L'ombre dans l'art pictural

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et celui du singe sont presque identiques. Un deuxième exemple est Le philosophe en méditation peint par Rembrandt dans lequel toute sauf deux éléments sont plongés dans l’obscurité : le philosophe et une personne autour d’un feu. On distingue un escalier mais ce à quoi il mène est caché.

L’ombre dans la peinture est donc utilisée pour déformer et cacher. Toutefois, l’ombre peut aussi mettre en valeur des éléments.

D’abord le procédé de plongé la majorité du décor dans une obscurité presque totale permet de mettre en valeur les éléments qui sont présentés dans la lumière. Si on reprend l’exemple Le philosophe en méditation, le philosophe est mis en valeur car il est un des seuls éléments clairement visible dans le tableau ce qui va y attirer notre regard. Ensuite, des techniques comme le clair-obscur mettent en en valeur l’élément sur lequel porte l’oeuvre par le fort contraste de luminosité entre l’élément et son entourage. La technique du clair-obscur est utilisé par Rembrandt dans Le boeuf écorché entre autre : le boeuf est dans une place très illuminée alors que son entourage est dans l’obscurité, notre attention est donc porté sur ce dernier. Cette oeuvre est aussi faite avec des empâtements, elle comporte donc un relief qui peut permettre la création d’ombres, dépendant de quel sens vient la lumière, afin de cacher ou de mettre en valeur des éléments. Quand une oeuvre est plongé dans l’obscurité toute lumière va mettre en valeur ce qu’elle désigne, on a vu cela précédemment. L’artiste peut accentuer cette mise en valeur grâce à des éléments dans l’oeuvre. Dans La vocation de Saint-Mathieu de Caravaggio, par exemple, la lumière est dirigée par un geste du doit qui désigne la scène à regarder. Finalement l’ombre peut montrer ce que cache l’apparence physique. C’est à dire qu’elle peut mettre en valeur notre caractère ou ce qu’on est vraiment. Dans Principe d’incertitude Magritte change l’ombre de la femme qui ne lui est plus conforme : l’ombre est celle d’un oiseau. Par cela il pourrait vouloir dire que la femme se sent comme, ou voudrais être comme un oiseau.

L’ombre permet donc paradoxalement de cacher et de mettre en valeur un sujet ou objet. Il est aussi vrai que l’on peut créé d’autres impressions en changeant autre chose que la luminosité : le relief, par exemple.

Pour finir, l’ombre permet de donner un effet de relief. Un relief Il existe en effet plusieurs techniques qui utilisent l’ombre comme outil pour créer du relief. Pour commencer, une ombre peut nous donner qu’un objet flotte, une impression en trois dimension d’une oeuvre en deux dimensions. Cela est le cas dans l’oeuvre du IIème siècle par Hérakléitos nommée Restes de repas. Dans cette mosaïque les ordures semblent flotter à quelques centimètres du mur. Dans un deuxième temps, la grisaille est une technique qui nait au XVème siècle. Elle consiste à utiliser des nuances d’une même couleur seulement afin d’imiter des matières tels que: le marbre, la pierre, ou le bronze. Cette technique est utilisé dans La Vierge er l’enfant de Van Eyck Jan et nous donne l’impression de regarder une photographie de la sculpture alors que c’est une peinture de cette dernière.

Pour conclure, l’ombre peut avoir de nombreuse fonctions dans une oeuvre picturale : de cacher ou déformer un objet, de mettre en valeur un sujet, et de créer du relief. On peut donc dire que c’est un outil très variable dépendant de son utilisation, contrairement à ce que l’on peut penser. En effet l’ombre dans l’histoire à le plus souvent été lié à l’obscurité et au mal : les dieux grecs n’avait pas d’ombre, de même pour les personnes sacrées du christianisme (La fuite en l’Égypte peint par Giovanni Di Paulo). Mais est-ce que l’ombre est seulement quelque chose de mal si elle permet une mise en valeur de même qu’une déformation ou dissimulation?