Méthodologie de la dissertation en philosophie.

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-- sujets du type « pourquoi » ; « Qu’est-ce qui » ; « dans quelle mesure » « quels sont » etc.

ces sujets orientent le candidat dans une direction qu’il faut expliciter, et ils reposent sur des présupposés dont le dévoilement et la remise en cause peuvent parfois s’avérer pertinents.

Ex : En quoi l’art peut-il favoriser la liberté ?

Il est important de reconnaître le type de question afin de savoir comment on construira la démarche réflexive .

∙ il faut ensuite analyser les termes du sujet , en faisant attention de ne pas s’en tenir à une compréhension immédiate. Pour cela, il faut rechercher toutes les significations que les termes essentiels du sujet peuvent avoir, quitte ensuite à éliminer certains sens s’ils ne sont pas pertinents pour le traitement du sujet. (sujets contenant les notions de conscience ou d’histoire par exemple). Il faut essayer de cerner ces termes avec précision.

∙ Il faut enfin, reformuler la question, c’est-à-dire l’exprimer avec d’autres termes qui expliciteront le problème et permettront d’en saisir l’enjeu (pour cela on peut se demander pourquoi cette question se pose, quelle est son importance, dans quel(s) domaine(s).(cf la problématique).

∙ Pour éviter de trop restreindre le sens du sujet et pour aider à mobiliser les connaissances, on peut se demander à quelles notions du programme il se rattache.

2)Trouver une problématique :

La problématique est une phrase qui doit figurer dans l’introduction et qui permet d’exposer de manière synthétique le fil directeur du développement, elle se présente en général sous la forme d’une question.

Pour la formuler , il faut avoir analysé le sujet, car elle doit tenir compte des résultats de cette analyse de la manière la plus complète possible. Selon les types de sujets, la problématique est explicitement contenue dans le sujet ou au contraire , elle est implicite (2° et 3° types de sujets).

∇ La difficulté est de bien cerner le sujet , de ne pas proposer un débat trop large ou trop étroit, ou de dévier le débat vers un autre qui concerne la notion en jeu , mais qui est différent. Ex : le sujet : « si nous désirons être libres, qu’est ce qui nous empêche de l’être ? » ne doit pas conduire au débat suivant : « sommes nous libres ou soumis à la nécessité ? »

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3)Le plan :

Il n’y a pas de plan type, ni de recette miracle, car à chaque fois , c’est l’analyse du sujet et la réponse qu’on veut apporter à la question qui guident la démarche réflexive.

Mais on peut néanmoins suivre certains conseils :

∙ Le développement doit être divisé en parties, selon un ordre logique.

∙ On peut différencier le plan par thèses qui consacre une partie à chacune des deux thèses opposées dans le débat et une troisième au dépassement de l’opposition. (plan« dialectique »).

Et le plan par étapes qui enchaîne les parties suivant une logique de progression et d’approfondissement du problème : chaque partie traite d’une difficulté dont la résolution conditionne la suite du raisonnement et la réponse finale à la question.

Remarque : dans le plan dialectique, les paragraphes doivent également manifester une progression .