Les mouvements artistiques.

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n’y a ni courbes ni obliques mais que des traits verticaux ou horizontaux

les couleurs sont des couleurs pures uniquement : bleu, rouge et jaune (Mondrian ne parle pas de couleurs primaires : bleu différent du cyan, et rouge différent du magenta), et les non-couleurs : le gris, le noir et le blanc.

Le noir étant l’absence de couleur, et le blanc toutes les couleurs ensemble. Pour Mondrian, le noir, le gris et le blanc sont l’immuable, le "spirituel", et les couleurs pures sont le variable.

Le Fauvisme ( 1905 – 1910)

il débute historiquement à l’automne 1905, lors du Salon d’automne qui crée scandale, pour s’achever moins de cinq ans plus tard, au début des années 1910. En fait, dès 1908, il est déjà à son crépuscule. Son influence marque néanmoins tout l’art du xxe siècle, notamment par la libération de la couleur. Le précurseur du fauvisme est Henri Matisse, mais d’autres artistes, comme André Derain, Maurice de Vlaminck, Auguste Chabaud, ou encore Georges Braque en ont fait partie.

Dans un article Le Salon d’automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Il écrit notamment « Salle N°VII MM. Henri Matisse, Marquet, Manguin, Camoin, Girieud, Derain, Ramon Pichot. Salle archi-claire, des oseurs, des outranciers, de qui il faut déchiffrer les intentions, en laissant aux malins et aux sots le droit de rire, critique trop aisée. […] Au centre de la salle, un torse d’enfant et un petit buste en marbre, d’Albert Marque, qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l’orgie des tons purs : « Donatello chez les fauves. »1

Le fauvisme est caractérisé par l’audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les peintres ont recours à de larges aplats de couleurs violentes, pures et vives, et revendiquent un art fondé sur l’instinct. Ils séparent la couleur de sa référence à l’objet, afin d’accentuer l’expression, et réagissent de manière provocatrice contre les sensations visuelles et la douceur de l’impressionnisme.

Le Néoclassicisme ( 1660 – 1715)

Mouvement préconisant le retour au classicisme sous une forme renouvelée. Il se réfère à l’Antiquité classique, favorisé par la découverte de ruines dans divers pays.

Le Romantisme (1800 – 1850)

Mouvement de libération du moi, de l’art, qui, en France, est contre la régularité classique et le rationalisme philosophique des siècles précédents. L’Antique est jugé usé, ‘académisé’. Le romantisme est jugé adapté à une époque ressentie comme nouvelle

Le Pointillisme (1880 – 1886)

Façon de peindre par petites touches, par points de ton pur juxtaposés. C’est une des caractéristiques du néo-impresionnisme.

Le Symbolisme (1886 – 1910)

Figuration par des symboles, il s’efforce de fonder l’art sur une vision symbolique et spirituelle du monde, traduite par des moyens d’expressions nouveaux.

Le Baroque (

C’est un style qui s’est développé d’abord en Italie puis dans de nombreux pays catholiques, caractérisé par la liberté de formes et la profusion des ornements. Il laisse libre cours à la sensibilité, à la fantaisie.

L’Art académique français ( 1800 – 1900)

William Bouguereau

L’Orientalisme (1819 – 1896)

Jean Léon Gérome

L’Art japonais ( 1811 – 1891)

Katsushika Hokusai

Le Pré-raphaélisme (1848 – 1900)

John Everett Millais

John William Waterhouse

L’Esthétisme (1860 – 1900)

James McNeill Whistler

Albert Moore

L’Impressionnisme

Edgar Degas (1834-1917)

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)

Auguste Rodin (1840-1917)

Le Post-impresionnisme ( 1872 – 1912)

Georges Seurat

Vincent Van Gogh

Paul Cézanne

Le Primitivisme (1890 - ?)

Henri Rousseau (1844-1910)

L’Art nouveau (1890 – 1914)

Aubrey Beardsley (1872-1898)

La Sécession (1892 – 1915)

Gustav Klimt