Les rapports à autrui peuvent-ils m’apprendre qui je suis ?
Par Christopher • 30 Octobre 2018 • 2 713 Mots (11 Pages) • 527 Vues
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nos jour les rapports naître esclave existe toujours, patron/employé, la conscience jour toujours un rôle. L’histoire nous dirige vers ce que l’on appel un authentique christianisme, cela veut dire que les êtres humains se reconnaitront spontanément et indépendamment de tous conflits.
Plus radical encore, Sartre, il part de l’opposition entre conscience et chose. Une chose est toujours égale à elle même, pas libre, elle entretient aucun rapport à elle même. A l’opposé, la conscience est liberté, elle est rapport à sois et jamais identique à elle même.
Or, d’après Sartre, « toute consciente est consciente de quelque chose. ». Donc, quand on est conscient d’autrui, on va obligatoirement le transformer en chose, on le « choisit ».
Il disait dans Huis clos, « l’enfer c’est les autres ». D’où l’échec théorique de certains projets comme le projet amoureux, le mariage ne peut pas marcher, il suppose que l’on donne librement sa liberté c’est donc théoriquement impossible alors que concrètement des personnes restent mariées toute une vie, ça serait alors de la mauvaise foi. En effet L’Homme est absolument libre, et totalement responsable de ses actes ce qui lui fait peur et il va don chercher des alibis pour se donner bonne conscience. L’humanité a inventé différents alibis, tels que Dieu, et le mariage, ainsi on se déculpabilise.
2- Les obstacles de fait
Qu’est-ce qui peut faire concrètement qu’autrui me connaisse mal ?
Autrui peut mal nous connaitre pour plusieurs raisons, on apparait toujours à autrui à partir d’un point de vue et personne n’a un point de vue globale. On peut aussi manipuler autrui, lui mentir. Si autrui est éloigné de nous, il va manquer de donnés pour pouvoir prétendre me connaître. Par contre si c’est un proche il aura certes plus de données mais sera automatiquement subjectif. Ainsi si les personnes ne sont pas assez proche de nous elles risquent de nous renvoyer une mauvaise image de nous.
Rousseau à souffert de ce décalage entre ce qu’il se pensait être et l’image que les autres avaient de lui. CAD, Rousseau pense être le meilleur (bonté) des Hommes. Et pourtant on l’accuse d’être un monstre. Il écrit à la suite, Les confessions, dans le quel il va raconter sa vie, c’est alors la première autobiographie. Pour montrer aux hommes qu’il n’est pas ce que les autres pensent de lui. Le titre Les confessions est emprunté à St Augustin qui avait écrit à Dieu pour qu’il lui pardonne ses pêchés.
Alors que Rousseau n’écrit pas pour que Dieu le pardonne puisque Dieu sait tout, mais pour les autres Hommes car ils ne savent pas qui il est et qui on tendance à le condamner.
Montaigne écrivait pour se connaître alors que Rousseau écrit parce qu’il se connaît. Dans les Confession, Rousseau écrit la vérité et bcp, il va même avouer des choses que même ses adversaires ignoraient (ex : tendances pour masochisme, exhibitionnisme etc).
Ainsi, loin de se justifier, il donne à ses adversaires d’autres arguments qui vont attiser encore plus le complot dont il se dit victime. Il va ensuite écrire une deuxième livre, Rousseau, livre de Jean Jaque. Il se dédouble et se met à la place d’autrui pour voir comment il est perçut par les autres. Pourquoi sa propre image de lui même ne correspond pas à celle des autres ? Il veut bénir son manuscrit, mais ce jour là, l’église Notre Dame est fermée. Son dernier livre est donc « Les rêveries du promeneur solitaire ».
Rousseau a ainsi souffert à ce regard déformant des autres ce qu’il là poursuit au piège de Narcisse. En effet dès lors qu’il à commencé à écrire sur lui même, il n’a plus jamais arrêté.
3 - Obstacles de droit
Autrui ne peut pas prétendre tout connaitre de moi, il n’en a pas le droit (morale). Car nous avons tous le droit à une intimité. Il n’aura donc pas une connaissance parfaite.
Cependant, il y a quelques moyen pour surmonter ces trois obstacles.
III) Autrui me dit qui je suis
1- Les sentiments particuliers
Il existe des sentiments particuliers grâce auxquels autrui peut nous juger, pour accéder à une forme de connaissance de nous même.
L’empathie, il y a des liens qui sont fondamentalement emphatique entre les Hommes grâce auxquels, une communication peut s’établir entre les Hommes.
Dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les Hommes, Rousseau tente d’expliquer la naissance, la genèse de nos sociétés qui sont globalement mauvaises ( règne de l’hypocrisie, du mensonge etc). Pour expliquer cela, il émet l’hypothèse de l’Etat de nature qui serait en fait un état « pré-social », l’Homme avant l’apparition de la société. Avant la société, les Hommes étaient donc seuls, des « enfants robustes » robustes par le corps, mais enfant par l’esprit en germe, en puissance. Cet état de nature n’était pas un état de guerre d’après Rousseau contrairement à ce que prétend Hobbes « l’Homme est un loup pour l’Homme ». Si cela avait été le cas, nous serions tous morts.
Les rapports naturels entre individus sont réglé par la « pitié » (= sorte de prolongement de l’amour de soi, priorité à sa propre personne) qui engendre la répugnance de la vision e la souffrance de l’autre.
Texte 3
La pitié est indépendante de la raison qui ‘est pas encore développée. La raison va élaborer des morales qui sont en théorie parfait mais personne n’a la force de le faire sauf quelques êtres exceptionnels comme Socrate, condamné a mort. (Il a bien fallut que l’humanité survive avant d’élaborer ça.) donc la pitié donne des conseil moins parfaits, moins beaux « Fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible » plus efficaces, c’est ça qui a permis à l’humanité de survivre. La priorité reste à soi mais la pitié reste un modérateur de violence qui n’es pas parfait d’un point de vue théorique parfait mais qui est efficace, ainsi, il est toujours en nous et nous préserve mutuellement.
Pour des raisons de survie les Homme sont du se regrouper, les enfants ne partent plus, les familles
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