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La culture savate sous la renaissance

Par   •  17 Janvier 2018  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  571 Vues

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La lunette de Galilée

Galilée a perfectionné la lunette astronomique ce qui lui a permis d'observer de nombreux astres : il s'intéressait principalement au soleil, à la lune, aux anneaux de Saturne et aux principaux satellites de Jupiter. Pour échapper aux représailles religieuses.

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Théologie : L'influence de la théologie

Le rapport entre l'Homme et Dieu dominait la culture médiévale. La religion imprégnait chaque pensée, chaque instant et chaque geste de la vie de l'homme médiéval. Toutes les autres activités (art, philosophie, poésie et science) pouvaient être nobles. Mais elles étaient d'abord jugées en fonction de leurs conséquences religieuses :

- Ou bien elles aidaient l'Homme dans sa marche vers Dieu, et alors elles étaient bonnes et comme la musique sacrée, les poèmes édifiants, les peintures et vitraux illustrant les saints, elles devaient être encouragées.

- Ou, au contraire, elles n'y contribuaient pas, et alors elles étaient tenues pour des activités négligeables, voire dangereuses dans la mesure où elles distrayaient l'esprit de sa recherche vers Dieu.

Par conséquent, la science la plus appréciée au Moyen Âge était précisément celle qui était consacrée à la connaissance de Dieu : la théologie. L'Eglise et les clercs lettrés en avaient l'exclusivité. Or, tout ce qui avait été conservé de l'Antiquité grecque et romaine se trouvait relégué dans les monastères et les bibliothèques des universités. Il en était de même des découvertes et de l'apport d'autres civilisations, en particulier de la civilisation arabe. Depuis Saint-Benoît et la création de l'ordre bénédictin, les moines copistes se consacraient à la transcription de ces manuscrits anciens. Ils comprenaient qu'il y avait parmi eux des chefs-d'œuvre de la poésie et de grandes démonstrations scientifiques, de véritables merveilles de l'esprit humain. Mais ils savaient aussi que c'étaient des ouvrages païens, écrits par des auteurs qui avaient eu la malchance de naître avant le Christ, ou qui n'avaient pu connaître son message.

Dans les sciences mathématiques, certains traités grecs sont traduits au XVIe siècle, et les avancées réalisées sous l’égide des auteurs antiques comprennent la résolution d’équations du troisième degré et les découvertes astronomiques de Nicolas Copernic, de Tycho Brahé et de Johannes Kepler. À la fin du XVIe siècle, Galilée franchit le pas et applique les modèles mathématiques à la physique

La naissance de l'esprit scientifique permet l'apparition des expérimentations. Des découvertes font progresser les mathématiques, l'anatomie humaine, l'astronomie et la cartographie. Vésale pratique des dissections du corps humain (jusqu'alors interdites par l'Eglise). Ambroise Paré invente la ligature des artères. Copernic introduit l'héliocentrisme et Mercator révolutionne la géographie. Cependant le conservatisme religieux, les superstitions et le charlatanisme freinent le développement de la connaissance (exemple : des alchimistes cherchent l'élixir de longue vie ou la pierre philosophale).

Filarete et Manetti attribuent à Brunelleschi l'invention de la perspective, bien avant qu'Alberti n'en codifie les procédés dans son traité De la peinture. Pour l'ingénieur Brunelleschi, la perspective constitue un instrument de calcul et un moyen de reproduction rationnel des édifices. Elle met en évidence les lignes de force de l'architecture (colonnades) et les scansions de l'espace (alternance des vides et des pleins). Vers 1415, il peint un petit tableau représentant, en perspective, le baptistère de Florence et réalise des vues plus importantes pour le palais de la Seigneurie

Alberti a donné une belle méthode de construction de la décroissance de la profondeur apparente des carreaux lorsque l'on s'éloigne de la ligne de terre en perspective.

Métaphysique :

Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle le monde sensible est considéré comme un ensemble de réalités participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi.

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