Le testament d’un Homme de génie
Par Matt • 14 Mars 2018 • 4 290 Mots (18 Pages) • 584 Vues
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sa propre école, à Mène, appelée le Lycée ou Peripatos (conversation philo en se promenant). Pdt 13 ans enseigne à Athènes mais à la mort d’Alexandre il devient suspect à Athènes et doit donc s’exiler. Il meurt à 62 ans.
Œuvres d’Aristote :
Physique -> Nature
La métaphysique
La logique -> les règles de fonctionnement de notre entendement
La politique -> ouvrage fondamental dont il nous reste 8 livres
L’Éthique à Nicomaque
Influences:
Aristote a retenu de ses maitres Socrate et Platon l’idée que la connaissance (syn science chez les classiques) doit être la recherche du nécessaire (= ce qui ne peut pas être autrement) et de l’universel, il veut dépasser la sphère de l’opinion changeante (la doxa) opposée à la science (épistémè).
Le projet d’Aristote : essaie de totalisation du savoir (encore ds l’idée qu’en s’y essayant on peut tout savoir). Il s’intéresse à tout sans étant spécialisé dans la philo et donc influence biologie, cosmologie notamment.
Aristote est celui qui remet en cause la théorie des idées de Platon. Il est à l’origine plus ou moins de la métaphysique
Concepts sur lesquels s’appuient ses W :
acte/puissance : nous ne sommes jamais que des hommes en puissance car nous continuons toujours à actualiser notre nature d’Homme mais on sera toujours bien loin de la nature humaine. La puissance est conçue comme virtualité, comme simple possibilité (dépend de chacun) ; par contre le concept d’acte = le fait d’exister, comme être pleinement réalisé, achevé. De son point de vue l’embryon a déjà la nature humaine, il est être en puissance dans l’émergea pour devenir un être en acte dans l’entéléchie
Forme/Matière : la forme c’est ce qui intelligible dans l’Homme. La connaissance vient par la forme sensible, après l’intelligence prend le relais. La forme est un principe métaphysique exple : pour Platon, l’âme est la forme du corps. La matière est actualisée par la forme, on ne peut pas penser la matière sans elle. En tant que telle, la matière n’est que potentialité et donc elle se rapporte l’une à l’autre. Exple : bois matière, statue forme. La forme importe donc plus que la matière. L’objet est un composé de forme et de matière. Ex : le bloc de marbre, son acte est d’être bloc de marbre, mais il est en puissance de devenir statue.
Substance/Accident : 10 catégories pour déterminer l’être d’après Aristote. La substance 1ère et plus importante = la réalité sans laquelle les autres ne peuvent être. Les accidents sont tout ce qui définit, les caractéristiques qui sont contingentes, peuvent être ou auraient pu être autres. La substance est ce qui est définitif, ce qui reste, l’être. Elle n’est pas visible, elle est. L’accident c’est ce qui ne fait pas parti de l’essence d’une chose.
Le divin : présent pour toute la philo grecque. Pour Aristote = vivant éternel et parfait et ce divin c’est l’acte pur, il est totalement en acte, rien en puissance, il a atteint sa fin et est donc en perfection sans possibilité de devenir encore meilleur. Il est pure forme, rien en matière. Dans le catholicisme, Dieu est acte pur, il est pur forme.
2. Fondateur de l’Ethique et la Sc Politique
Avec notion de souverain Bien, supérieur à tous les autres et qui l’emporte sur eux. Pour lui, il n’est pas séparable de l’accomplissement de la vie complète, il correspond à la perfection, à l’actualisation des qualités immanentes et à la pensée.
Pour Aristote, l’action par elle-même a une valeur, elle correspond à l’accomplissement d’une nature. L’Ethique à Nicomaque en particulier est une réflexion spé sur les questions déterminant la nature humaine et les fins de l’acte vertueux. La justice y occupe une place très importante, corrélée par l’équité. L’homme atteint le bonheur ds l’exo de 2 choses : avec sa pensée, ou dans la cité dans la manifestation de son acte social -> atteindre la vertu, le bonheur par l’exercice de la pensée/intelligence et les relations sociales (filia). Aristote définit la vertu comme un habitus (= disposition acquise à bien se comporter)
L’équité adapte la justice au cas particulier, tout en étant universelle = valable pour tous.
Elle est par excellence l’articulation de l’individuel et de l’universel. Elle est par excellence la vertu des rapports humains et articule toutes les autres en fonction du bien commun.
Vertus cardinales : prudence, justice, tempérance, force ou courage.
Aristote a fondé la philosophie politique : il dit de l’homme qu’il est un « animal politique », l’homme est fait pour vivre en cité, dans la police. Il est def ainsi en tant qu’il possède la raison, la parole (le logos) et ce logos se réalise av tout dans la communauté politique, à tel point qu’il ne saurait être lui (véritablement homme) en dehors d’elle. (H en dehors de la cité = dieu ou brute)
Dans De la politique, il compare les différentes formes de régimes et va déterminer des formes normales : monarchie (tant que ne dégrade pas en tyrannie), l’aristocratie (dérive en oligarchie), la République (constitution normales de plusieurs, sert le bien commun et dérive en démocratie) et des formes perverties.
Chez Aristote, l’Ethique et la Politique sont étroitement liées. La vie dans la cité rend possible au delà d’elle-même la finalité théorétique qui serait la contemplation du bonheur qui est le divin absolu.
=> Aristote a cherché dans l’immanence de la réalité naturelle sa raison d’être et sa dimension de vérité.
Doctrine morale à proprement parlé d’Aristote : il n’a pas écrit que l’Ethique à Nicomaque (2 de +) mais contient l’essentiel. Il cherche à définir le bonheur et donner les moyens à chacun de l’atteindre. L’Ethique et la Politique sont intimement liés pour lui. Pour Platon et Aristote, faire de la politique permet de rendre l’homme heureux. Pour Aristote, le beau, le bon et l’agréable tout en maintenant une hiérarchie ou le bon est supérieur, ils doivent être réunis pour former un tout.
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