Analyse la petite fille et le vautour - Kevin Carter
Par Plum05 • 14 Juin 2018 • 959 Mots (4 Pages) • 1 453 Vues
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Kevin carter = venue témoigner de la famine qui frappe la région
Il prends ses photos en espérant que le vautour déploie ses ailes et accentue encore plus la force de cette image
Il prendra au moins cinq photos pendant 20 min puis décide de chasser l’animal avant de s’éloigner et de s’effondrer en larmes.
Son ami Joao Silva, témoigne :
Il était clairement désemparé.
Pendant qu’il m’expliquait ce qu’il avait photographié, il n’arrêtait pas de montrer du doigt quelque chose qui avait disparu.
Il n’arrêtait pas de parler de sa fille Megan, il avait hâte de la serrer dans ses bras. Sans aucun doute,
Kevin a été très affecté par ce qu’il avait photographié, et cela allait le hanter jusqu’à la fin de ses jours."
Photo = publier : New York Times 26 mars 1993.
legende :
Une petite fille, affaiblie par la faim, s’effondre sur le chemin d’un centre d’approvisionnement alimentaire à Ayod. A côté, un vautour attend.
un article de Donatella Lorch sur la situation du pays.
Gros impact de l’image
journal = reçoit beaucoup de courriers / lecteurs voulant des nouvelles de l’enfant sur l’image
un editorial est donc rédigé quelques jours plus tard pour informer que l’enfant a pu regagner le centre d’approvisionnement mais que l’on ne sait pas s’il a survécu.
2011 = Alberto Rojas veux en savoir plus sur le contexte du cliché de Kevin Carter.
« J’ai voulu aller au-delà de la légende noire qui entoure cette photo historique. »
Il rencontre d’abord le photographe espagnol José Maria qui était également présent à Ayod en 1993.
Il lui apprend que l’enfant n’était pas abandonné à son sort mais attendait sa famille près du centre d’approvisionnement. Le petit bracelet autour de son poignet droit prouve par ailleurs qu’il était pris en charge par une organisation humanitaire. A priori, Kevin Carter n’aurait donc rien pu faire de plus pour l’enfant.
Alberto Rojas retrouve : père de l’enfant - un petit garçon et pas une petite fille au nom de kong nyong - dans un hameau près d’Ayod.
Là-bas, pers. vue n’a vue / photo de Kevin Carter.
Et personne ne s’étonne d’y voir un vautour, car ils étaient très nombreux dans la région à l’époque.
Le père confirme que la tante de l’enfant se trouvait à quelques mètres de lui faisait la queue pour obtenir la ration alimentaire que Médecins du monde distribuaient aux enfants du village.
Son fils avait bien survécu à la famine mais était décédé quatorze ans plus tard de fièvres paludéennes.
Par son enquête, Alberto Rojas redore l’appareil de Kevin Carter : le petit garçon n’est pas mort de faim, abandonné par un charognard de l’info.
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