Nuit et Brouillard de Jean Ferrrat

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Dans les couplets 7 et 8, il affirme son engagement contre les atrocité faites aux juifs „mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter“ et fait une chanson pour que les nouvelles générations se souviennent de ce qu'il s'est passé pour ne pas que ça se reproduise (devoir de mémoire).

A la fin de la chanson, il utilise à la place du „ils“ général qu'il a utilisé pendant toute la chanson le „vous“ pour s'addresser aux déportés.

b) La musique :

Il s'agit d'une chanson triste qui exprime un message de révolte et de désespoir à la fois.

Son tempo est lent pour exprimer la gravité. La chanson est composée une voix, des timbales, une guitare, des violons,des flûtes et des cuivres.

Les timbales introduisent la chanson avec un ostinato (formule rythmique courte et répétitive). Elles font penser au roulement du train ou à la marche des déportés.

La guitare n'est entendue qu'à partir du couplet 2. Elle accompagne le chanteur en gardant le rythme continu des timbales.

On entend ensuite la flûte pour évoquer „la fuite monotone et sans hâte du temps“.

Les cuivres jouent le même rythme que les timbales pour faire référence à la guerre au couplet 6. les cordes frottés se rajouttent. À la fin du couplet, pour souligner la burtalité et la cruauté des nazis, il y a un crescendo et le rythme accélère. L'accompagnement s'arrête soudainement pour évoquer la mort. Puis la guitare et les timbales reprennent pour la fin de la chanson.

6) Conclusion :

Jean Ferrat a écrit et chanté cette chanson pour le devoir de mémoire et pour rendre hommage aux déportés dont fait partie son père. D'autres oeuvres rendent hommage aux déportés ou parlent de cette période comme „l'ami retrouvé“ de Fred Uhlmann, le film „Nuit et Brouillard“, „nous ne sommes pas les derniers“ de Zoran Music, „si c'est un homme“ de Primo Levi...