Entretien et analyse Lafargeholcim Maroc
Par Stella0400 • 7 Décembre 2018 • 3 474 Mots (14 Pages) • 802 Vues
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En bref, LAFARGEHOLCIM MAROC est une joint-venture entre le Groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, et la société Nationale d’investissement (SNI), fond d’investissement privé panafricain à capitaux marocains. Présent dans le Royaume depuis 1928, LafargeHolcim Maroc a participé à la modernisation du secteur de la construction et à l’essor économique du Maroc. Son ambition est d’être le partenaire de référence contribuant de façon significative au développement du pays, par sa capacité d’innovation et le déploiement des meilleures pratiques industrielles. Sa stratégie repose sur les principes fondamentaux d’une croissance durable, à
l’écoute des évolutions de la Société, et respectueuse de l’environnement et de toutes les parties prenantes.
Pour une bonne organisation, nous avons reparti le travail de sorte que chaque membre puisse se focaliser sur une partie d'analyse :
- Présentation de l'entreprise
- Analyse du rôle du manager
- Gestion des équipes et leadership
- Analyse du parcours professionnel du manager
- Questionnaire de l’entretien avec réponses sélectionnées
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- Caractéristiques contextuelles du manager :
- Présentation de l'entreprise
LAFARGE MAROC est une société spécialisée dans la fabrication des matériaux de construction à savoir le ciment, le béton, le plâtre, les granulats et la chaux. Elle est le leader marocain des matériaux de construction avec une part de marché de 40%. Elle fait partie du groupe Français Lafarge France avec un pourcentage de 50 %; et 50 % pour la société nationale d'investissement. Le groupe Lafarge France est le premier producteur du ciment dans le monde, avec une présence dans 79 pays, il emploie environ 84000 personnes dans le monde sur 2187 sites de production.
1.2 Description du secteur d'activité de l'entreprise
L'industrie cimentière est l'une des activités industrielles les mieux structurées et les mieux réparties sur le territoire national. Elle réalise, en moyenne, 46% de la production et 50% de la valeur ajoutée du secteur "matériaux de construction". Le marché national est réparti entre 5 différents acteurs avec un total de neuf usines et 4 stations de broyage, pouvant produire annuellement plus de 11 M de tonnes, avec une prédominance de LafargeHolcim après la fusion. Le secteur a bénéficié sur une période de 10 de 6 Md.Dhs d'investissements, destinés à la modernisation et l'augmentation des capacités de production. Le secteur cimentier marocain compte 4 entreprises qui exploitent un total de neuf usines et 4 stations de broyage, pouvant produire annuellement plus de 11 M de tonnes et qui sont : LAFARGEHOLCIME MAROC, Ciment du Maroc, Ciment de l'Atlas et Asment Temara. Comme le démontre la part de marché respective de chacun d'elles.
Etant en plein développement, cette industrie a bénéficié de plusieurs opportunités qui sont :
- Les programmes d'infrastructures routières, de tourisme et d'installations sportives.
- La ferme volonté affichée par le gouvernement de résorber le déficit en logement social. Les usines sont réparties sur les quatre coins du royaume : Marrakech, Agadir, Safi, Fès, Oujda, Tanger, Bouskoura, Tétouan, Meknès, Temara.
Le secteur transverse une conjoncture favorable, comme en témoignent le développement des ventes de ciment et la hausse des crédits à moyen et à long terme, accordés par le secteur bancaire au logement surtout après la crise. Certes, ce secteur connait certains handicaps, comme :
- Le coût de l'énergie représente les deux tiers du prix de revient du ciment au Maroc.
- Concurrence frontale des opérateurs internationaux, qui disposent des ressources énergétiques dans des conditions plus avantageuses.
- Historique de développement du secteur d’activité et de l'entreprise
- L'évolution de l'industrie cimentière marocaine se caractérise par six phases :
1913-1949 : Première cimenterie à Casablanca.
La première usine cimentière a été créée en 1913 à Casablanca, capitale économique du Royaume avec une production de 20.000 tonnes. Elle est restée l'unique cimenterie jusqu'aux années cinquante
1950-1973 : Nouvelles usines
1952/53 : Construction de 4 cimenteries : Agadir, Meknès, Tétouan et Tanger.
1960 : Tremblement de terre à Agadir, le ciment de l'usine d'Agadir, épargnée, a servi à reconstruire la ville.
Décision de construire une cimenterie à Oujda dénommée CIMA par l'Office du développement Industriel et la SNMC organisme représentant le Maroc et l'Algérie.
Mise en veille du projet suite au retrait de la partie algérienne.
1974-1979 : Pénurie de ciment et politique de zoning.
Phase marquée par une pénurie importante de ciment qui a déclenché la mise en place par l'Etat d'une politique de zoning, de quotas et d'administration des prix pour une répartition régionale de la production.
La consommation du ciment a enregistré durant cette période une forte progression, passant de 1,5 M de tonnes à 3,5 M de tonnes, soit un rythme de croissance de 9,78 %. Le Maroc importe du ciment.
1976 : Démarrage de l'usine de Marrakech.
1979 : Cimenteries : Oujda, Temara.
1980-1987 : Baisse de la croissance du secteur.
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