L'existence, le temps.

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« Il n’y a de bien en cette vie que l’espérance d’une autre vie » PASCAL

- Platon : les choses qui changent tirent leur réalité et leur valeur des idées éternelles et immuables

« Avec le temps, va, tout s’en va […] on aime puis on aime plus » Chanson de Léo Ferré

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Dans une perspective platonicienne, ces amours fluctuantes participent de l’Essence ou de l’Idée éternelle de l’amour. Les choses de ce monde, changeantes et contradictoires, ne sont que des images, ou des copies imparfaites de leur modèle éternel et immuable. Rien n’existe et, peut-être, ne vaut, que par sa participation à ces réalités éternelles. Même si tout s’en va, si « tout s’écroule . Aussi faudrait-il s’efforcer de comprendre la valeur éternelle qui inspire ce que nous vivons de meilleur, pour le sauver de l’anéantissement.

- La mémoire sauve les choses de l’oubli

La mémoire arrache au temps et à l’oubli ce qui est digne de l’être. C’est tout le sens de l’histoire et de la mémoire érigée en devoir : le devoir de mémoire. C’est aussi la fonction de la culture, cet héritage qui, se transmettant, de génération en génération, nous permet, par exemple de nous souvenir encore de la pensée de Platon, de Descartes ou de Kant et d’en nourrir la nôtre.

A un niveau plus personnel, la mémoire sauve ceux que nous avons aimés de l’oubli. D’une certaine façon, l’esprit triomphe de la mort, dont il n’est donc pas tout à fait exact de dire qu’elle est un anéantissement.

« Soignons le malheur en ayant de la reconnaissance pour les disparus et en voyant qu’on ne peut faire que ce qui a été n’ait pas été »

EPICURE

- Pourquoi vouloir échapper au temps ?

- Quel est le problème ?

Considerer Le temps comme un ennemi, car le temps fait changer les choses…

MAIS NOUS POUVONS AUSSI DESIRER LE CHANGEMENT