L'orientalisme dans l'art
Par Andrea • 14 Novembre 2018 • 3 552 Mots (15 Pages) • 521 Vues
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- Esther, la toilette d’Esther, 1841 femmes juives au
balcon à Alger, 1849 de Théodore Chassériau
Le premier tableau représente Esther se parant pour le roi assyrien Assuérus afin sauver le peuple juif. Il passe d’un tableau classique à une tableau moderne.
- Femme Ouled Naïl, 1880, d’Etienne Dinet.
Dinet regarde le réel, n’idéalise rien, prend en considération les femmes et enlève de ses tableaux l’esthétique de la jeune fille. Le tableau montre une mère qui remplit tous les canons esthétiques des femmes Ouled Naïl. Rien de ce qui pourrait heurter n’est effacé (tatouages, plein de bijoux). Le regard de la femme donne l’impression qu’elle domine et fait prendre conscience de notre présence.
Alexandre Gabriel Decamps.
Decamps invente l’exotisme. Il mélange des animaux/végétations/architectures qui n’ont rien à faire ensemble. L’important est le sentiment donné c’est-à-dire celui du rêve (usage de la brume). Il imagine dans ses tableaux le cavalier arabe (Le passage du gué) qui représente le nouvel idéal, le rêve d’épopée et qui remet au gout du jour le cavalier.
Aussi l’orientalisme a existé aussi dès les débuts du cinéma avec par exemple le film Fatima, danse du ventre en 1896. Autre film : Lawrence d’Arabie de D. Lin en 1926, 7 oscars. Thomas Lawrence rêve d’un réveil des peuples arabes contre l’oppression turc. On y voit le basculement entre le monde occidental étriqué et le monde oriental plus vivant.
La Chine
L’enthousiasme pour les œuvres chinoises remonte à longtemps. Le voyage de Marco Paulo est un point de départ à cet enthousiasme qui s’explique par la finesse et le luxe des tissus, des matières premières. Pendant son voyage Marco Paulo rapport tout ce qu’il voit dans Le livre des merveilles dans lequel il mélange concret, légendes, on-dit et merveilleux. Il mêle à ses textes des illustrations.
Au XVIIème la connaisse de la Chine s’affine grâce aux voyages des missionnaires jésuites parmi lesquels A. Kircher qui écrit La Chine illustrée en 1670. On découvre en Chine la végétation luxuriante qui rappelle le jardin d’Eden et le paradis originel. La chine fascine aussi par la beauté de ses costumes (Chinois, et Chinoise, illustration de Louis René Boquet). Le XVII sera ainsi l’apogée de l’art des costumes en Occident. Dans les œuvres d’art Chinois la beauté est créée par la technique de l’enjambement.
Louis XIV va se fasciné pour la Chine qu’il va approcher par le Siam. Il y envoie des jésuites pour tisser des relations commerciales et accueille à Versailles des ambassadeurs du Siam. C’est pourquoi on retrouve beaucoup d’objets d’Extrême-Orient au palais de Versailles (meubles en laque de Chine). Ces objets manifestent aussi la puissance du roi. Louis XIV fait construire pour Mme de Maintenon Le Trianon de Porcelaine, palais évoquant la Chine et réservé à ses proches pour les plaisirs, la sensualité et l’art.
Les objets venus du Moyen-Orient sont acheminés en Europe par les marchands-merciers, en passant par la Hollande, qui s’occupent non seulement de les vendre mais aussi de les aménager. En effet ces objets sont mis en scènes et assimilés à la pièce, contrairement à aujourd’hui où les œuvres d’art font partis du patrimoine et de la muséographie, non plus de la vie quotidienne. Avec le système des marchands-merciers existe celui des corporations dans lequel le Roi décide de tout (prix, taxes, actions artistiques, formations des artistes, le goût, etc.). En France la manufacture Royale est créée au XVIIème
- Nature morte au vase Chinois, 1669, de Willem Kalf
Forme pyramidale pour donner la puissance. Diagonale montante contrariée à angle droit. Les couleurs sont mises en valeur par la lumière (fond sombre, diagonale en colonne). Les couleurs froides contrastent les couleurs chaudes.
En 1712 le jésuite Père d’Entrecolles comprend le principe de la porcelaine. Les premières porcelaines françaises sont fabriquées à Limoges avec des chinoiseries.
Japon
Ses caractéristiques : raffinement, laque, présence de la nature (pour méditer et échapper à la condition humaine). Le Japon ayant été un pays pendant longtemps fermé à l’extérieur sauf le port de Nagasaki où ils traitaient avec les Hollandais, importés des œuvres d’arts de ce pays fut très difficile. Il fallait passer par les hollandais. On trouve à Versailles dans les appartements de Marie-Antoinette une commode estampillée Weisweller. Dans le château de Fontainebleau on trouve un cabinet d’inspiration japonaise qui appartenait à Marie Laczinska en vernis Martin (qui remplace la laque japonaise qu’on n’arrivait pas à reproduire à l’époque).
Le comportement du Japon se modifie en 1853 quand le capitaine Terry s’allie aux Français et aux Hollandais pour forcer le Japon à s’ouvrir aux Occidentaux. Plus tard l’Europe se trouve inondée par les estampes Japonaises (caractérisée par les aplats).Shodo : voie de l’écriture. A profondément marqué les occidentaux. Forme d’écriture inspirée par la chine et perfectionné au 9e par les japonais. Perçu comme un art qui est un univers en lui-même. Le geste présuppose une certaine disposition de celui qui écrit, un état mental.
Le film « Le barbare et la Geisha », 1958, John Huston, relate l’histoire de Harris Townsend, premier diplomate à entrer au Japon, et de la geisha Okichi.
Art Rimpa : ses caractéristiques sont le naturalisme, la stylisation de la nature, et la complémentarité des couleurs dans une gamme chromatique de Van Gogh bleu, jaune et violet (a même que celle de Van Gogh.
La première exposition universelle a eu lieu au Crystal Palace en 1851. A celle de 1879 la Tour Eiffel est présentée. Durant l’exposition de 1867 à Paris un pavillon Japonais est présenté et impressionne tut le monde (simplicité japonaise et baie ouverte sur l’extérieur). Présence du Shogun T. Akitaka.
Monet va au Japon en 1871. Décrit ce pays dans ses livres et catalogues. S’inspire ensuite des aplats des estampes : le prêtre chinois Su Dong Po, Hokusai Katsushika. Terrasse à Ste Adresse, 1967, Monet.
Ukiyo-e : estampe qui mélange perspective planante et perspective de face.
V. Gogh à propose de l’estampe : « leur travail est
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