La Renaissance à Florence
Par Plum05 • 8 Novembre 2018 • 1 781 Mots (8 Pages) • 460 Vues
...
En architecture, on abandonne le gothique. L'architecture de la Renaissance revient aux ordres antiques (gréco-romain) et emploie l'arc en plein cintre, la voûte en berceau et le dôme. Des architectes de renom comme Léonard de Vinci et Michel-Ange vivent à cette époque en Italie.
En médecine : A l’aube de la Renaissance, l’homme connaissait encore bien mal la structure de son propre corps. Il n’en savait guère plus que les Anciens Égyptiens pratiquant la technique de l’embaumement. L’anatomie telle qu’elle avait été décrite par Galien, en se basant sur la structure du singe, comportait autant d’erreurs que de vérités. L’interdiction formelle de disséquer pendant mille ans - édictée aussi bien dans les pays chrétiens que dans ceux d’obédiance coranique - rendit impossible tout progrès de l’anatomie.
En 1230, une ordonnance de Frédéric II, empereur d’Allemagne et roi des Deux-Siciles, avait subordonné le droit d’exercer la médecine à l’étude de l’anatomie pendant une année au moins. Quelques précurseurs anti-conformistes et courageux : Gérard de Crémone, Mondino dei Luzzi, Guy de Chauliac, Henri de Mondeville, puis Bertapaglia et Montagnana, firent quelques rares dissections mais les progrès furent très limités.
Les chirurgiens en faisaient cependant l’expérience, les connaissances anatomiques permettaient d’améliorer les opérations des hernies, de la pierre ou de la cataracte. L’amputation bénéficiait également des perfectionnements techniques : Guido Guidi (1509-1569) en Italie.
Jugé avec un recul de plus de quatre siècles et sur le seul plan de la médecine, le mérite principal et durable de la Renaissance, celui du XVI e siècle en particulier, a été de marquer la naissance et le développement de l’anatomie moderne.
2.2 Quelles sont les conséquences de la Renaissance ?
3-La Renaissance à Florence.
3.1 La famille Médicis.
La famille Médicis est une puissante famille de marchands et de banquiers florentins (elle compte une banque à son nom et d'autres entreprises). Elle est en concurrence directe, pour la gestion de la ville de Florence, avec une autre puissante famille : celle des Albizzi. En effet jusqu'à la fin du XIV ème siècle, la famille Albizzi est à la tête de Florence. Côme de Médicis (1389 – 1464 ) est un banquier et homme politique italien qui est à l'origine de la dynastie des Médicis qui régnera jusqu'au XVII ème siècle sur Florence. Il reçoit dès son plus jeune âge une éducation humaniste, s’intéresse à la culture antique ( apprend le latin et le grec) et initie le mécénat ( commande des fresques à Fra Angelico pour orner le couvent San Marco …). Il protège les humanistes, les artistes et les savants comme Brunelleschi, Donatello et Ficin.
En 1469, Laurent de Médicis devient le dirigeant de la ville il a alors 21 ans. Sous son gouvernement, la cité florentine devient le plus grand centre intellectuel et artistique européen.
Laurent, surnommé le Magnifique, encourage les arts et les lettres et soutient les plus grands artistes de son époque parmi lesquels Le Verrocchio, Léonard de Vinci, Botticelli ou Michel-Ange.
Après Laurent le Magnifique, la famille des Médicis continuera à avoir une grande influence en Europe : en 1513, son fils Giovanni devient pape sous le nom de Léon X et en 1533 sa petite-fille Catherine épousera le futur roi de France Henri II. Une autre Médicis, Marie, deviendra elle aussi reine de France par son mariage avec Henri IV
3.2 Laurent de Médicis : Le Magnifique
Laurent de Médicis né en 1449 et mort en 1492 est un homme d’État Florentin. En 1469, alors qu'il n'a que 20 ans, il succède à son père Pierre de Médicis ( mort la même année) à la tête de Florence avec son frère cadet Julien. Il prétend suivre le modèle de son père : une vois constitutionnelle.
Laurent de Médicis côtoie des érudits, des artistes ainsi que des poètes tels que Léonard de Vinci, Botticelli, Michel-Ange, et a également convaincu de nombreux bourgeois de passer commande pour ces artistes. Il est plus tard considéré comme l'un des plus grands mécène de la Renaissance.
Dans ces mêmes années il contribue à rassembler des textes antiques disparus dans la bibliothèque familiale qu'il décide d'ouvrir au public.
Il est considéré comme l'idéal de l'Homme de la Renaissance, d'ailleurs il est surnommé Le Magnifique non pas pour sa beauté mais pour sa générosité et correspond à l'homme idéal de l'époque.
3.3 Quel est le rôle de Laurent de Médicis dans le développement de l'art à Florence ?
Le prince florentin est initié dès son enfance à l'art et à la littérature. C'est donc logiquement qu'une fois arrivé au pouvoir, il devient un prince mécène et soutient les plus grands artistes de son époque. Avec lui, Florence s'affirme comme la capitale des arts. Il devient ainsi l'ami et le protecteur du philosophe humaniste Marsile Ficin, mais aussi d'Ange Politien. Comme ses prédessesseurs il commande des œuvres d'art a différents artistes : Filippino Lippi, Domenico Gherlandaio, Botticelli et Michel-Ange. Laurent de Médicis est lui même poète et écrit plusieurs oeuvres pendant les années 1470, il est surtout influencé par Dante.
Cette période voit aussi changer Florence sous l'impulsion du prince : avec la construction de l'église Santa Maria de Sangallo, la sacristie de l'église Santo Spiritu et la villa Poggio à Caiano.
...