Les pratiques de la Théorie du changement dans la mise en oeuvre des projets/programmes
Par Junecooper • 26 Août 2018 • 12 673 Mots (51 Pages) • 680 Vues
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TABLEAUX
LISTE DES TABLEAU 4
Tableau 1 : TOC et cadre logique, forces communes et nuances 11
Tableau 2 : L’outil FFOM 15
Tableau 4 : questions pour le suivi-évaluation 25
Tableau 4 : Résultat de l’analyse FFOM 26
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : théorie du changement à différents niveaux 8
Figure 2 : les domaines de changement d’AI 18
Figure 3 : TOC de la vision du changement à l’étape du projet/programme 19
Figure 4 : Mécanisme de mise en œuvre du projet 22
Figure 5 : utilisation de la grille de lecture des dimensions de changement pour analyser la situation 22
Figure 4 : TOC du projet Ecole Amie des Droits Humains 23
Image 1 : illustration l’idée de changement se produisant au fil du temps par l’image du 28
« caillou jeté dans l’eau » 28
RESUME
Les pratiques de gestion de projet dans un univers aussi complexe que le changement et surtout dans les droits humains nécessitent plus de capitalisation d’expériences et d’innovation. Suivant des approches inductives et déductives, cette étude propose à priori une comparaison, avec des travaux similaires sur la théorie du changement. De surcroît, elle propose une comparaison avec des travaux œuvrant dans d’autres domaines utilisant d’autres méthodologies et approches plus connues comme la GAR, la gestion du cycle de développement.
Pour aider à planifier, suivre et évaluer des interventions sur le changement, il est nécessaire de compléter les modèles linéaires de gestion de projet par d’autres méthodes et outils. Ainsi, en plaçant AIBF dans sa spécificité : son unicité, il ressort que AIBF s’appuie sur ses forces comme la pluridisciplinarité du personnel, le bénévolat, et l’évaluation d’impact, son savoir-faire en matière d’EDH, et les opportunités, comme l’innovation favorisée par la TOC, la liberté d’expression liée au changement de régime politique au Burkina Faso pour essayer d’éteindre ce qui touche d’une part ses faiblesses telles que les insuffisances en ressources humaines et financières, et d’autres part les menaces comme l’imprévisibilité de l’environnement. En définitive AIBF possède des difficultés et des éléments d’amélioration.
Ce document peut servir de guide pour ceux qui font leur entrée en matière de pratiques de la Théorie du changement. Nous proposons nos éléments d’amélioration en abordant notre vision dans ce monde complexe du changement.
Mots Clés :
1 – TOC
2 - Gestion
3 – Difficultés
4 - Comparaison
5 - Innovation
ABSTRACT
The practices in undertaking management in a so complex world as the change and above all in the human rights need more capilarisation of experiences and invention. Following inductive and deductive approaches this report offers a priori a comparison with similar works on the theory of change. It offers a comparison with works acting in another domains using another methodologies and approaches more known as the Results Based Management (RBM) and the management of the cycle of development. To help scheming follow and value interventions on the change, it is necessary to fill the linear models in administration of plan with another methods and tools out. So by disposing AIBF in her specificity: its singularity, its stands out that AIBF uses its strengths such as polyvalent staff, volunteering, impact evaluation, its expertise about EDH opportunities such as invention favored by the TOC, freedom of speech linked to the political regime change in Burkina Faso to try to talk about what is connected to its weaknesses such as insufficiency of human resources and financial on the one hand and menaces such as environmental instability on the other hand. To conclude, AIBF knows difficulties and upgrading elements. This document may guide those who are freshers in the practices of the TOC. We suggest our upgrading elements by approaching our vision in this complex world of change.
Key words :
1 – TOC
2 - Management
3 – Difficulties
4 - Comparison
5 – Invention
Chapitre 1 Introduction générale
1 1 Problématique
L’objectif des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres acteurs du développement est d’aider les populations à améliorer leur vie, leur communauté, leur société et leur environnement.
Cependant le nombre élevé de projets confrontés à la rareté des ressources requiert, aux projets d’être claires et compétitifs. Depuis la conférence de Monterrey qui a eu lieu en 2002, les membres de la communauté du développement (pays partenaires et donateurs) cherchent à gérer leurs activités de façon à obtenir les meilleurs résultats possibles sur le plan du développement OCDE (2006). De ce fait, le besoin se fait sentir pour les bailleurs de fonds de savoir où l’on va, si les actions et projets que l’on développe vont effectivement dans le sens du développement ou si la démarche que l’on mène conduit aux bénéfices escomptés. Les critères d’éligibilité sont ainsi plus contraignants. Nous nous trouvons alors dans un contexte où la maitrise de la gestion de projet est d’une importance cruciale. L’efficacité de la gestion est de ce fait déterminante pour l’atteinte des objectifs. Depuis 10 ans, le suivi et évaluation des projets a gagné de l’importance par rapport aux approches conventionnelles de suivi et d’évaluation Coupal (2000). Pour résoudre ce problème les organismes de développement créent ou adaptent des méthodes de gestion des projets. Cela nous plonge dans la sphère des approches et méthodes de gestion des projets et programmes. Toutefois,
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