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Sait-on toujours ce que l'on doit faire ?

Par   •  19 Juin 2018  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  1 026 Vues

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Nos choix déterminent notre avenir, de ce fait, l’Homme peut être confronté à une situation ambiguë dans laquelle on ne sait pas quoi faire par peur des conséquences. Par exemple, on peut vouloir changer de travail, mais ne pas savoir si on doit ou ne doit pas le faire. On est confronté à une situation où nous ne savons pas quelle décision prendre par peur des conséquences sur notre avenir. Le savoir est toujours rassurent pour pouvoir faire.

En outre, l’expérience antérieur est également un outil très utile pour un individu car ces expériences pourront l’aider à prendre une décision et agir. Cependant, agir revient à se référer à un choix qui lui a été précédé d’une expérience. L’expérience entraine le savoir qu’il en est de la chose. « L'expérience est le meilleur guide. » qui est une citation de Henri-Frédéric Amiel (Journal intime, le 11 octobre 1872.) le fait d’avoir de l’expérience peut permettre d’agir ou au contraire de ne pas agir sans même savoir.

L’évolution et l’apprentissage permettent de savoir suite aux erreurs, ce qui nous laisse nous demander qu’il est peut-être possible de toujours savoir mais également ne pas savoir pour devoir faire.

Dans cette partie, nous allons voir que le désir intervient très fortement dans le fais de savoir toujours ce que l’on doit faire. En effet, comme nous l’avons vu précédemment le désir n’est pas maitriser par l’Homme. Désir peut agir sur nos choix car on ne peut désirer des choses qui nous sont inconnu. L’individu a toujours été attiré par les choses qui ne savait pour justement connaitre donc savoir. L’être humain peut être guidé par le sentiment fort qui est le désir, ce qu’il fait qu’il peut perdre la raison, car le désir est un instinct primitif. L’Homme a la soif de vouloir faire quelque chose de nouveau, donc d’inconnu et qu'il ne connait pas sans pour autant forcément savoir mais en pouvant tout de même avoir un savoir qui est minime. Le désir conduit donc l’Homme a faire en ayant sachant ou en ne sachant pas à faire. Par exemple,Eve dans le jardin d’Edene avait le désir de manger le fruit de la connaissance tout en sachant que cela lui était interdit mais ne sachant pas les conséquences que cela entrainerai. Avec le sentiment du désir, nous pouvons donc savoir le stricte minimum tout en ne sachant les conséquence mais le faisant tout de même.

De plus, il y a aussi la raison se définit d'abord comme faculté de l'Homme à formuler des jugements. Généralement, l'usage de la raison correspond à la faculté de discerner le vrai et le faux, et le bien et le mal. Peut être que le manque de raison peut entrainer l’Homme à douter donc à ne pas forcément savoir ce qu’il fait tout en le faisant. « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la dépassent », Pascal (Pensées, 1669) d’après cette citation si la raison constitue l'outil principal à la disposition de l'Homme pour élaborer la connaissance, l'une de ses tâches est néanmoins de reconnaître que certains domaines lui échappent. Pascal souligne ainsi que le raisonnement n'est pas tout-puissant : certains pans du réel ne peuvent pas faire l'objet d'une connaissance. Cependant, même si le raisonnement n’est pas tout puissant, l’Homme peut tout de même faire ce qu’il doit faire. Par exemple, lorsque la physique classique étudiait le phénomène de la lumière, elle ne parvenait pas à trancher entre deux modèles théoriques qui rendaient compte chacun de la lumière à l'aide d'une théorie jugée valide.

En effet, il est possible d'utiliser deux modèles pour expliquer la lumière : le modèle corpusculaire : il part du postulat que la lumière est faite de corpuscules. C'est un postulat, car ce n'est pas observé empiriquement : c'est une proposition qu'on admet comme vraie, et qui sert de fondement à la théorie. À partir de ce postulat, on démontre que les lois des corps physiques permettent de rendre compte du mouvement de la lumière.Le modèle ondulatoire : la lumière serait une onde. On peut donc en comprendre le fonctionnement en utilisant le modèle de la propagation du son.

Ces deux modèles permettaient de rendre compte du fonctionnement de la lumière, mais sans parvenir à une théorie de la lumière unifiée. Il a fallu l'apparition de la physique quantique, au XXe siècle, pour que l'on puisse penser dans une théorie unifiée ces deux propriétés de la lumière. Cette exemple nous montre que la raison peut pousser a vouloir savoir en faisant mais qu’il s’avère que le savoir est minimale mais que l’on fait tout de même. Le fait de ne pas savoir, revient donc à savoir ce qui conduit à ce que l’Homme doit faire.

Pour conclure, lorsqu’on a un problème se présente à nous, nous réfléchissons sur les différentes option possible qui s’offre à nous, puis il nous faut choisir et finir par la réussite de l’action choisit. Ici, c’est de savoir ce que l’on doit faire. Cette question a été vue sous différents cas. Tout d’abord, il faut savoir pour pouvoir faire. Nous avons démontrer cette idée par le fait que le savoir impliqué le devoir mais également la conscience, cela nous a conduit au cogito cartésien de Descartes qui nous a amené à démontrer que lorsque l’on doit, on est obligé . L’Homme est également toujours conscient de ces actes donc il sait toujours ce qu’il doit faire. Cependant nous avons vu avec l’antithèse de la thèse ci dessus, qu’on ne sait pas toujours ce que l’on doit faire, car l’Homme n’est pas un être ayant la science infuse, ces désirs peuvent le mener à des choix dont l’Homme ne sait pas si c’est le bon ce qui entraine à une situation imprévu et ambiguë car nous ne savons pas quoi faire par peur des conséquences qui nous sont inconnus. L’évolution au cours de la vie permet également d’apprendre de ses erreurs donc d’avoir de l’expérience. L’Homme agit ce qui revient à se référer à un choix qui lui a été précédé par une expérience donc que l’Homme ne sait pas ce qu’il doit faire mais peut tout de même le faire. Pour finir, Il peut-être possible de savoir mais également ne pas savoir pour devoir faire. En effet, le sentiment de désir conduit l’Homme, tout comme la raison, a ne pas savoir tout en sachant qu’il doit le faire.

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