Pablo Picasso et ses relations avec la guerre
Par Orhan • 14 Novembre 2018 • 1 122 Mots (5 Pages) • 603 Vues
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démocratie ne l’aura pas emporté. Le tableau est ainsi longtemps exposé au MOMA à New-York, avant de retourner au musée national de la Reine Sophie à Madrid en 1992.
Même s’il ne fait pas de doute que le tableau représente le bombardement de Guernica, en raison de son titre et des déclarations de Picasso, Guernica représente une scène de violence, de douleur, de mort et d’impuissance dont la cause n’est pas représentée explicitement.
Le Charnier
Guernica n’est pas pour autant la seule œuvre engagée de Picasso, le Charnier en est l’exemple concret.
Il a été peint entre 1944 et 1945 et se présente comme une "suite" à Guernica: c’est un tableau avec de grandes dimensions (1 mètre 90 par 2 mètres 50) en nuance de noir, de gris et de blanc, inspiré lui aussi par les photos de journaux.
Il montre une pyramide de trois cadavres composée d’un homme, d’une femme et d’un enfant. Ils sont entassés sur le sol d’une pièce nue à la porte entrouverte.
L’amas que forme les trois corps est surmonté, curieusement, d’une esquisse de nature morte, donnant à l’ensemble, par ce décalage, une impression d’étrangeté aux allures de cauchemar.
Pour réaliser cette œuvre, Picasso s’est inspiré des camps d’exterminations, comme par exemple celui d’Auschwitz. Il a représenté des Juifs exterminés pour dénoncer l’atrocité et la violence de la Seconde Guerre mondiale. C’est une œuvre engagée rendant hommage à tous les Juifs tués durant cette horrible période.
Le communisme
Picasso était aussi très engagé politiquement, comme par exemple en octobre 1944, où son adhésion au parti communiste est annoncée.
"Mon adhésion au parti communiste est la suite logique de toute ma vie. Je suis allé vers le parti communiste sans aucune incitation car, au fond, j’étais avec lui depuis toujours. Je suis communiste et ma peinture est communiste".
Pour Picasso, être communiste c’est se rapprocher, en tant qu’artiste, du réel.
Lors du congrès mondial des partisans de la paix, organisé par le Parti communiste, Aragon, un poète français, décide d’adopter la colombe peinte par Picasso comme symbole de la paix. Elle sera ensuite reprise sous différentes formes et même détournée.
Dans les années 1950, Picasso envoie beaucoup de lithographies à un journal né clandestinement pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce journal s’appelle Le Patriote. Il est d’abord soutenu par des militants communistes puis par Picasso.
Les lithographies de Picasso servent à illustrer les couvertures du journal. Le Patriote connaît de nombreux problèmes financiers et Picasso lui est d’un grand soutien.
Conclusion
Pablo Picasso est surtout connu comme le peintre ayant inventé le cubisme, mais en préparant cet oral, j’ai découvert qu’il est avant tout un artiste devenu engagé dans les années 1930 à la vue des événements.
Je ne savais pas que ses œuvres pouvaient avoir un second sens profond, dénonciateur et moralisateur.
A travers cet exposé, je veux transmettre à notre génération le fait qu’un petit engagement peut avoir un impact fort sur notre société.
A notre échelle nous pouvons donc participer à des manifestations ou bien signer des pétitions…
Pour conclure, cet EPI m’a longuement fait réfléchir sur l’indignation que l’on peut avoir et qui peut être l’élément déclencheur d’un engagement.
Je connaissais déjà le travail de Picasso, cet exposé m’a permis d’en apprendre beaucoup plus sur lui et ses engagements.
Préparer cet exposé m’a aussi permis de mettre au point une méthode de travail: je devais gérer mon temps de travail et adapter mes idées un exposé de 10 min
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