L’importance du plan séquence dans l'univers cinématographique

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sans sa présence.

La dernière séquence, et peut être la plus courte mais est très importante. Les quatre amis ont fait le deuil après être réuni sur le lieu de mort de F. Ils sont assis sur le banc et ils ne se parlent pas mais sont toujours la assis sur ce banc. Cette séquence explique leur amitié, ce banc montre que peu importe si l’un d’entre eux manque à l’appel, ou les épreuves qu’ils traversent, ils se retrouveront toujours sur ce banc. Ce court plan séquence définit alors toute l’histoire du film, l’amitié symbolise ce banc qui restera peu importe le temps et les années.

La peur, petit chasseur est un court métrage durant 8min13 de Laurent Achard, datant de 2004. Ce film est à lui-même la symbolique du plan séquence car ce film est un plan séquence. Ce film est encore plus impressionnant car la caméra ne bouge pas durant sa totalité, et pourtant l’histoire ne perd en rien dans sa compréhension. Le plan séquence fixe a donc plus que son importance puisque c’est le film en son intégrité. Le réalisateur prouve que posé la caméra à l’extérieur comme nous pour notre film, mais à laisser sa caméra pendant huit minutes et est capable juste avec ce plan de montrer la violence de l’intérieur de la maison, l’impression de sécurité de l’enfant qui ose se rapprocher de la maison mais jamais entré dedans.

Le maniement du plan séquence doit avoir son importance pour le rendre utile dans le film. Dans l’un des films que nous étions cette année au bac, il y a Manuel De Olivera, qui dans son film L’Affaire étrange Angelica, utilise plusieurs plans séquence mais celui qui m’intéresse est un plan séquence fixe d’une quinzaine de minute, où Olivera développe dans ce long dialogue entre quatre personnages assis à une table, où il développe déjà le sujet d’Isaac, qu’il considère comme un personnage intrigant, qui au fil des jours changent et inquiète de plus en plus les résidents de l’hôtel.

Ce plan séquence à un parti prix bien précis dans le film du centenaire, puisque le premier cut se trouve juste après l’entrée d’Isaac. Ce cut symbolise à ce moment précis le rejet d’Isaac, celui du juif qui entre dans la société portugaise. Même si au jour d’aujourd’hui les juifs sont mieux intégrer dans la société, n’oublie pas que le scénario s’Olivera, l’écrit juste après la seconde guerre mondiale, ou les juifs ont été exterminés et ont dû fuir un peu partout, dont au Portugal, pays n’étant pas en guerre. Le regard de la société est quand même assez ressemblante de celui du reste de l’Europe. L’unité faite par les personnages déjà présent se retrouve rompu par l’arrivé de ce personnage, qui arrive avec cet air absent.

Le plan séquence est l’un de plan séquence les plus important du cinéma, même si il peut paraître ennuyant, il a toujours une signification très importante pour le film. Il montre au spectateur tout ce dont il a envie de voir car rien ne le coupe, cela le rend bien plus intéressant que les autres à voir. Il ne cache rien, même si le plan ne reste pas fixe. De plus les émotions qu’il donne au spectateur sont plus intenses car celui-ci les voit sans coupure, et propose l’intégralité du plan. Si le réalisateur l’utilise avec un parti prix concret comme celui de George Welles, alors cette séquence peut bouleverser les émotions que fait ressortir le film peu importe son genre et le but du réalisateur lorsqu’il