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Sujet : Sait-on toujours ce que l’on doit faire ?

Par   •  19 Juin 2018  •  1 287 Mots (6 Pages)  •  623 Vues

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Nous avons vu que nous pouvions savoir dans la plupart des cas ce que l’on doit faire mais en revanche nous allons montrer que l’on ne sait pas « toujours » ce que l’on doit faire.

Le dilemme est une situation qui offre une alternative, menant à des résultats différents, dont les deux partis sont d'égal intérêt. Par exemple d’un point de vue éthique un médecin se doit de dire la vérité à son patient. Mais lorsque son patient est atteint d’une grave maladie mortel, doit il révéler la nouvelle à son patient au risque d’aggraver son cas ? Ou au contraire doit-il ne pas lui avouer et ne pas accomplir son devoir de médecin. Ici personne ne peut savoir quelle est le bon choix car on ne peut pas prédire la réaction de son patient.

Pour être préparé à surmonter diverse évènements qui lui pose problème et lui mette le doute l’homme a dû s’entrainer et refaire plusieurs fois les mêmes actions pour réussir un de ses objectifs. Le fait d’échouer est inévitable car on ne peut pas faire parfaitement du premier coup. La nécessité d’apprendre de ces erreurs est donc essentiel. Le problème est que si cette personne se focalise sur l’échec et la déception qu’elle aura si elle ne réussit pas, elle n’apprendra donc pas et ne progressera pas. Par exemple, quand un enfant apprend à marcher, il doit d’abord tomber de nombreuses fois avant d’arriver après plusieurs essais à son but. Mais si une personne renonce à une chose qu’il ne sait pas faire, il n’évoluera pas et ne saura pas ce qu’il doit faire pour surmonter ses craintes à l’approche du problème. Une personne qui a été traumatisé par quelconque raisons aura du mal à surmonter ses peurs et un doute insurmontable, qui sans une aide extérieur ne saura qu’elle doit faire dans ses moments de paniques.

Souvent nous croyons en quelque chose qui nous semble bon mais notre pensé peut être influencé par notre entourages, les médias et la société qui nous entoure en général. Un adolescent du XIXème siècle fait sans cesse attention à l’avis de ses amis, se laisse influencer et dicter la tendance à suivre. La plupart du temps les valeurs qu’il va apprendre avec ses amis seront en total désaccord avec les valeurs inculquées par ses parents. Il y a donc un conflit d’idée et l’adolescent ne sait plus ce qu’il doit faire car il est influencé de tous les côtés et ne sais plus qui il doit croire.

L’adverbe « toujours » est important et devrait être nuancé car le fait de toujours savoir est digne d’un dieu mais pas d’un homme. En revanche, la notion de libre arbitre, synonyme de liberté, désigne le pouvoir de choisir de façon absolue. Autrement dit une personne libre est sensé pouvoir choisir de lui-même ce qu’il choisit, sans être influencé par qui que ce soit. Le libre arbitre suppose un certain contrôle de la part de la personne : contrôle sur ses actions mais aussi sur les pensées et les émotions à partir desquelles il va se décider d’agir.

En conclusion, savoir si l’on a réellement fait le bon choix est difficile à déterminer à l’avance, mais pour s’aider à faire le bon choix il faut s’appuyer sur ce qui est moral, sa conscience, ses principes et valeurs personnels. On ne peut pas savoir à l’avance et le seul moyen est de tenter et de voir ce que notre choix engendre.

Nous pouvons faire un lien avec le film « Des hommes et des dieux » qui met en scène 8 moines chrétiens français qui sont sous attaqués. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, les moines sont dans le doute. Ils ne savent alors pas s’ils doivent s’enfuir ou rester protéger la population. Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine.

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