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Faut-il avoir peur de l'évolution technologique et notre époque ?

Par   •  15 Novembre 2018  •  2 322 Mots (10 Pages)  •  637 Vues

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En effet, depuis l’Antiquité, les scientifiques cherchent à améliorer l’Homme comme le permettre de voler comme dans le mythe d’Icare, mais jusqu’à présent l’Homme n’a fait que réparer son prochain sans pour autant l’améliorer avec des prothèses pour les soldats blessés voire la chirurgie esthétique pour certains soldats la première guerre mondiale. Mais le 21ème siècle est le siècle de tous les possibles, l’idée du Transhumanisme, ou de l’Homme augmenté commence de plus en plus à voir le jour. De nombreuses recherches sont faites par Google et d’autres entreprises privées sur le sujet. Des résultats encourageants montrent l’avancée fulgurante de cette branche scientifique. Les Google glass est la genèse de ce projet pharaonique. Google a pour but de mettre des implants dans un œil humain afin de réparer sa vue et même de l’améliorer pour avoir une vision d’aigle. Des liaisons entre les prothèses et les nerfs jusqu’au cerveau ont été faites pour permettre à une personne de recouvrer l’utilisation de ses bras. Bill Kochevar est une personne ayant retrouvé l’usage de ses bras suite à des implants. Le célèbre Oscar Pistorius montre l’amélioration qu’un Homme peut avoir grâce à la technologie. Les nano rabots sont d’excellents moyens médicaux pour soigner un patient en profondeur. Le robot entrerait dans les artères du patient et éradiquera la maladie ou le cancer de l’intérieur. La Corée du Sud exploite cette idée et met au jour différent prototypes tout comme la société MagnetbotiX. Mais la technologie et l’ère robotique ont d’autres bienfaits pour l’Homme, aussi bien au niveau social que scientifique.

De nombreuses personnes sont seules chez elles et ont besoin d’un contact social pour pouvoir continuer à vivre et ne pas entrer dans une dépression, de ce fait plusieurs chercheurs ont conçu différents robots afin d’aider et d’accompagner les personnes âgées au cours de leur vie quotidienne. Buddy est un prototype très optimal de Blue Frog robotics ayant pour fonction de « vivre » en compagnie d’humains. Le film Her reflète cet aspect social du robot et la relation que peut avoir un humain avec un robot qui peut être une relation aussi forte qu’une amitié entre humains. L’animé Plastic Memories démontre le besoin pour un humain de ne pas sombrer dans la solitude, la technologie des androïdes permet de trouver une solution à ce problème. Certes, les robots détruisent des emplois mais ils peuvent aussi en créer d’autres et remplacer l’Homme pour les métiers à risques où l’Homme met sa vie en danger. Les chantiers avec les grues et autres véhicules sont de parfaits exemples actuels. Les satellites remplacent l’Homme dans un milieu des plus dangereux : l’Espace. Le satellite Hubble a permis à la Nasa de découvrir de nouvelles lois physiques au sujet de l’espace et des trous noirs. Les foreuses automatiques dans les mines sont un bon moyen d’améliorer les conditions de travail des ouvriers. La robotique dans les usines détruira certes beaucoup d’emplois à court terme mais ces emplois seront remplacés par d’autres un peu plus spécialisés et moins dangereux. La robotique et l’informatique n’ont pas que des inconvénients pour l’Homme mais aussi des bienfaits et peuvent sauver et aider bon nombres d’humains.

Bien que la machine puisse sauver des vies ou la détruire, toutes ces inventions ne sont que les créations de l’Homme. La machine est un objet soumis à un algorithme et ayant diverses fonctions introduites par l’Homme. La définition de bien ou de mal pour une machine n’a aucun sens, une machine est neutre d’origine, c’est une invention scientifique ou mécanique permettant de répondre à certains besoins l’Homme. Le marteau est un parfait exemple pour éclaircir cet argument. La première fonction d’un marteau est d’enfoncer un certain nombre de clous ou tout simplement de les arracher mais certaines personnes tuent des gens avec un marteau ou une scie pourtant ce n’est pas la fonction première de ces outils. Sans utilisation humaine, un outil n’est ni bon ni mauvais, cela dépend de l’Homme qui l’utilise et de son comportement. L’objet ou la machine n’existe que par l’intermédiaire de l’Homme alors que l’Homme donc le sujet peut vivre de lui-même. De ce fait, l’objet n’est pas à craindre, ni la technique mais c’est de l’Homme qu’il faut avoir peur, le mythe de Prométhée de Platon. Ainsi l’Homme doit prendre conscience de son potentiel et de la responsabilité qu’il a en créant un objet et sa technique. Le besoin de règles sur les intelligences artificielles doit être aussi promulgué pour avoir un contrôle sur ce qui n’est pas contrôlable par l’Humain, ce qui n’est plus objet devient sujet.

Depuis toujours l’Homme a des responsabilités aussi bien juridique et que dans la vie de tous les jours. Aller travailler, élever ses enfants, les éduquer est une lourde responsabilité mais dont la plupart des parents et adultes s’y adonnent. Mais les créateurs, comme ceux des armes à feu ont la responsabilité d’avoir créé des armes qui potentiellement ont ôté la vie à des milliers de personnes mais la faute revient à l’utilisateur de l’arme et non à son créateur qui ne voulait pas forcément créer une arme de destruction. Tout comme la Bombe atomique, la mort d’énormément de japonais durant les deux catastrophes atomiques n’est pas de la faute seulement du bombardier mais aussi de celui qui ordonne de larguer les bombes, en donnant un ordre on prendre la responsabilité de toute action, qu’elle soit bonne ou mauvaise. C’est pour cela que la promulgation de lois au sujet des intelligences artificielles n’est pas rejetable, si la société offre un salaire et les mêmes droits à un robot qu’à un homme, il en va de même pour les devoirs d’où l’apparition des lois d’Isaac Asimov si la machine reste un objet dont la technique et l’utilisation dépend de l’Homme. Au contraire, si la machine est sujet et possède une conscience similaire à l’Homme, il est préférable qu’elle soit soumise aux mêmes lois qu’un Homme et aux mêmes valeurs morales, Real Humans permet de démontrer au travers d’une série le conflit qu’il pourrait y avoir entre Hommes et robots au niveau politique.

Pour conclure, nous pouvons dire que la place de l’Homme au sein d’une société robotisé changera d’une façon ou d’une autre, c’est inévitable. Mais pour qu’un jour on puisse vivre en harmonie entre Hommes et robots, il faut des lois, des droits et des devoirs pour ne pas déclencher de guerres asymétriques et provoquer la fin de l’humanité. Tout dépend de la façon dont les personnes vont réagir face à ce problème

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