De la révolution française jusqu'à nos jours
Par Junecooper • 14 Mai 2018 • 2 319 Mots (10 Pages) • 591 Vues
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il rencontre toutes sortes d’artiste de différentes nationalités comme Winckelmann. Ce dernier forge une doctrine esthétique que donne l’art antique gréco-romain et donne une certaine mode de cet art.
Théorie du beau idéal selon WINCKELMANN : il assigne une morale a l’artiste. Il dit que le rôle de l’artiste c’est de viser le beau idéal : une œuvre d’art ne doit pas une simple imitation du monde tel qui est mais comme le monde tel qu’il devrait être. Selon si le monde est parfait dans son principe créateur, il est imparfait dans sa création : vie composé d’accident.
Nature naturante vs nature naturé : des accidents, des ratés. Le rôle de l’artiste c’est de perfectionner et corriger ces erreurs : nature corrigé, beau idéal.
Un moment parfait de l’humanité : l’Age d’Or : les hommes étaient si proche des divins. Il y a des œuvres antiques parfaites selon lui comme l’Apollon du Belvédère qui représentent la perfection : copies de cette statue.
La peinture sera alors de sélection et de combinaison : sélectionner ce qu’il y a de parfait et combiner avec les œuvres d’arts. (ex : pour peintre la plus belle femme du monde, un peintre prend pour exemple les 5 plus belles femmes de la ville et sélectionne)
Le peintre monte donc le monde comme il devrait être : il devient une sorte de médiateur.
Jacques-Louis DAVID, Les funérailles de Patrocle, 1778, huile sur toile, 94cm x 218cm, Dublin
Tableau peint à Rome qui fait une transition dans l’art de DAVID.
Artiste qui se cherche encore donc fait une sujet historique : guerre de Troie : funérailles de Patrocle.
DAVID choisit un sujet très connu et donc compréhensible pour le public.
Source antique : Patrocle va être brûler sur un bûcher d’après les traditions. Derrière le corps de Patrocle, il y a un bucher.
Il veut démontrer dans ce tableau, son talent nouveau acquérit.
Le tableau ne brille pas par sa clarté narrative : effet de foule donc de confusion.
Le format est rectangulaire étiré en largeur, format panoramique. Il utilise tout le format en disposant une foule dans l’ensemble du tableau parallèlement au tableau : composition en frise.
Il peut également détailler les personnages.
Accorder le sujet et son traitement.
Le tableau joue sur une clarté et une obscurité.
DAVID rentre à Paris et est présent au Salon, il est agréer
DAVID, Bélisaire demandant l’aumône, 1780, huile sur toile, 288cm x 312cm, Lille, Musée des Beaux Arts.
Tableau exposé au Salon de 1780. Grand format. C’est le tableau qui va lancer la carrière de DAVID. De plus il présente de nouvelle caractéristiques dont il sera le précurseur.
Sujet antique romaine. Seulement quelque personnages : un soldat reconnaît Bélisaire, ancien chef romain devenu aveugle qui fait l’aumône.
Expression des passions : manières de représenter une émotions dans l’art : codification où l’ont reconnaît l’expression.
Bélisaire est un sujet à la mode à cette époque.
Mission morale : le peintre doit choisir un sujet morale : exemplarité morale : sorte d’éducation.
Ici une mission morale stoïcienne : tout est idée de vanité : rappel de la mort.
Exemplarité : Bélisaire qui subit sa condition humaine avec courage.
Il va développer le principe de convenance : accorder le sujet et son traitement le plus possible.
Ici les protagoniste sont bien visibles.
Réduction du cadre : une façade d’un temple qui occupe une grande place du tableau. Il reste au fond de la peinture en dernier plan, une atmosphère brumeuse. Il n’y pas de panache, il se recentre sur le sujet, il va vers une forme d’exactitude.
DAVID, La douleur d’Andromaque, 1783, huile sur toile, 275 x 203, Paris, Musée du Louvre
Grand succès, il revient avec ce tableau au Salon.
Hector est mort, Andromaque souffre à ces côté avec son fils. Sujet de l’Iliade, sujet grec.
Scène qui se passe pas lgtp après les funérailles de Patrocle.
Économie de moyen : degré supérieur
Pas d’arrière plan, concentration sur le duo tragique. L’espace fait un étroit, fond noir de deuil qui insiste sur la scène de deuil de devant. Hector n’est pas le sujet principal, c’est sa femme de couleur plus froide et de structure de sculpture. Elle peut faire penser à une Pietà troyenne.
Il essai de reconstitué un temple troyen, avec également le costume de soldat sur la chaise.
Met un écrit dans son tableau : montre qu’il peut retranscrire l’antique, le grec etc : talent.
Mise en valeur dramatique par rapport au contexte. DAVID utilise le processus du format.
Présente de motif en rappel de format : formes très visible qui font écho plastiquement au format du tableau. : lit, Hector, pavement : le tableau est fortement quadrillé.
Andromaque est faite de ligne qui contraste totalement : montre le désarroi de la femme.
Dans un tableau, rien n’est là au hasard, le peintre l’a voulu et est souvent important pour la narration.
Rapport de temporalité : le détail nous rappelle qu’il faut prendre du temps devant un tableau pour le comprendre.
Contraste de couleur et de forme entre le couple. De plus, le bras de la femme ne touche pas le bras de son mari, elle le frôle : elle souffre mais elle se métrise : la pudeur.
Le
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