Désirs et besoins
Par Andrea • 4 Avril 2018 • 973 Mots (4 Pages) • 544 Vues
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que les besoins primaires varient selon les individus (maladie par exemple) mais sont en nombre limités toutefois les désirs eux, sont en nombres illimités et portent sur des objets innombrables.
Or Rousseau remarque dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes que l’Hommes est soumis à des tendances, désirant de ce que l’autre désir. Ainsi, si l’homme vivait seul, il ne possèderait que des besoins et aucun désir. Le contact avec les autres provoque des lors une émulation dans la recherche de la satisfaction de ces désirs.
Cependant si il est vital de désirer, le désir devient un besoin tous comme l’objet du désir.
Le besoin de manger est identique aux quatre coins du monde, néanmoins, une Chinois va préférer manger du riz, du thé ou du poisson alors qu’un Français privilégie, la viande ou les laitages. Un chinois peut désirer manger de la viande tout comme le suisse du riz mais c’est innombrables désirs envisageable découleront d’un même besoin. Des lors, nous pouvons dire que cette frustration, ou ce manque ne permet pas d’affirmer que la tendance à l’origine de cette frustration n’était qu’un désir et non un besoin.
De plus, du fait de l’instinct grégaire, les Hommes désirent une reconnaissance, de la compagnie, c’est un besoin inné, une aspiration naturelle de l’Hommes. Hegel montre que l’aspiration à être reconnu constitue un désir, le plus profond de toute conscience de soi, en outre un besoin. Tout comme Hegel, selon Aristote, tout humain aspire naturellement au bonheur. Cette aspiration naturelle ce transforme en besoin foncier propre à déterminer les désirs les plus divers.
Des lors derrière tous nos désirs, même en apparence très superficiels, se cachent des besoins au sens le plus fort, fondamental du terme : comme un besoin de reconnaissance social ou encore de bonheur.
Désirer ce dont nous avons besoin est un reflexe pour tous individus, avoir des désirs est alors une nécessité vital car un homme qui ne désire plus rien, ne trouve plus de raison de vivre et peut sombrer, c’est pourquoi Rousseau à écrit « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ».
Cette réflexion aboutit donc à un paradoxe, le désir en temps que désir est lui-même un besoin.
Mais dire que tout désir en temps que désir est un besoin, ne veut pas dire que tout les désirs doivent ou peuvent être satisfait. On peut avoir besoin d’un désir sans avoir besoin de l’objet de ce désir, ni même avoir besoin que ce désir soit satisfait.
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