22,5) photo noir et blanc → turban sur la tete, boucle d’oreilles, arrière plan grisé qui met en avant le corps de la femme, 2 ouvertures de violon. Kiki de montparnasse, chanteuse, femme de man ray. Référence à Ingres(1780-1867, le bain turc) → peint des fêtes orientales, dénudés, violoniste. La photo vaut la peinture.
Quelques Ready-Made:
- “A bruit secret” 1916 → pelotte de ficelle entre deux plaques de laiton fixés par 4 boulons. quand on le secoue il émet un bruit.
- “Pliant de voyage” 1916 → étui de machine à écrire fabriqué par la compagnie underwood.
- “Reproduction de LHOOQ” 1919 → extrait de la boîte en valise, crayon sur une reproduction de joconde.
- “Air de Paris” 1919 → ampoule de verre contenant l’air de Paris.
La mariée mise à nu par les célibataires, même. ou Le Grand verre
Cette oeuvre à la fois plastique et littéraire de Duchamp est la plus complexe. Exécuté de 1915 à 1923 il ne l’acheva pas. Dès l’automne 1912, Duchamp jette ses idées sur les papiers. Sans ces notes, l’oeuvre visuelle ne saurait être appréhendée. Il les publies en 3 séries de fac limitée: la boîte de 1914, la boite verte en 1934 et la boite blanche en 1966.
Le Grand Verre se compose de deux panneaux disposés à la verticale, (rappelant la fenêtre américaine, entouré de barre de bronze) axe de l’élévation à la fois spirituelle, érotique, religieuse… La Mariée se trouve dans la partie supérieure,qui peut être le passage de la vierge à la mariée(Marie), les célibataires dans la partie inférieure. La frontière entre ces deux mondes, au centre, représente, écrit Duchamp, « l’horizon et le vêtement défait de la Mariée ». Les formes dans ce verre sont construites avec métaux tel que les fils de plombs ou fer semblable au vitraux du moyen age.
Dans cette mise en scène, la Mariée est conçue comme le « moteur » des désirs des célibataires. Placée en haut du verre, elle tient au bout d’un crochet. La Mariée occupe la place dédiée aux vierges en majesté dans les peintures religieuses surtout pendant
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