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Par   •  6 Avril 2018  •  1 784 Mots (8 Pages)  •  412 Vues

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Troisième argument principal

Maupassant souhaite rendre le plus possible une image réelle et vraisemblable fidèle au courant réaliste.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

L’auteur rend le récit vraisemblable en suivant la chronologie de la réalité.

Plan chronologique :

Situation initiale : «La veuve de Paolo Saverini habitait seule avec son fils une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio. » (p.179)

Évènement déclencheur : « Un soir, après une dispute, Antoine Saverini fut tué traîtreusement, d’un coup de couteau » (p. 179-180)

Le processus de transformation : « Pendant trois mois, [la vieille] l’habitua à cette sorte de lutte, à ce repas conquis à coups de crocs. […] Elle lui avait appris à le déchirer, à le dévorer.» (p. 182)

« L’animal, affolé, s’élança, saisit la gorge. […] puis il demeura immobile, pendant que Sémillante lui fouillait le cou, qu’elle arrachait par lambeaux. » (p. 183)

Situation finale : « La vieille, le soir, était rentrée chez elle. Elle dormit bien, cette nuit-là. » (p.183)

Le récit chronologique permet le développement des causes et des conséquences des comportements. L’auteur désire montrer la vraie réalité et comment l’esprit de haine et de vengeance de la vielle évolue. Le processus de transformation sert à faire remarquer et comprendre au lecteur la vengeance obsessive de la vielle voulant venger son fils, ainsi que l’évolution de l’agressivité de la chienne.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

L’auteur décrit de façon détaillée et précise le lieu et les mœurs des personnages

« Une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio. » (p.179), « [Les maisons] ont l’air de nids d’oiseaux sauvages, accrochés ainsi sur ce roc, dominant ce passage terrible où ne s’aventurent guère les navires. » (p.179), «Le vent, sans repos, fatigue la mer, fatigue la côte nue, rongée par lui, à peine vêtue d’herbe ; il s’engouffre dans le détroit, dont il ravage les deux bords» (p.179), « Les traînés d’écume pâle, accrochées aux pointes noires des innombrables rocs qui percent partout les vagues, ont l’air de lambeaux de toiles flottant et palpitant à la surface de l’eau. » (p.179)

« Elle le médita jusqu’au matin ; puis, levée dès les approches du jour, elle se rendit à l’église. Elle pria, prosternée sur le pavé, abattue devant Dieu, le suppliant de l’aider, de la soutenir, de donner à son pauvre corps usé la force qu’il lui fallait pour venger le fils. » (p.181), « Quand elle jugea le temps venu, la mère Saverini alla se confesser et communia un dimanche matin, avec une ferveur extatique… » (p.183)

La description que fait l’auteur de la « petite maison pauvre » de la veuve et du paysage qui l’entoure donne une vision d’ensemble sur la société à cette époque.

Maupassant mentionne l’église à deux reprises pour montrer que la religion était encore très présente et importante pour les gens et pour la vieille.

Conclusion

Rappel

Dans la nouvelle « Une vendetta », Maupassant représente, par une panoplie de procédés d’écriture et de narration, sa subjectivité, son objectivité et la vraisemblance par rapport à la Corse.

Synthèse

- Subjectivité par un point de vue personnel sur la perception de l’honneur en Corse

- Objectivité par des procédés de narration cachant le point de vue de l’auteur

- Vraisemblance marquée par le souci du détail représentant la réalité

Clôture et relance

1. Guerre franco-prussienne et sa violence pouvant provoquer un sentiment de vengeance

2. Les principes naturalistes de Zola

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Volet 2 : Le développement d’un argument

Rédaction du texte du troisième argument

Veuillez rédiger un texte d’environ 350 mots dans l’espace prévu à cet effet.

En troisième lieu, Maupassant souhaite dégager tous les aspects de sa nouvelle de façon la plus réaliste et vraisemblable possible. Pour se faire, il utilise, à travers la structure narrative, une chronologie des évènements. Tout d’abord, il y a la situation initiale : «La veuve de Paolo Saverini habitait seule avec son fils une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio. » (p. 179). Puis, il y a l’évènement déclencheur : « Un soir, après une dispute, Antoine Saverini fut tué traîtreusement, d’un coup de couteau » (p. 179-180). Ensuite, la situation transformatrice : « Pendant trois mois, [la vieille] l’habitua à cette sorte de lutte, à ce repas conquis à coups de crocs. […] Elle lui avait appris à le déchirer, à le dévorer.» (p. 182), « L’animal, affolé, s’élança, saisit la gorge. […] puis il demeura immobile, pendant que Sémillante lui fouillait le cou, qu’elle arrachait par lambeaux. » (p. 183). Enfin, la situation finale : « La vieille, le soir, était rentrée chez elle. Elle dormit bien, cette nuit-là. » (p.183). Ce procédé permet de découvrir le réel de la nouvelle ainsi que de comprendre et de justifier le paroxysme et le dénouement. L’auteur désire montrer la vraie réalité et comment l’esprit de haine et de vengeance de la vielle évolue. Le processus de transformation sert à faire remarquer et comprendre au lecteur la vengeance obsessive de la vielle voulant venger son fils, ainsi que l’évolution de l’agressivité de la chienne. Les composantes de la chronologie permettent également aux lecteurs de découvrir le sens définitif de l’œuvre, car ils peuvent vraiment voir l’évolution des causes et ses conséquences.

De

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