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Histoire culturelle du cinéma

Par   •  6 Novembre 2018  •  7 646 Mots (31 Pages)  •  450 Vues

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T. Edison a l’idée de regrouper toutes les compagnies qui possèdent des brevets dans un trust : le trust Edison qui regroupent les compagnies Edison, Pathé, Essanay, Méliès etc. Tous les autres qui n’ont pas de brevets vont être obligés de payer le trust Edison pour se servir des produits et des outils. Parmi ces indépendants on va surtout trouver des propriétaires de salles comme Fox ou Leannle. Pour échapper au trust Edison, les indépendants vont s’installer de l’autre coté des EU : Los Angeles et vont créer Hollywood.

Problèmes rencontrés :

- Très rapidement l’état américain va attaquer le trust pour monopole. Ca aboutira en 1917 à la dissolution du trust.

- Le trust se soucie assez peu de la qualité des films produits dans ses compagnies. Alors que les indépendants vont faire des films plus raffinés et plus cultivés. Ils vont embaucher des acteurs avec des salaires beaucoup élevés → star système. C’est ce qui va favoriser la force d’attraction des films.

Film de Griffith : beaucoup de polémique sur le racisme. Certaines salles ont refusé de le diffuser, c’est monté jusqu'à la cour suprême de justice. Soulève un problème : peut on parler de tout dans un film ? La cour suprême juge finalement que le cinéma ne bénéficie pas de liberté d’expression (1915) après la seconde guerre mondiale, la cour suprême reviendra sur ça et changera d’avis.

Tous les gens qui ont travaillé avec Griffith sont tous les gens qu’on va retrouver dans les majors hollywoodiennes et qui feront des grandes carrières.

Caractéristiques des films de Griffith

- Ses films s’appuient sur des acteurs de grand talent : jeu beaucoup plus psychologique que ce qu’on a l’habitude de voir à l’époque.

- On s’identifie bien aux personnages.

- Pour qu’il y ait identification il faut que le jeu des acteurs soit subtil.

- Il y a des gros plans, on voit donc bien les visages, on peut alors s’identifier facilement aux personnages. Les gros plans sont exercés aux moments les plus dramatiques. → c’est au moment que meurt la petite sœur qu’il faut faire un gros plan.

- Raccords regards : caractérisation : on rapproche la petite fille à l’écureuil donc on la caractérise comme étant gentille. Montage alterné : on voit le personnage qui regarde quelque chose puis on voit ce qu’il regarde. Plan subjectif : on voit à travers les yeux des personnages → favorise identification. On n’est plus devant entrain de regarder ce qu’il se passe, on est à l’intérieur même, dans l’action, avec les personnages.

- Dramatisation est accentuée par identification. Pour qu’un film fonctionne il faut qu’il y ait de la dramatisation, du suspens. (ex du skieur qui gravit la montage). Le découpage du film est déjà très abouti par rapport à ce que font les autres à la même période. Montage alterné : on voit la jeune fille, puis le soldat noir, puis le frère dans cet ordre au fur et à mesure dans des plans quasi identiques. Cela génère du suspens. On crée alors de la dilatation temporelle : on crée un sentiment d’attente chez le spectateur. Le spectateur en sait plus que les personnages, c’est pour ça qu’il est tendu, et qu’il attend ce qu’il va se passer. De plus, gros plans : quand on est près on est plus impliqué. Cet effet de gros plan et de plan rapproché crée la dramatisation.

- Griffith arrive à linéariser ses plans : l’idée c’est de rendre tous les raccords transparents pour le spectateur : raccord regard. Pour faire oublier au spectateur les différents plans, on fait un raccord mouvement sur un personnage ou un véhicule.

- Règle des 180° : on ne peut pas poser la caméra de l’autre coté d’une ligne puisque sinon dans les plans les personnages se retrouvent dans une position inversée par rapport au plan d’avant.

- Il faut universaliser le propos pour que ca intéresse tout le monde : sujet phare pour cela : l’amour.

Différents studios :

- Studio hollywoodiens : Big five, MGM, Paramount, Warner, Fox, RKO (riches, films à gros budgets, série A)

- Mini Majors : Universal, Columbia, UA (juste production et distribution, film à petits budget, série B)

- Studio de la Poverty Row : films à très petit budget, films pas très intéressants.

A partir de 1930 les majors sont dépendants des compagnies sonores.

Véritable période du classicisme américain ne démarre qu’en 1930 jusque 1946/1950

Grace à la warner, apparition du parlant : Apparition de films parlant en 1930 => âge d’or hollywoodien. Elle n’a pas assez d’argent pour embaucher musiciens et c et donc décide de dvtp un procédé avec la compagnie western electric .

Elle sort le premier film parlant en : le chanteur de jazz, il n’y a en fait que 5 ou 10 min de son.

Age d’or hollywoodien : 1930-1946 : records d’entrée au cinéma, records de bénéfices. En 1946 : 5 milliards d’entrée au cinéma. Ajd, aux USA on est à environ 1 milliard d’entrée

Film de 1946 : H. HAWKS, le grand sommeil

Il ya bcp de règles que HAWKS a tendance à respecter :

- Règles esthétiques

- Règles dramaturgiques

Le scénariste à une place très importante dans le système

Structure ternaire : découpage en 3 actes. Cela vient du théâtre puisque Aristote disait déjà « forme un tout ce qui a un début, un milieu et une fin »

- 1er acte : exposition, un quart du film. Dans cet acte on va avoir 3 séquences qui ont elles même 3 scènes.

- 2eme acte : développement : la moitié du film

- 3 eme acte : dénouement, un quart du film

equilibre entre temps forts et faibles : 3 tps forts : nœud dramatique = « turning point » → retournements de situations. Les deux premiers sont entre le 1er et le 2 eme acte et entre le 2eme et le 3eme acte. Le troisième nœud s’appel le climax : point le plus tendu du film, il se situe entre le deuxième

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