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La Renaissance et le 16e siècle

Par   •  27 Avril 2018  •  1 174 Mots (5 Pages)  •  498 Vues

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de ses scories. Ses critiques envers les excès de l’Eglise ont une influence énorme. Il a sur la vie en général des idées novatrices, particulièrement dans le domaine de l’éducation.

Dans l’Europe des xve et xvie siècles, une nouvelle vision de l’homme et du monde émerge dans les milieux intellectuels et religieux. Les hommes qui sont à l’origine de ce mouvement sont paradoxalement d’une certaine manière passéiste : selon eux, le Moyen Âge s’est détourné du message chrétien des origines et des idées de l’Antiquité gréco-romaine (redécouvertes avec la reconquête de l’Espagne musulmane par les rois catholiques). Ils veulent des traductions plus exactes de la Bible et des textes fondamentaux, et développent un nouvel esprit scientifique et technique pour y parvenir.

Ils sont intéressés par l’étude de l’homme, de son rapport à Dieu, de sa place et son action sur le monde. Par leur réflexion, ils contribuent à l’entrée de l’Occident dans la modernité.

La pédagogie humaniste se définit précisément par son rejet de cette approche ; en effet l’humaniste à travers le filtre de sa raison, veut comprendre et juger par lui-même et revendique le droit au libre examen des textes qu’on doit débarrasser de tous les commentaires dont la tradition médiévale les avait recouverts. S’opposant au modèle médiéval fondé sur la répétition et la mémoire, la pédagogie humaniste vise à développer chez l’enfant ses tendances naturelles positives et à sa formation intellectuelle et morale à travers l’acquisition de la culture. Cette pédagogie est revendiqué par Rabelais ( 1483-1553 ) et Montaigne ( 1533-1592 ) se fondent sur les principes suivant : sur le plan des apprentissages, la mémorisation n’est pas abandonnée, mais elle est utilisée comme soutien : l’acquisition des connaissances doit être réfléchie et elle doit conduire à une véritable compréhension des contenus ainsi qu’à l’élaboration d’un esprit critique;

sur le plan des contenus, on privilégie la lecture directe des textes anciens,où l’on voit les sources de la sagesse; (la fondation du Collège des Lecteurs royaux par François 1er - futur Collège de France -, où l’on enseigne le latin,le grec, l’hébreu, favorise cette lecture); on ne néglige pas les disciplines sportives non plus que l’hygiène, qui n’avaient aucune place au Moyen Age; on n’oublie pas l’enseignement des sciences ni celui des règles sociales;

sur le plan des méthodes, les penseurs privilégient un enseignement individualisé, une éducation par la douceur et une progression de l’élève, qui ne peut s’appliquer que dans le cadre d’un préceptorat : d’ailleurs, Gargantua comme Pantagruel (Rabelais) se préparent à être princes, et les Essais (Montaigne) s’adressent à la femme d’un seigneur; donc, le caractère socialement élitiste de cette pédagogie est strictement lié au contexte social de l’époque.

tout apprentissage doit être dominé par une exigence morale; il ne peut pas y avoir de savoir sans morale : les connaissances doivent être intégrées à l a vie morale et l’éducation doit rendre la personne meilleure (c’est là la grande différence entre les Humanistes du XVIème siècle et les Philosophes des Lumières du XVIIIème siècle: les uns et les autres s’appuient sur la science et sur la raison, mais les Humanistes donnent la primauté à la religion, alors que les Philosophes des Lumières l’attaquent au nom de la raison).

Le 16è siècle est un siècle de grandes découvertes dans beaucoup de domaine, l’ouverture d’esprit des gens a été importante pour faire circuler le savoir. Des bouleversements définitifs ont été longuement préparés par les philosophes et l’on comprend que les révolutionnaires

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