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Suis je ce que j'ai conscience d'être?

Par   •  15 Février 2018  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  728 Vues

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Nous pouvons aussi y voir un possible lien avec le philosophe très réputé René Descartes et sa certitude qui échappe à ses nombreux doute: Le cogito, le célèbre «je pense donc je suis». Pour le philosophe, la révélation «je pense donc je suis» est le commencement, le socle de la philosophie qu'il a d'ailleurs cherché indéniablement pendant une certaine période et qu'il pense être la première vérité. L'homme est, selon lui, un être pensant. En effet même si l'on peut douter, de tout, tout le temps, rien ne m'empêche de penser en même temps puisque douter de ce que je pense c'est penser que je puisse douter. Le renommé cogito est donc une infaillibilité car en effet il fait coïncider la conscience et l'être: Je suis avant tout un être qui pense d'où: je pense, donc je suis. L'assurance du fait que je pense et donc l'assurance de mon existence en tant qu'être pensant est une vérité. Cette pensée immédiate que l'homme détient sur sa personne est, ce que le philosophe Descartes intitule: Conscience. La certitude «je pense donc je suis» est, d'après le philosophe, une certitude directement produite d'une intuition intellectuelle et non pas d'une pensée déductive. C'est une saisie immédiate, je suis directement au contact de mon savoir donc je sais que je pense et ainsi, si je sais que je pense je sais que je suis: il s'agit là d'une évidence.

Cette conscience de soi peut sans doute connaître certaines limites. En effet se rendre compte que je suis est un acte qui ne demande pas d'effort particulier, toutefois si l'on essaie de réfléchir plus en profondeur on peut remarquer que savoir exactement qui je suis ou ce que je suis sur terre l'est nettement moins. La conscience que l'on a d'exister, d'être, de comprendre ou encore de percevoir est le fondement de notre monde. Ce que je suis ou du moins ce que je pense être est une idée que j'ai depuis que j'ai la faculté de penser. Mais suis-je vraiment ce que je pense être? N-y a t-il pas des choses qui me déplaisent et que je préférerais me cacher à moi-même ainsi qu'aux autres? Mes désirs, mes opinions et ma façon de faire les choses me sont propres à moi seul, mais est ce que cela assouvi la description que j'ai de moi même, rien n'est bien moins sûr. Il semblerai que j'ai en effet conscience d'être cependant je n'ai pas conscience d'être de façon intégrale, je ne sais par exemple pas qui je suis vraiment aux yeux des autres, je connais une partie de moi et au fur et a mesure que je grandis, que j'avance dans la vie je me découvre. Il est vrai que je peux, inconsciemment, ne pas voir ma mauvaise foi, un mauvais caractère ou encore des réactions spontanées qui me font me redécouvrir à nouveau et par lesquelles les autres me redécouvrent également. La vie est donc une exploration de nous-même et des autres où chaque jour on apprend un peu plus a me définir réellement. Ce que j'ai conscience d'être est alors ce que je fais, ce que je sens, ce que je dis, ce que je pense, ce que je sais et ce que les autres voient ou pensent de moi puisque ce dont je n'ai pas conscience ne peut être dans la définition de ce que je suis pour moi.

(transition)Suis ce que j'ai conscience d'être? En une première approche il semblerait que oui, en effet je le suis. J'ai d'abord conscience d'exister, puis de penser et enfin d'être moi-même, c'est donc en tout cela que l'on peut prétendre être ce que l'on a conscience d'être en ayant toutefois a l'idée les limites que cette connaissance contient. Cependant est ce aussi simple que ça? N'est ce pas que le fruit d'une simple illusion?

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