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Les enjeux politiques et économiques des Jeux Olympiques

Par   •  14 Novembre 2018  •  15 630 Mots (63 Pages)  •  638 Vues

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alors qu’il se rendait aux jeux, Philippe II de macédoine ordonna à ses troupes de le libérer alors même que les deux citées étaient en guerre. De ce fait, la trêve sacrée étaient un moyen certains d’assurer une relative sécurité des spectateurs et des athlètes.

Chaque citée qui participait possédait son propre gymnase où les jeunes sportifs étaient entraînés et éduqués dans le but de représenter par la suite leur citée et d’en défendre le nom. Une sélection était faite 4 semaines avant les Jeux pour s’assurer que seuls les meilleurs participeraient.

Les athlètes devaient obligatoirement être des Hommes Grecs nés libres et étaient,

de manière générale, issus de familles riches qui pouvaient se permettre de consacrer de l’argent à une pratique qui était, dans la plupart des cas, non lucrative.

Les femmes n’étaient pas autorisés à participer ni même à regarder la compétition car on les jugeaient alors “inintéressantes, inesthétique et incorrectes”. Seules les femmes qui n’étaient pas encore mariées étaient autorisées à assister aux Jeux.

A cette époque, les Jeux étaient essentiellement une fête religieuse polythéiste en l’honneur des Dieux. En effet, les divinités étaient au centre des célébration comme nous le montre la flamme olympique qui était allumée sur l’autel de Zeus pour placer les journées de compétition sous ses auspices.

Les athlètes prêtaient alors serment aux dieux de participer aux Jeux avec loyauté et dans le respect des règles.

Les athlètes victorieux étaient accueillis avec grand honneur lorsqu’ils rentraient dans leurs citées. Les plus grands d’entre eux devenaient d’illustres personnages et étaient considérés, parfois même au delà de leur vivant, comme de véritables héros. On érigeait des statues et organisait de grandes célébrations en leur honneur. Certains même étaient représentés sur des pièces de monnaie pour montrer la reconnaissance de leur citées. Même si les rétributions n’étaient majoritairement pas financières, les plus chanceux d’entre eux accèdaient à des places de hautes importances dans la gérance de leurs villes, en devenant dignitaires ou en occupant des fonctions politiques. Ils apportaient gloire et popularité à leur Citées et gagnaient ainsi le respect de tous.

C’est un décret de l’Empereur Théodose Ier en 393 qui mit un terme à la pratique des Jeux. En effet, l’empereur, récemment convertit au christianisme et sous l’influence de l’évêque de Milan, décréta que la pratique des Jeux consistait en un simple culte païen de grande envergure qu’il ne pouvait plus tolérer au sein de l’Empire Romain.

Le site d’olympie fut partiellement détruit puis abandonné.

Il fallut attendre le XVIIIème siècle, 1776 plus précisément, pour que le voyageur Anglais Rochard Chandleur redécouvre le site et fasse ainsi ressurgir dans l’esprit de ses contemporains et des générations futures le souvenir d’une telle gloire qui en inspirera plus d’un.

2. La création des Jeux modernes

Les Jeux Olympiques font leur grand retour en 1896, essentiellement grâce à la détermination d’une homme, le Baron Pierre de Coubertin. Né à Paris en 1863 et mort à Genève en 1937, il est issu de famille aristocratique de la haute bourgeoisie malgré son titre de petite noblesse. En effet, son grand père fut l’un des haut fonctionnaire de l’Empereur Napoléon Bonaparte, haut officier militaire de Louis XVIII et enfin maire d’une commune dans les Yvelines.

Le jeune baron grandit, lui, dans le contexte post guerre franco-prussienne, ce qui fait naître en lui un profond sentiment nationaliste, motivé par la volonté de rendre à la France sa gloire perdue à la suite de la défaite de 1871.

Durant ses jeunes années, il visite beaucoup d’université américaines et est impressionné par l’importance du sport dans ce pays, de même que par les effets qu’il a sur l’éducation des jeunes gens.

Une fois de retour en france, il trouve que le système d’éducation francais est désuet et obsolète. Il perçoit alors la nécessité de révolutionner le milieu du sport comme moyen de redresser et éduquer les esprits des jeunes français.

Dans son esprit germe l’idée d’une compétition sportive et plus précisément d’athlétisme de grande échelle qui impliquerait les plus grands sportifs et nations du monde, compétition où il désire voir la france tenir une place de choix. En parallèle de ses projets, les fouilles archéologiques de la ville d’Olympie rappelle aux yeux du monde la période glorieuses des jeux olympiques. Il annonce son projet dès le 25 novembre 1892 dans l’amphithéâtre de la Sorbonne à Paris.

Lors du Premier Congrès Olympique qui se réunit le 23 juin 1894 une nouvelle fois à la Sorbonne, il annonce la création du Comité International Olympique. Il compte alors 7 membres.

Pour Coubertin, le CIO doit alors avant tout, selon le chapitre 1er de la Charte Olympique:

→ encourager et soutenir la promotion de l’éthique et de la bonne

gouvernance dans le sport ainsi que l’éducation de la jeunesse par le sport,

et de s’attacher à ce que l’esprit de fair-play règne dans le sport et que la

violence en soit bannie ;

→ encourager et soutenir l’organisation, le développement et la coordination

du sport et des compétitions sportives ;

→ assurer la célébration régulière des Jeux Olympiques ;

→ coopérer avec les organisations et les autorités publiques ou privées

compétentes aux fins de mettre le sport au service de l’humanité et de

promouvoir ainsi la paix

→ agir dans le but de renforcer l’unité du Mouvement olympique, de protéger

son indépendance et de préserver l’autonomie du sport

→ s’opposer à toute forme de discrimination affectant le Mouvement

olympique

→ s’opposer à toute utilisation abusive politique ou commerciale, du sport

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