La Joconde cas
Par Raze • 9 Mai 2018 • 877 Mots (4 Pages) • 424 Vues
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second plan on voit une balustrade (de balcon) et au dernier plan on voit un paysage montagneux dans lequel se détachent un chemin sinueux et une rivière qu’enjambe un pont de pierres (la source de lumière provient essentiellement de la gauche du tableau ).
● Le personnage est assis sur un fauteuil, son bras gauche est appuyé sur un accoudoir et sa main droite repose sur sa main gauche. Le personnage est positionné en trois quart (3/4) de face. Sur son épaule gauche il y a un drappé. Elle porte un voile transparent lui recouvrant le visage et ses cheveux sont détachés, reposant sur ses épaules. Cette femme étant mariée à un homme riche et célèbre est habillée très sobrement : vêtements simples, aucun bijoux, .....
Elle a le front et les sourcils épilés et sourit légèrement ( le coin gauche de sa bouche est légèrement relevé ce qui crée un léger sourire ).
L’impression que le personnage nous fixe est un effet réalisé par le peintre pour rendre son tableau plus vivant et pour instaurer un dialogue avec le spectateur. Elle a l’air assez joyeuse :
----> De Vinci a joué du nom de famille du modèle :
Del Giocondo signifie, en français, heureuse.
Gioconda signifie, en français, femme agréable.
● La Joconde est sans nul doute l’œuvre la plus célèbre de tous les temps, considérée comme le symbole intemporel de l’art occidental. Le tableau ne représente pas seulement le portrait d’une femme mais aussi celui d’une expression.
Portée ou influence de l’oeuvre :
● La Joconde est le tableau le plus célèbre au monde et c’est elle qui marque la transition entre le Moyen Age et l’Epoque moderne. Les peintres recherchent alors dans le portrait l’expression de la personnalité.
●Après que La Joconde est été peinte, de nombreux artistes ont repris les idées principales de ce portrait : sujet au centre du tableau positionné en trois quart (3/4) de face représenté jusque la taille ; mains du sujet se rejoignant .... même si ces positionnements étaient déjà très utilisés. Sur le tableau L’Algérienne d’Henri Matisse en 1909, donc après La Joconde, on retrouve ces caractéristiques ( mains se rejoignant , ..... ). Benedetto Portinari en prière de Hans Memling en 1487 reprend aussi ces positionnements, tout comme Maddalena Doni de Raphaël en 1505-1506 et La Vierge et l’Enfant de Alessio Baldovinetti au XVème siècle.
Regard sur l’oeuvre :
●Etant allée au Louvre et ayant pu voir ce tableau, j’ai trouvé assez étrange la façon dont La Joconde nous regarde, on a l’impression qu’elle est vivante et qu’elle nous fixe et nous suit des yeux. J’aime quand même cette oeuvre mystérieuse et énigmatique; elle est très connue et cache de nombreux mystères, c’est pour cela qu’elle m’intrigue.
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